L’école des « fans » se fane….


http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-cour-des-comptes-accable-le-systeme-scolaire_891813.html

En 50 ans, qu’ont-ils fait du système éducatif français, ce système auquel une génération (la mienne ) doit tout, et qui semble être aujourd’hui à la dérive ???

Selon l’express.fr:

« Un rapport de la Cour des comptes sur l’Education nationale dénonce un système sclérosé, incapable de mener les moins favorisés à la réussite, coûteux et peu efficace.

Et pan! Un nouveau coup sur la tête de l’école. Quelques jours après les conclusions de l’Institut Montaigne sur l’école primaire, qui établissaient que le système français produisait 20 % d’élèves en échec scolaire, un nouveau document enfonce le clou. En 200 pages, « L’Education nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves », passionnant rapport de la Cour des comptes, pointe tous les dysfonctionnement de l’école publique. Les auditeurs ont travaillé durant deux ans, dans 60 établissements de six académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier, Paris et Versailles). Le constat est cruel. »

Traversée par des courants multiples qui vont de l’idéologie marxiste, au lénino-trotskysme, en passant par ses dérivés que sont le « pédagogisme » à la Mérieux, tout ce que cette génération d’enseignants a su faire, c’est mettre à bas des méthodes, qui a leurs yeux fabriquaient des crétins, mais qui avaient un siècle de preuves d’efficacité. Tout ceci pour les remplacer par un vide pédagogique sidéral et par l’introduction de la démagogie dans l’école.

Après avoir combattu les valeurs familiales ( « Familles je vous hais… »), après avoir combattu l’autorité et la hierarchie fondées sur le savoir, cette génération qui avait la prétention de « changer la société » en « éduquant » nos enfants dès la maternelle n’a même plus la capacité de leur donner les bases de l’ instruction, à savoir lire, écrire sans faute, compter, apprendre….

                 

                                   Et oui, vous avez bien lu: comme ils disent, « ça saoul » !!!!!

Quelle tristesse pour nos enfants et petits enfants….

Annexe:

 http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPT/Rapport-education-nationale-face-a-objectif-reussite-eleves.pdf

Le « socialisme » cherche sa route en Europe….


Face à « la crise », les Socialistes européens divergent.

Les Travaillistes anglais rendent leur tablier. Les électeurs anglais leur préfèrent la coalition entre une carpe et un lapin…. 

Alors que partout, l’Europe se serre la ceinture, la première secrétaire du Parti Socialiste français veut manier l’arme budgétaire pour faire repartir l’économie.

« Elle conseille d’accorder une prime de «200 euros aux 16 millions de ménages en remboursement de TVA qui relancerait la consommation». Elle propose aussi de remettre au goût du jour l’une des mesures phares du gouvernement de Lionel Jospin, «un grand programme d’emplois jeunes nouvelle formule pour donner une chance à ces jeunes d’avoir un travail, d’avoir un salaire et donc de pouvoir consommer».

Pendant ce temps en Espagne,le chef du gouvernement José Luis Rodriguez Zapatero a annoncé devant les parlementaires plusieurs mesures radicales dont une baisse des salaires des fonctionnaires et des membres du gouvernement de respectivement 5% et 15%. Objectif : ramener le déficit à 3% du PIB en 2013.

 «Indigne d’un gouvernement qui se dit socialiste». Sur la chaîne nationale TVE, Cayo Lara, chef de file du parti Izquierda Unida (Gauche Unie), enrage. Comme lui, plusieurs parlementaires espagnols ont dénoncé le nouveau programme d’austérité présenté par le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero ce mercredi.
 
Au menu de cette nouvelle cure : une baisse de 5% en moyenne des salaires des fonctionnaires à partir de juin 2010 et un gel en 2011. Le premier ministre a assuré que cette coupe serait proportionnelle aux revenus: les hauts salaires de la fonction publique seront plus lourdement affectés. Les membres du gouvernement eux-mêmes vont baisser leur salaire de 15%. Sur ce volet, la presse espagnole ne manque pas de rappeler qu’en septembre dernier, le gouvernement Zapatero s’était engagé auprès des syndicats à revaloriser les salaires des fonctionnaires de 0,3% en 2010.

Mémé Aubry, forte de ses certitudes, semble, une fois de plus se tromper de route et être en retard d’un chapitre dans la lecture de la situation économique de son pays….

 

D’instinct, elle sent que parler de « rigueur » quand on a envie d’être celle qui, demain, rasera gratis, c’est suicidaire !!!

Quand à s’attaquer aux traitements des salariés de la fonction publique, qui constituent le « fonds de commerce » traditionnel de son Parti, c’est sauter dans le vide sans parachute.

Et pourtant, le vide ….. n’est-ce pas l’élément dans lequel le Parti Socialiste français a l’habitude de se mouvoir ????

« Stigmatisation »: le paradoxe du niqab.


L’Assemblée Nationale vient de voter la résolution condamnant le port du niqab ou de la burqa, jugé incompatible avec les « valeurs de la République ».

Les Socialistes, après bien des hésitations, se sont associés à ce vote montrant ainsi que leur attachement aux « valeurs de la République » prime sur les considérations partisanes, mais restent réservés (comme je le suis moi-même ) sur l’opportunité de légiférer sur le port du voile dans les lieux publics.

Une partie des Communistes et les Verts n’ont pas voté cette résolution, sous le prétexte qu’elle serait interprétée comme un acte de « stigmatisation » à l’égard des musulmans de France.

Qui peut encore prendre au sérieux ces arguties dont la cohérence ne résiste pas à l’analyse rationnelle ???

En effet, le reproche de « stigmatisation » devenu une sorte de « tarte à la crème », en Europe, dès que l’on s’avise d’émettre la moindre opinion « non conforme » à propos des musulmans, est totalement farfelu dans le cas qui nous préoccupe ici.

S’agit-il de stigmatisation à l’égard des femmes qui, volontairement ou non, portent cet accoutrement sinistre ???

 Mais ce sont elles qui choisissent de se singulariser et de s’offrir ainsi à la stigmatisation de leur entourage !!!

 Un peu comme ces « jeunes » qui choisissent, pour s’habiller, un style qui leur est propre et qui les distingue immédiatement des autres « jeunes » ( pantallons en bas des fesses, et tombant en accordéon sur les baskets, haut de survêtement avec cagoule masquant une partie du visage, ou casquette à l’envers et si possible de travers sur le crâne rasé).

S’agit-il de stigmatisation à l’égard de l’Islam et des Musulmans ???

 Mais ces derniers ne cessent, par la voix de leurs porte-paroles, de nous affirmer que rien, dans le Coran, ne justifie le port de ce type de déguisement et que le port de ce voile intégral n’est pas un symbole religieux. Les « Musulmans modérés » ne cessent de nous affirmer qu’ils désapprouvent les port du « voile intégral ».

 On ne voit donc pas pourquoi ils se sentiraient visés par le rejet du niqab et de la burqa.

Les Français de bon sens ont compris depuis longtemps que le port du « voile intégral » est une provocation à l’égard de la République, et que les femmes qui le portent ont choisi ce mode d’accoutrement pour se distinguer des autres femmes, qu’elles considèrent, avec mépris, comme«  impures »contrairement à elles qui sous leur voile « pudique » cacheraient une pureté angélique….

Comment s’étonner que les femmes qui tout en s’habillant comme elles le souhaitent, ont exclu de leurs habitudes vestimentaires le port de ce signe distinctif , se considèrent comme « stigmatisées », voire même insultées (en silence ) par celles qui revendiquent une pureté qui dans de nombreux cas, resterait, sans doute,  à démontrer ????

Qui montre « l’autre » du doigt, dans cette affaire ??? Et de quel côté se trouve donc la « stigmatisation » ???? 

Ceux qui, par un tour de « passe-passe » intellectuel, se prêtent à l’utilisation abusive de ce paradoxe, sont, en fait, les complices des fondamentalistes, qui saisissent toutes les opportunités pour polluer la vie politique nationale, en soulevant des problèmes qui sont totalement étrangers à notre culture et à nos moeurs, et qui suscitent des débats qui divisent les Français, dans l’intention de profiter de ces divisions, et des espaces d’interprétation qui subsistent dans notre législation, pour avancer, un à un, leurs pions sur l’échiquier de la société française.