Les Socialistes, le peuple, « la Morale »et « l’Argent »…


 

Les Socialistes ont un grave problème avec la Morale, depuis que celui qui fut leur candidat, quasiment assuré de battre Sarkozy,- DSK, le « socialiste le plus brillant de sa génération »-, a sombré dans de sombres affaires où la Morale est sérieusement malmenée.

L’article ci-dessous, en est une sidérante illustration:

http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/quand-titouan-lamazou-a-croise-la-route-de-dsk-29-03-2012-1929417.php 

Mais ils ont un problème bien plus grave avec l’Argent, quand on sait à quel point les Socialistes sont intraitables dès qu’il s’agit de ce tabou.

« L’Argent », vous savez  » l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ! » (Mitterrand 1971).

La « doxa » socialiste se fonde sur un mythe, celui des « puissances occultes » de la « Finance », et une solide prévention contre « les riches ».

Parmi les arguments martelés, tout au long du quinquennat de Sarkozy, il y a celui des relations que celui ci entretiendrait avec « les riches », et qui ont permis de jeter un voile de suspicion sur sa politique économique dont l’unique objectif serait « d’enrichir les riches »…

Nicolas Sarkozy vient de répliquer aux socialistes qui mettent en cause sa politique,  à propos de l’affaire des bonus élevés du président du directoire de Publicis, Maurice Lévy, en soulignant que l’actionnaire principal du groupe, Elisabeth Badinter, avait « le coeur à gauche ».

C’est une vieille plaisanterie populaire qui veut que chez les « Socialistes, nombreux sont ceux qui ont le coeur à Gauche,…mais le portefeuille à Droite »….

Cela fait sans doute partie de l’origine des difficultés que les Socialistes rencontrent dans leur relation avec « le peuple ».

Le succès de Mélenchon auprès des « classes populaires » s’explique en partie par ces difficultés.

Certes, y sont pour beaucoup, le talent oratoire de Mélenchon, souvent célébré sur ce blog, sa grande culture, et surtout sa connaissance des auteurs du XIXème siècle, dans la lignée de Victor Hugo, ou d’Emile Zola, et de la place qu’occupe « le peuple » dans une certaine littérature romanesque….

Cela impressionne toujours les ignares….

Mais cela ne suffit pas pour expliquer la ferveur, l’enthousiasme des foules venues l’applaudir lors de « la prise de la Bastille »….

Le peuple exprime ainsi, son « ancrage à la gauche de la Gauche », et sa défiance à l’égard d’un Parti Socialiste « dominateur et sûr de lui même » qui prétend parler au nom d’un peuple dont il s’est éloigné depuis longtemps.

Car le Parti Socialiste n’est plus que le Parti des « petits bourgeois que recouvre le vocable de « bobos », de ceux qui comptent sur le « socialisme » pour préserver leur petit confort de vie, le Parti des Fonctionnaires, des « privilégiés » qui bénéficient d’un emploi garanti à vie, parmi lesquels les « enseignants » dont le temps libre offre de larges possibilités d’expression militante, le Parti des « assistés » en tous genres, et de quelques intellectuels gavés de lectures révolutionnaires qui rêvent d’un « Grand Soir » auquel ils participeraient, en emboîtant le pas des « masses populaires »indignées, et révoltées, dont ils confisqueraient la « victoire » à la dernière minute…..

Tous ces « privilégiés » détestent Sarkozy et la Droite décomplexée qu’il représente, car il sentent bien la menace que ferait peser sur leurs privilèges, un nouveau quinquennat qui reconduirait les mêmes au pouvoir….

Il suffit de se pencher un instant sur les origines, les carrières, la fortune de quelques uns des Socialistes les plus en vue, pour y faire des constats surprenants. Et encore plus surprenants quand on fait la même recherche sur les politiciens de Droite les plus connus…

Il suffit pour cela, de faire un tour sur Wikipedia…. 

Si on se penche sur l’entourage du Président actuel, que constate-t-on ???

Le « conseiller du Président », Henri Guaino, na pas connu son père. Il a été élevé par sa mère, femme de ménage. Il a fait ses études grâce à une Bourse.

Le Ministre de l’Intérieur Claude Guéant est le fils d’un petit employé. Et il a pu faire ses études grâce à une Bourse de l’Etat.

Alain Juppé est un fils d’agriculteur, qui était titulaire du certificat d’étude.Il a pu faire ses études grâce à une Bourse.

Rachida Dati: son père était maçon. Il a élevé une famille de 12 enfants qui a vécu dans un  HLM. On connaît son parcours par coeur, tant il a été « médiatisé »….
Fadela Amara : père ouvrier du bâtiment, a vécu dans un HLM de banlieue.

Jannette Bougrab est la fille d’un  ouvrier métallurgiste, elle a vécu dans un HLM de banlieue et a étudié grâce à une Bourse.

Rama Yade: mère professeur qui a élèvé seule ses enfants, HLM, bourses.

Nadine Morano est fille d’un chauffeur poids lourds et d’une  mère standardiste. Les « bobos » socialistes lui reprochent souvent un discours de « poissonnière », et sa « vulgarité » qui forcément les dérange, car « elle fait peuple », et de surcroît, elle n’a pas la langue dans sa poche.

Xavier Bertrand dont les parents étaient employés de banque, Christian Jacob dont le père était agriculteur font partie du même lot, sans parler de Nora Berra dont le père fut tirailleur algérien et qui est issue d’une famille de 11 enfants.

Toutes ces « figures « de la Droite sont issue de la « méritocratie » qui doit tout à son travail et aux  possibilités que donne la République à ceux qui ont accepté les sacrifices nécessaires pour « prendre l’ascenseur social ».

On ne peut en dire autant de ceux qui, parmi  les leaders de la Gauche, sont nés avec « une cuillère en argent dans la bouche »:
Ainsi, DSK , « ex-futur Président de la République française », aujourd’hui empêtré dans des affaires de moeurs qui n’en finisent plus de nous sidérer.  Né à Neuilly, ce qui lui conférait une certaine » proximité » avec Sarkozy, de père avocat, qui fut conseiller juridique et fiscal du grand Orient de France. A longtemps vécu au Maroc, ce qui ne le rapproche pas pour autant de Mélenchon…, mais ce qui explique sans doute qu’il y possède un somptueux Ryad dans la Casbah de Marrakech….
Il a épousé un femme superbe, brillante, née à New York, milliardaire, héritière d’une fortune en tableaux de maîtres.

Martine Aubry: « fille de… » – née dans le 17ème à Paris, études au lycée Notre-Dame des Oiseaux, père Haut fonctionnaire à la Banque de France, ex-Président de la Commission européenne, épouse d’un  bâtonnier du Barreau de Lille, issu de la grande bourgeoisie du Nord.

Arnaud Montebourg fils d’un fonctionnaire des impôts, d’une mère universitaire, a été marié à Hortense de La briffe, qui fut collaboratrice de Balladur et fille d’un Comte propriétaire d’un château dans les Yvelines. Divorcé, il vit avec Audrey Pulvar, une journaliste de la gauche militante aux confortables cachets…

François Hollande, fils d’un médecin ORL. Enfance en pension catholique puis Lycée Pasteur de Neuilly. Origine « bourgeoise » garantie sur facture….ancien époux de Ségolène Royal, elle même née de père militaire appartenant à la bourgeoisie catholique. A fait ses études dans des écoles privées catholiques, avant de « faire l’ENA ».

Elisabeth Guigou: née à Marrakech de père industriel dans l’agro-alimentaire, issue d’une grande famille bourgeoise.

Jack Lang: appartient à une très riche famille de Nancy. Père directeur commercial de l’entreprise familiale, propriétaire d’un appartement Place des Vosges à Paris où il est voisin de DSK….

Moscovici fils d’un  directeur du laboratoire européen de psychologie sociale et d’une mère psychanalyste.

Laurent Fabius: père célèbre et richissime antiquaire (Rappelons nous que lorsqu’il était premier Ministre, Monsieur Fabius a fait voter une loi sur les plus values en prenant bien soin que les oeuvres d’Art en soient exclues…). Mère américaine, issue dune famille de bijoutiers de Francfort.

Christophe Cambadélis, lui, est né à Neuilly, études dans le 16ème à Paris. De père diamantaire ce qui ne l’a pas empêché de faire ses première armes en politique parmi les trotskistes lambertistes….

C’est le confort intellectuel dans lequel s’est installée toute cette génération de « socialistes », qui explique le désarroi dans lequel se trouve la « Social- Démocratie » européenne, qui ne parvient plus à se renouveler sur le plan des idées, et qui est coincée entre l’hyper-réalisme d’un libéralisme ébranlé, certes, mais pas encore chancelant, et l’utopie d’une Gauche qui rêve d’une vraie révolte populaire et qui monte, qui monte, qui monte…..comme une petite bête.

C’est en prenant un peu de recul par rapport à ces réalités, que l’on apprend à faire la différence entre un discours pragmatique mais plus ou moins sincère, et de la « bouillie pour les chats »…..

DSK face « au cas Banon ».


 

« L’affaire » DSK devient de plus en plus complexe.

Alors qu’à New York, une accalmie se dessinait, laissant entrevoir que DSK soit, enfin, « blanchi » par les incohérences de la soubrette noire qui l’accusait de l’avoir « sautée », voici que de gros nuages s’accumulent dans le ciel de France, menaçant d’arroser l’ex-futur-Président de la République française.

En effet, chaque jour, les langues se délient un peu plus dans le « volet français » de « l’affaire » Strauss-Kahn.

On apprend ainsi aujourd’hui, qu’Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon qui accuse l’ancien patron du FMI de tentative de viol, aurait  elle-même eu une relation sexuelle avec Dominique Strauss-Kahn. C’est en tout cas ce qu’elle aurait affirmé aux enquêteurs, le 13 juillet dernier, selon L’Express.

Il s’agirait d’une « relation consentie », selon ses propos devant les policiers chargés de l’enquête.

Mais la mère de Tristane Banon en a gardé un vif souvenir, car elle a été courte mais « brutale ». Elle se serait déroulée dans un bureau de l’OCDE, à Paris, où DSK avait été nommé, en 2000, conseiller spécial du secrétaire général de l’organisation.

Anne Mansouret était alors l’amie de Brigitte Guillemette, ex-femme de DSK et mère de Camille Strauss-Kahn, qui se trouvait être aussi la marraine de Tristane. Camille Strauss-Kahn, justement, a elle aussi été entendue lundi, a-t-on appris mardi de source proche de l’enquête. Sa mère, Brigitte Guillemette, avait, elle, été interrogée vendredi.

Ainsi, si on en croit ces informations, notre DSK, non content d’avoir sauté la mère a voulu se farcir la fille, qui se trouvait être, de surcroît, l’amie intime de sa propre fille !!!!

Il aurait, selon Madame Mansouret, auprès de qui il s’est excusé, « pété un câble »en voyant sa fille !!!

Après la mère, la fille, donc !!! On frémit à l’idée qu’il aurait pu être mis en présence de la bonne !!!

Si les « révélations » continuent à ce rythme, se posera la question de savoir, qui, à Paris, dans ce microcosme politico-médiatique, aura échappé aux pulsions machistes de notre ex-futur-Président de la République ???

Le cas de Tristane Banon, que les Socialistes proches de DSK ont tenté d’assimiler à une « manipulation » de la Droite « comploteuse », projette un rayon lumineux sur les moeurs de ce microcosme, qui obéit à des motivations fort complexes: Madame Mansouret est une socialiste de vieille branche, Vice-Présidente du Conseil Général de l’Eure, ce qui n’est pas rien dans ce petit monde « d’apparatchiks », et on se demande ce qui la pousse à charger de la sorte notre DSK, en portant contre lui de si graves accusations.

Tout cela ressemble plus à des « règlements de comptes entre amis socialistes » qu’à un complot téléguidé par l’Elysée…..

Le « petit »cas Banon, avec le voyage de l’Avocat de Tristane à New York, risque de se transformer en un  « un gros cas K » pour DSK…

Et l’échéance de la fin de ses ennuis s’éloigne, jour après jour…..

DSK. Tragique méprise….


 

De nombreux journaux publient des photos de la superbe « résidence surveillée » de DSK à Manhattan.

http://www.ladepeche.fr/DSK-les-images-de-sa-residence-surveillee-a-New-York_di564.html

Une maison de 620 mètres carrés, répartis sur trois étages !!! Quel boulot pour entretenir tout ça !!!

On voit mal Anne Sinclair revêtue d’un tablier de soubrette et le plumeau à la main !!!

Alors ??? On attend avec curiosité et impatience, les photos de la brigade de « femmes de ménage » chargées de l’entretien de cette demeure. On imagine qu’Anne Sinclair a sélectionné les plus moches, juste pour punir son « chaud lapin »de mari…..

 

Quand au prix payé par le couple pour la location de cette luxueuse maison, il dérange sérieusement la brochette de socialistes réputés pour ne pas « aimer l’argent »….car tout ça, ajouté au reste, ça fait bling,bling, bling,bling.

Chacun s’interroge: le montant du loyer de Manhattan doit-il être entendu « FMI » ???

La précision est d’importance, car l’aventure de Strauss-Kahn au SOFITEL semble avoir été causée par un malentendu: de toute évidence la mention, dans la réservation, de « Réservée à Mr Strauss-Kahn, FMI » a été mal interprétée par ce dernier qui a compris que « FMI, signifiait Femme de Ménage Incluse dans le prix de la chambre »…..

Tragique méprise !!!

Qui ne se souvient du face à face, en 2005,  entre DSK et Hervé Gaymard, à propos de la location, par ce dernier pour loger sa nombreuse famille, d’un appartement de 300 mètres carrés, pour un loyer de 14.000Euros ???

DSK s’en prenait au loyer « indécent » de Hervé Gaymard dans ces termes:« Comment se fait-il que vous ne vous soyez pas rendu compte que le fait de louer un appartement qui valait dix fois le smic par mois était quelque chose qui était inacceptable? »

(Il faut préciser cependant, que le loyer de Hervé Gaymard était à payer par l’Etat).

Mais tout de même !!! Tout cela fait réfléchir sur les rapports que certains « Socialistes » entretiennent avec « l’argent »!!!

 

 

 

 

 

DSK ??? Victime de la CIA ???


 

 Don’t touch !!! Calmez-vous !!! 

DSK toujours attiré par les « brunes »(!), a-t-il tenté de séduire Mme OBAMA ???

Cela aurait-il déplu à Barak, qui connaissait ses « faiblesses » et aurait mis la CIA à ses trousses ????

En tout cas, il aurait été bien inspiré de suivre les conseils de Coluche !!!

Je me gausse !!!

Socialisme « haut de gamme ».


« L’affaire » STRAUSS-KAHN, n’en finit pas de passionner l’opinion, à travers les « révélations » qui, à doses homéopathiques, sont déversées par des médias déchaînés, au risque de frôler « l’overdose ».

La grande bourgeoisie socialiste est désarçonnée. Comment, l’un de ses plus brillants spécimens a-t-il pu sombrer dans une telle déchéance ??? Chacun y va de sa petite explication crédibilisée par la plus ou moins grande proximité entretenue avec le sujet principal de ce drame.

Et l’on assiste, en direct, sur nos écrans, aux plus invraisemblables empoignades, entre ceux qui se prétendent ses amis, et qui d’habitude nous toisent du haut de leurs « convictions » et se comportent en donneurs de leçons, tout particulièrement sur un registre qu’ils affectionnent: celui de la MORALE.

L’émission de David Pujadas, hier soir, sur France2, destinée, entre autres, à clarifier un certain nombre d’accusations parues dans la Presse étrangère sur la complaisance des médias français à l’égard des « frasques » du personnel politique, a donné lieu à de violentes altercations, inimaginables dans un contexte ordinaire, entre Laurent Joffrain et l’une des icônes de la « Gauche Morale », l’ancien Ministre de François Mitterrand, Robert Badinter.

Ce dernier, sans doute emporté par son amicale affection pour DSK s’est lancé dans une plaidoirie passionnée pour défendre son ami, au nom de la présomption d’innocence, en omettant de citer, même une seule fois, la « victime » africaine….

Laurent Joffrain, surfant sur les réactions provoquées dans l’opinion « féministe » par cette affaire, a tenté, dans son style inquisiteur habituel, de se présenter comme un défenseur convaincu de la condition féminine bafouée par une société « machiste » dont il ne fait probablement pas partie, « lui ». Avant de se faire « moucher » par une jeune journaliste anglaise, qui, s’appuyant sur les déclarations de Jean Quatremer (citées dans un de mes précédents billets ),un ancien journaliste du Nouvel Observateur, l’a interrogé sur les raisons qui l’avaient incité à refuser de publier un article dans lequel ce dernier évoquait déjà les « fragilités » de DSK au moment où il allait prendre ses hautes fonctions au FMI. 

Puis Manuel Valls, autre invité de cette émission en direct, s’est enflammé pour dénoncer avec violence, les procès qui sont faits à la classe politique, et s’est présenté comme un défenseur convaincu de la morale en politique.

Or c’est précisément sur le plan de la morale que l’affaire Strauss-Kahn apparaît, à tous égards, comme la plus choquante.

En premier lieu, ce qui semble avoir été bafoué dans cette sinistre affaire, – si les 7 chefs d’accusation portés contre DSK se révèlent fondés, ce qui reste à démontrer -c’est un principe dont les socialistes nous rabattent usuellement les oreilles, celui du respect que l’on doit à son prochain, quelle que soit ses origines, sa couleur, et sa condition sociale.

En l’occurrence, s’il s’avère exact qu’un Socialiste, occupant une des fonctions les plus prestigieuses de la planète, le hissant au niveau des « Grands de ce Monde », ait pu tenter d’abuser,- avec ou sans violence-, d’une pauvre femme de ménage africaine, bossant dur pour élever, seule, sa jeune fille de 16 ans, cela dénote la « fragilité » des postures auxquelles ces « donneurs de leçons » patentés nous ont habitués.

 En second lieu, « l’affaire » nous révèle des informations choquantes dans un domaine où les Socialistes ne sont pas avares de critiques vis à vis de l’actuel Président de la République et de ses rapports à « l’argent ».

Or, les péripéties de la procédure en cours nous font découvrir l’ampleur de la fortune du « présumé innocent ».

Car il faut « en avoir » pour trouver en si peu de temps la possibilité de mobiliser un million de dollars pour payer la caution exigée par un juge intraitable, auxquel s’ajoute les cinq millions de dollars qui viendront en garantie du respect des engagements pris par « la défense ».

Il faut « en avoir » aussi pour payer les deux cent mille dollars mensuels nécessaires pour couvrir les frais de surveillance de celui qui restera « emprisonné chez lui ».

Et il faut en avoir sous le pied pour payer la location, « au pied levé, d’un appartement en plein Manhatan.

Toutes ces révélations ont dû profondément déplaire à un autre Socialiste, en la personne de François Hollande, candidat présumé à l’élection présidentielle de 2012.

Car François Hollande, on le sait, « n’aime pas les riches ».

C’est du moins ce qu’il affirmait, il y a déjà quelques temps, s’exposant ainsi à la curiosité de tous ceux qui rapidement, se sont mis en quête d’informations sur sa fortune et ses revenus, dont on a pu constater qu’ils représentaient des montants largement supérieurs au SMIC.

Avec l’ouverture de la campagne pour les « primaires » au Parti Socialiste, il est temps de donner, enfin, la parole au « Socialisme bas-de-gamme », en la personne de Mémé Aubry ou à défaut de Benoît Hamon.

Pour rétablir un équilibre qui semble avoir été perdu, dans la « valse éperdue » dans laquelle Strauss-Kahn a entraîné tout ce beau monde…..

Retenue, dignité, etc….


En écoutant les commentaires déconfits des pontes du Parti Socialiste sur le sidérant « accident de parcours » survenu dans le cheminement de DSK vers les sommets de la République, je suis frappé par le martèlement des mots utilisés à la façon d’un bouclier contre la menace d’une exploitation, par la Droite, de la situation « abradabrantesque »dans laquelle se trouve désormais « l’ex- favori des Français » dans les sondages…..

Retenue, dignité, discrétion, respect de la présomption d’innocence, compassion à l’égard de celui qui,- si les accusations portées contre lui sont fondées-, semble avoir une fois de plus « pété un plomb » devant une belle paire de fesses. Tels sont les termes qui reviennent le plus souvent.

Retenue….. comme si le Parti Socialiste avait pris des gants pour pilonner la cible qui l’obsède depuis deux ans et demis.

Pour, avec la complicité d’une Presse soit-disant « acquise à Sarkozy », le traiter comme si son élection avait été illégitime, le dénigrer de façon indigne, en multipliant les coups-bas, en s’attaquant à sa personne, à ses origines, et à sa famille, sous prétexte que le personnage s’y prêtait complaisament.

Le tout avec une sorte de rage qui avait été épargnée, malgré ses frasques, à François Mitterrand, protégé par une cour de « tontonmaniaques »….

Quand au respect de la présomption d’innocence à l’égard de ceux qui, proches du pouvoir, étaient en difficulté judiciaire, les socialistes s’en sont largement dispensés……

On sent bien, à travers tous les commentaires entendus, combien la Gauche est mal à l’aise devant les usages et les pratiques du système judiciaire américain, qui à l’inverse du système français, est plus orienté vers la protection des victimes présumées que vers celles des suspects contre lesquels le « système accusatoire » s’applique quel que soit le statut social de celui qui est poursuivi.

 

Les images d’un DSK menotté, livide, encadré sans ménagement particulier, par deux policiers ont choqué les Elisabeth Guigou, ancienne Ministre de la Justice socialiste ou les Martine Aubry, les Manuel Valls, et bien d’autres. On peut le comprendre. 

Ces images pathétiques vont avoir un terrible impact sur l’opinion française. Un impact que les politologues s’efforcent déjà d’évaluer ….. 

Les commentaires de la Presse internationale sont ravageurs pour l’image de la France, cette France de Gauche qui est toujours à la pointe des défenseurs de la Morale en politique.

Il suffit de parcourir les journaux italiens, espagnols, sans parler de la Presse grecque qui se défoule en commentaires vengeurs sur celui qui symbolise le régime de rigueur d’une sévérité exceptionnelle imposé par le FMI et par l’Europe à ce pays qui avait sombré dans la fraude et l’assistanat généralisé.

Même si on est tenté d’éprouver, vis à vis des faiblesses de cet homme, une certaine indulgence, comment s’attarder sur son sort pathétique en passant sous silence celui de sa « victime » ???

Cette jeune Africaine va devoir, elle aussi, supporter les graves conséquences de cette lamentable affaire.

A ce propos, tenter d’abuser d’une jeune femme de couleur, est-ce bien digne d’un « socialiste » ???

Festival de Kahn à New York….


La stupéfiante nouvelle diffusée ce matin par les médias, les commentaires qu’elle suscite venant de tous les horizons politiques, bouleverse l’opinion.

Les opinions les plus modérées oscillent entre le doute, le respect de la présomption d’innocence, et l’embarras.

L’image de l’homme d’Etat solide, compétent, jouissant du prestige que lui confèrent ses fonctions de Haut Fonctionnaire International s’écroule soudain.

Prêt à copuler en toute circonstance, DSK avait déjà une solide réputation de dragueur.

Et l’on se pose des questions: qui est Dominique Strauss-Kahn??? qui se cache derrière la façade de l’homme respectable ??? Une fine braguette ???, un malade du sexe ???,un personnage imbu de son importance au point de croire que toutes les femmes ne rêvent que de coucher avec lui, et qui pense que son « statut » le met à l’abri de toutes les conséquences de ses incroyables dérapages ????

A supposer que cette affaire de tentative de viol d’une femme de chambre dans un Sofitel New-Yorkais se dégonfle comme une baudruche,- ce que l’on peut souhaiter à l’intéressé, pour qui elle aura des répercussions catastrophiques sur sa vie familiale et personnelle -, il faut s’attendre à ce que d’autres « affaires »du même genre remontent à la surface.

L’épisode de la « romance »avec « la Hongroise » et celui de la journaliste attirée dans une sorte de piège par DSK, et qui a failli connaître un sort comparable à celui auquel la femme de chambre du Sofitel a échappé, et dont on trouve facilement le témoignage sur YouTube, ne manqueront pas d’être évoqués, après avoir été longtemps étouffés.

 

Déjà, la presse internationale prend les devants: le quotidien belge « Le Soir.be » reproduit la vidéo qui relate dans le détail cet « exploit » du « French Lover » le plus titré de la planète.

Les Italiens se gaussent: Berlusconi est, certes, un « chaud lapin », mais lui au moins, il paie pour réaliser ses « fantasmes ». Il ne « viole » pas.

DSK aura plus fait, en un jour, pour le « prestige » de la France dans le Monde, que Sarkozy en deux ans, avec ses « gesticulations » planétaires.

Dans un précédent billet  j’avais évoqué le « cas DSK ».

Je prédisais que compte-tenu du sort qui a été réservé à Sarkozy par ses adversaires et par les médias, pendant la campagne électorale de 2007 et après son élection, il fallait s’attendre au pire pour le traitement de son adversaire.

 Je prétendais que ceux qui s’imaginaient que DSK échapperait aux coups bas, pendant la campagne à venir, se faisaient des illusions.

Si la plainte de cette femme de chambre appelée à passer à la postérité,- un peu comme la belle Monica Lewinsky qui gratifia d’une pipe célèbre un Président des Etats Unis en exercice-, se révèle justifiée, nous ne sommes plus en présence d’un « coup-bas » mais d’un K.O définitif…..

La Porsche  » du proche » risque de se transformer en Corbillard.  

DSK, rêve ou cauchemar du PS ???


Plus la côte de Sarkozy s’érode, plus le Parti Socialiste se prend à rêver….

L’homme qui monte, dans les sondages, c’est, pour l’instant, Dominique Strauss-Kahn.

Beaucoup de Socialistes le voient comme celui qui est capable de remporter l’élection présidentielle de 2012, même contre Sarkozy.

Ce sentiment n’est pas injustifié. DSK a du talent, de l’entregent, une envergure et une image de compétence qui s’est affinée depuis qu’à la tête du FMI, il s’occupe des grands dossiers du monde.

Mais a-t-il vraiment envie de revenir sur la scène politique française ???

Quand on dialogue en permanence avec les grands de ce monde, quand on fréquente les Obama, les Hu Jintao, les Merkel, quand on tutoie les Trichet et quand on est un familier des grands noms de la Bourse de New York, a-t-on en vie de venir se mesurer avec la bravitude de Ségolène, l’humilitude de Martine, sans parler de tous les petits outsiders qui ne manqueront pas de se révéler d’ici aux « primaires » du Parti Socialiste, où s’affronteront démagogues au petit pied, bonimenteurs en idéologies ringardes, et marchands d’illusions à deux balles ???…

On peut cependant supposer que sa côte dans les sondages atteigne les firmaments, et que face à l’immense désir des Français, de le voir prendre la tête d’un troupeau qui ne sait plus dans quelle gueule se fourrer, il finisse par céder et par s’engager.

Mais avec quel programme ???

Je doute qu’il soit séduit par un programme proche de celui de M. Aubry ou de celui de Ségolène. Je le vois mal haranguer les foules en leur assénant des « Tous ensemble, tous ensemble, OUI, OUI », ponctués de « Aimons-nous les uns les autres »,  » Aidons-nous les uns les autres », « faisons payer les riches », et maternons les pauvres »…..

 Quand on a parcouru le monde et que l’on a une perception lucide de ce qu’il est devenu en moins de dix ans, quand on a vécu si proche de  » l’élite de la Finance Mondiale », des gens pour qui « le Fouquets » n’est qu’une vulgaire brasserie de quartier, quand on mène grand train avec le gratin people de la Rive Gauche parisienne dans les Ryads de Marrakech, on est pas très loin de la dégaine « blin-bling » d’un Sarko, quelle que soit la montre que l’on porte au poignet, le regard que l’on porte sur le microcosme politique  » à la Française » n’est plus le même. 

Ajoutons que les circonstances qui, aujourd’hui, lui permettent de briller, font qu’il incarnera de plus en plus , aux yeux du monde, la rigueur sur le plan économique. Celle que Le FMI aura contribué à imposer à la Grèce, à l’Espagne, au Portugal et peut-être sous peu à la Belgique et à la France….

Demander aux Socialistes français d’adhérer à un programme qui préconisera la baisse du salaire des fonctionnaires, le report de l’âge légal de la retraite, c’est leur demander de se faire « hara-kiri ».

Tout son talent risque de s’épuiser à convaincre ses propres « partisans », dont le rêve est alimenté pour le peuple par la perspective d’un nouvel « Etat Providence », et pour les apparatchiks du Parti, par celui de déloger les énarques égarés à Droite, des Palais de la République dont ils avaient perdu la saveur depuis la fin du règne de Mitterrand…..

Un rêve qui risque fort de se transformer en cauchemar…..

DSK


Dans un entretien accordé au Journal « le Monde », Dominique Strauss Kahn, devenu à la faveur de la crise, une star de la Finance internationale,-en attendant de devenir, en France, l’idole des partisans de l’alternance -,  met en avant,

( je cite ):

 » le rôle joué par son institution pour parvenir à cet accord et vaincre les résistances. « J’ai convaincu les Européens qu’il fallait cet effort massif pour éviter à la Grèce d’avoir recours au marché pendant dix-huit mois, assure-t-il. La situation s’est débloquée quand j’ai persuadé les différents groupes parlementaires allemands, mercredi 28 avril, que ce n’était pas seulement la stabilité de la zone euro qui était menacée, mais son existence même et aussi les comptes de l’Allemagne. »

Le patron du FMI tient aussi à saluer l’attitude d’Athènes. « Je suis admiratif de l’extrême rigueur choisie par le gouvernement Papandréou qui a préféré de durs sacrifices immédiats pour sortir au plus vite son pays de la crise. » Y avait-il une alternative ? Non, affirme M. Strauss-Kahn. « Il n’y avait pas d’autre moyen que de baisser drastiquement les coûts, puisque le défaut de compétitivité grecque est d’environ 25 %, ce qui est énorme. C’était ça ou les salaires des fonctionnaires et les retraités n’étaient plus payés le mois prochain. »

Au moment où l’on s’interroge sur les conséquences possibles, pour la France ,d’un « effet domino », les « marchés » sanctionnant le déficit budgétaire historique de ce pays, peu de gens s’inquiètent du traitement qui serait administré aux Français, pour redresser la barre, sous la pression d’un FMI dont on connaît depuis toujours les recettes à base de « remèdes de cheval », et le prix à payer pour revenir à des normes d’orthodoxie financières qu’ils avaient oubliées….

S’il est vrai que DSK, (dont personne n’a jamais mis en doute les compétences, et qui a acquis dans ses nouvelles fonctions un charisme incontestable), est devenu un redoutable compétiteur , au cas où il ferait acte de candidature aux élections présidentielles françaises de 2012, la gauche devrait s’interroger sérieusement sur la politique de rigueur dont elle devrait assumer la responsabilité ( tout comme les Socialistes grecs ), si dans la foulée de DSK, elle parvenait « aux affaires »….

Sondage ou présage ???


Source > lepoint.fr< :

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 31/01/2010 à 11 h 34 22

DSK, meilleur candidat PS pour 23 % des Français, devant Aubry

Dominique Strauss-Kahn serait le meilleur candidat du PS pour la présidentielle de 2012 pour 23 % des Français, devant Martine Aubry (20 %),…

SONDAGE IPSOS-LE POINT – Strauss-Kahn personnalité politique préférée des Français

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C’est plutôt rassurant !!! Cela prouve qu’il reste encore quelques réserves d’intelligence chez les socialistes.

La France en a tellement besoin ….. Car le niveau de la « génération Mitterrand »  est bien bas.