Boycot, cot, cot, cot….


L’exécutif italien boycotte Cannes

AFP
08/05/2010 | Mise à jour : 16:09

« Le ministre italien de la Culture a décidé de ne pas se rendre au festival de cinéma de Cannes, en raison de la sélection de « Draquila », « film propagande » selon lui, sur la gestion par le gouvernement Berlusconi du tremblement de terre de L’Aquila. »
 
Le Ministre français de la Culture s’honorerait en boycottant le même Festival pour protester contre la projection du film « Hors-la-Loi » de l’Algérien Rachid Bouchared, un vrai brûlot de propagande anti-française, une entreprise de falsification de l’Histoire, dans la ligne des méthodes propagandistes des Gouvernements algériens successifs depuis l’Indépendance algérienne, et des « historiens français de pacotille », souvent dénoncés sur ce blog, qui, depuis un demi-siècle, peuvent disserter à loisir, sur les méthodes de l’Armée française pendant la guerre d’Algérie, sans jamais évoquer les égorgements, les castrations, les mutilations sauvages de toutes sortes, les attentats meurtriers visant en priorité des innocents et destinés donner un vrai sens au qualificatif de « terroristes ».
 
                             Rachid BOUCHARED, à qui il ne manque que le couteau entre les dents….
 
Le Ministre français de la Défense s’honorerait, lui, en publiant la liste des « erreurs » grossières que comporte ce film, de même que celle des déformations multiples de la vérité historique relevées par les Services Historiques de l’Armée française.
Le point.fr a pu se procurer le rapport du général de division Gilles Robert, chef du service historique de la Défense, en date du 9 septembre. Selon ce texte, le film comporterait des « erreurs » et des anachronismes » (…) si nombreux et si grossiers qu’ils peuvent être relevés par tout historien, ayant un tant soit peu étudié la guerre d’Algérie ». Le général note encore que « les nombreuses invraisemblances présentes dans le scénario montrent que la rédaction de ce dernier n’a pas été précédée par une étude historique sérieuse. Cette approximation historique rend ce film de fiction peu crédible. »

Toujours selon « lepoint.fr », sous la plume d’Emmanuel Beretta:
 
« En annexe, le service historique de la Défense liste les erreurs dans le détail. Dans un premier point, il note que « le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945 à Sétif, des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens ; or, ce jour-là, c’est le contraire qui s’est produit.(…) Si l’auteur souhaite évoquer le massacre de musulmans par des Européens à Sétif, il devrait situer sa scène au minimum le 9 mai, car c’est en réaction au massacre d’Européens du 8, que les Européens ont agi contre des musulmans ». C’est bien entendu l’essentiel de la controverse. »
 
Mais comment s’étonner de toutes ces approximations et ces contre-vérités, de la part d’un Algérien imbibé de pulsions de revanche et de haine, quand on sait que nombre de soi-disant « historiens » français imbibés, eux , d’idéologie marxisante ou trotskyste, ont depuis longtemps, tordu le cou à la vérité historique en portant sur cette page douloureuse de notre Histoire, un regard de borgne inspiré par une mémoire d’hémiplégiques….. 
Toujours selon « lepoint.fr »:
 « Parmi les anachronismes, les historiens militaires relèvent qu’à la page 10 du scénario, Rachid Bouchareb fait crier à des musulmans, au lendemain des massacres de Sétif : « Vive le FLN ! » Le hic : le FLN n’est créé qu’en 1954. En 1945, c’est le Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj qui soutient la contestation face au pouvoir colonial… Page 20, autre erreur selon l’armée : Rachid Bouchareb confond deux partis, le MNA et l’UDMA, le premier prônant la lutte armée et non l’accès au pouvoir par les votes. De même que de Gaulle apparaît dans une scène située en 1954 alors qu’il ne revient au pouvoir qu’en 1958… »
 Comment s’étonner que ce Bouchareb confonde le MNA et l’UDMA ??? Il ne connaît probablement lui même, l’Histoire de son pays, qu’à travers la manière dont elle est racontée dans les manuels scolaires algériens, truffés de mensonges, de non-dits, de témoignages à sens unique dont on été nourris des générations de jeunes algériens qui viendront ensuite frapper aux portes du pays qui les a tant martyrisés, pour s’y faire soigner, ou plus souvent encore, pour essayer d’y trouver une raison de vivre ….

Mots qui fâchent…( suite ).


Dans un précédent billet, j’avais dressé une première liste de « mots qui fâchent » les Français.

Cf: https://berdepas.wordpress.com/2008/07/08/mots-qui-fachent/

Dans la litanie des mots devenus imprononçables dans le galimatias des politiciens, le mot « RIGUEUR » arrive désormais en bonne place. On se souvient de l’époque de Raymond Barre, auquel ce concept a été si souvent reproché , qui lui a coûté d’innombrables déboires en politique.

Il suffit de se référer aux réactions suscitées par les quelques phrases de François Fillon à propos des mesures envisagées afin de réduire la progression des déficits budgétaires et de ralentir celle de l’endettement pour s’en rendre compte.

Cf « Le Point.fr ». Publié le 07/05/2010 à 08:30 – Modifié le 07/05/2010 à 11:00  :« Le Parti socialiste dénonce le « plan de rigueur » de Fillon. »

Comme si on pouvait douter, aujourd’hui encore, de la nécessité d’imposer à la nation, avant qu’il ne soit trop tard, une sévère cure d’amaigrissement des dépenses budgétaires !!!!

Mais ce dont ce pays a le plus besoin, c’est avant tout de s’imposer une cure de vérité

Car depuis trop longtemps, le peuple français s’est accoutumé , comme on s’habitue à une drogue, à accepter de vivre dans le mensonge.

Le « mensonge », ou son substitut le « non-dit » font partie des pratiques devenues, hélas, d’une banalité navrante depuis toujours dans la vie politique française, habituée à la « langue de bois »,  depuis l’époque où on  prenait encore au sérieux les communistes, auteurs de cette géniale invention sémantique. 

La crise financière que traverse l’ensemble de la planète, est en train de se transformer en une crise économique, doublée en Europe, d’une crise politique et peut -être même d’une crise morale comme les démocraties européennes n’en ont pas traversé depuis longtemps.

Sous la pression des « marchés » si souvent vilipendés par ceux qui aimeraient bien revenir à des pratiques qui, dans le passé, ont ruiné bien des économies, le voile se soulève et laisse apparaître les faiblesses, et les lacunes de l’appareil institutionnel européen, incapable de produire des décisions de nature à recréer un climat de confiance dans la pérennité du  système monétaire sur lequel s’est construite la prospérité de l’Europe.

Car, focaliser la responsabilité de cette crise sur les « mensonges » des dirigeants grecs est en soi, déjà, une supercherie.

Tout d’abord il serait opportun de soulever la question de savoir quels ont été les bénéficiaires de la politique de laxisme budgétaire des Gouvernements grecs successifs.
Les Gouvernements de Droite,qui étaient aux affaires avant l’arrivée de Papandréou au pouvoir, portent une lourde responsabilité, sans aucun doute. Mais n’ont-ils pas cédé à la pression permanente d’une opposition de Gauche virulente depuis toujours dans ce pays qui vit sous la menace des extrêmes séduites par l’anarchisme ??? N’ont-ils pas payé trop cher le prix d’une paix sociale sans cesse menacée ??? Et a-t-on entendu la voix des Partis d’opposition, dénonçant une politique d’assistanat et de prébendes insensée ????

Ce n’est pas un hasard, non plus, si le FMI et les prêteurs européens ont imposé des mesures de redressement qui visent en premier lieu, les fonctionnaires, qui étaient jusqu’ici les « privilégiés » du système dans lequel la « démocratie » dont les Grecs sont les inventeurs s’est dévoyée, et dans lequel un clientèlisme effronté nécessite que l’on mette un prix toujours plus fort pour acheter des voix….

Au surplus, comment expliquer que les autorités européennes aient fermé les yeux sur des pratiques qu’apparemment personne n’ignorait ????

Enfin , l’accusation de spéculation adressée aux » marchés », si elle n’est pas totalement infondée, doit tout de même être nuancée.

Car ce que commodément on nomme les « marchés », ce sont tout simplement les créanciers des Etats qui se sont endettés au-delà des limites raisonnables, qui s’inquiètent de la solvabilité de ceux à qui ils ont confié leur argent, l’argent des épargnants que les Banques ont ainsi utilisé, celui des retraités que les fonds de pension ont investi en considérant que la signature d’un Etat est un gage de sécurité des placements.

Quand aux Agences de Notation que l’on essaie de rendre coupables de ce début de catastrophe financière pour les Etats, après leur avoir reproché de n’avoir pas dénoncé les turpitudes des banques américaines à l’origine de la crise qui a fait basculer la place de New York et derrière elle, toutes les places financières, on ne peut tout de même pas leur reprocher de tirer, cette fois, la sonnette d’alarme, et de placer les Gouvernements au pied du mur, en les obligeant à prendre, enfin, leurs responsabilités.

En résumé, il est clair que la liste des mots qui fâchent va s’allonger. Le mot « vérité » et son contraire le « mensonge » y font une entrée fracassante.

Présumons qu’avant peu, un autre mot fera son entrée au palmarès des « mots qui fâchent »: celui de » morale », en politique, un mot qui est tombé depuis trop longtemps en désuétude…..