Commémoration.


Aux mortsCette année, on « commémore ». On « commémore » même beaucoup. Histoire, peut-être, de ne pas oublier complètement notre Histoire, si mal traitée dans les Lycées et les Collèges…..

De mon temps – (voilà que je m’exprime comme ma Grand mère. Pardonnez-moi, mais c’est l’âge…) – on entretenait la mémoire de la jeunesse en lui parlant, avec amour, de l’Histoire de France. On lui enseignait le respect de ceux qui avaient fait don de leur vie à la France.

Et pour entretenir notre mémoire on nous faisait apprendre, par coeur, de beaux textes dont certains se sont imprimés dans la mienne. Le texte qui suit, je me souviens l’avoir récité, en coeur, à l’unisson, avec toute la classe, debout, comme dans une prière, le 11 Novembre 1945… J’avais douze ans.

Je suis encore capable de réciter, de mémoire, les deux premières strophes de ce superbe poème de Victor Hugo, que je dédie, en ce jour de commémoration, à tous ceux qui sont « Morts pour la Patrie ».

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

C’est pour ces morts, dont l’ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

Ainsi, quand de tels morts sont couchés dans la tombe,
En vain l’oubli, nuit sombre où va tout ce qui tombe,
Passe sur leur sépulcre où nous nous inclinons ;
Chaque jour, pour eux seuls se levant plus fidèle,
La gloire, aube toujours nouvelle,
Fait luire leur mémoire et redore leurs noms !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

(Victor Hugo. Le Chant du Crépuscule. Hymne )

Ce texte est bien plus beau que tous les discours politiciens. J’espère qu’on l’enseigne encore à la jeunesse d’aujourd’hui… A moins que les strophes qui rendent hommage à la « France éternelle » soient devenus nauséabonds à cause de leur connotation bien trop patriotique et « identitaire »….

Flamby : la honte.


AbrutiCette photo de Hollande en visite en Arabie Saoudite aura fait le tour de la Presse Arabe.

Elle donne la mesure de la stupidité de cet homme, capable de tout pour tenter de séduire.

Mais pour « séduire » les Arabes, il n’a pas encore compris qu’il fallait se coucher devant eux, accepter d’être humiliés, car ils ne nous voient que comme des « dhimmis », des êtres méprisables et que l’on peut corrompre, car issus d’un monde décadent…

Le Président de la République Française, 5ème puissance mondiale, enveloppé dans le drapeau vert de l’Islam et brandissant le glaive des djihadistes, avec le sourire béat qui, à la télé, fait le miel des humoristes !!!!!

Quand on pense que le principal reproche qui fut fait à Sarkozy était « d’avoir abaissé la Fonction Présidentielle » !!!!

Lénine disait à propos des « Capitalistes »: « ils nous vendront la corde pour les pendre… »

Les Princes d’Arabie, héritiers de Mahomet peuvent se dire que le Président de la France Républicaine et encore laïque, vendra sans difficulté la laïcité pour un contrat. Pour une épée. La symbolique de l’islam passe par l’épée, le cimeterre, la conquête.

ATT00062Ah!!! Si le ridicule pouvait tuer !!!

Nous « leur » vendons déjà des armes qui se retournent  contre nos soldats….Car ces pays du Golfe devant lesquels la France se prostitue à travers un classe politique irresponsable, ce sont ceux qui, après Al Qaida, ont suscité « Daech », qui l’ont financé, qui l’ont armé…. Honte à Flamby.

Mais, à propos, Deach, l’Irak, la Syrie, l’Ukraine, où en est-on, nous, la France, dans ces parties du monde où Flamby comptait nous épater grâce à ses qualités guerrières ???  Nos médias sont étrangement silencieux sur ces « affaires »…. à relire: https://berdepas.wordpress.com/2014/09/30/silence-radio/

Dépôt de Bilan….


CoqJamais l’état de la France n’aura été aussi préoccupant.

A l’heure où s’élabore le projet de budget de l’Etat, pour l’année qui vient, certains pourront me reprocher les propos alarmistes que je développe depuis plusieurs années sur ce blog, et antérieurement sur celui que je tenais dans le quotidien du soir « Le Monde », que des « modérateurs » zélés ont unilatéralement décidé de clôturer.

Ces propos me situent chez ceux que la Presse « correcte » classe parmi les « déclinologues », en clair, les chantres du déclin annoncé de notre pays, ces Cassandres annonceurs de sombres nouvelles, celles que l’on se refuse à entendre, en se disant, in petto, « pourvu que ça dure »…

Hélas, comment ne pas activer les alarmes quand on constate le train d’enfer avec lequel notre pays « va dans le mur ». Il suffit de jeter un coup d’oeil sur les voyants qui s’allument et clignotent avec insistance. Et comment afficher son optimisme quand on se penche sur les « performances » économiques d’un pays ravagé par les « profiteurs », syndicalistes, corporatistes et autres, les assistés en tout genre, sans parler de ceux qui font profession de tirer la nation vers le bas, avec succès , hélas ??? Je ne m’attarderai pas sur ceux qui font « les généreux » avec l’argent qu’ils n’ont pas, et qu’ils n’ont pas gagné à la sueur de leur front, argent qu’ils prennent, sans scrupules ni retenue, dans la poche de ceux qui bossent….

Une rapide compilation de données que l’on trouvera, éparses, dans la plupart des hebdomadaires traitant d’économie, et sous une forme plus synthétique dans le Rapport annuel de la Cour des Comptes, permet, hélas, de dresser un tableau sinistre de l’état de la France, aujourd’hui. Un état que deux années de « gestion » socialiste n’ont fait qu’aggraver.

http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2014

Il serait facile, pour moi, d’ironiser sur une anaphore célèbre, en faisant précéder chacun des constats qui suivent, d’un « MOI, PRESIDENT », JE VOUS PROMETS :

– Une dette publique de 2000 milliards d’euros (soit un an de PIB)
–  Un déficit public annuel de plus de 4 %
–  6 millions de chômeurs, dont 25 % des jeunes de – de 25 ans,
– Une administration pléthorique (5,5 millions de fonctionnaires), corporatiste, souvent sclérosée, hostile à toute réforme et engluée dans un millefeuille administratif (UE, Etat, Régions, Départements, Cantons, Intercommunalité, Communes…)
– Malgré 1,2 millions de fonctionnaires à l’Education Nationale, un appareil éducatif contre-performant (voir la dernière étude PISA de l’OCDE).
– 700 faillites d’entreprises par jour (une faillite toutes les 2 minutes)
–  Après 3 % en 2011, un taux de croissance économique quasi nul : 1,5 % en 2012, 1 % en 2013 et moins de 1% prévu en 2014.                                                                                                                             – Un taux de prélèvements obligatoires finançant le « train de vie de l’Etat », proche de de 57 %, soit l’un des plus élevées au monde ! Le salarié français ne commence à travailler pour lui-même et sa famille que le 26 juillet (appelé ironiquement « jour de libération fiscale »)….
– 877 parlementaires (577 députés et 300 sénateurs) pour une population de 65 millions d’habitants. A comparer avec les 785 parlementaires des USA (435 représentants et 350 sénateurs) pour une population de 311 millions d’habitants (près de 5 fois supérieure).
– Un régime de retraite en quasi-faillite, mais des « régimes spéciaux » somptuaires et jamais remis en cause sous la pression des syndicats corporatistes qui ruinent la France.
– Une injustice flagrante entre les retraites du secteur privé (calculées sur les 25 meilleures années) et les pensions du secteur public (80 % du salaire des 6 derniers mois). En n’oubliant pas que les retraites privées sont financées par les salariés privés actifs, et les pensions publiques par l’impôt !
– Le « complément de retraite » (ASPA) pouvant aller jusqu’à 800 € accordé à partir de 65 ans aux retraités les plus nécessiteux, octroyé aussi aux étrangers n’ayant jamais cotisé, à condition  qu’ils aient vécu en France depuis plus de 10 ans….                                                                                   – Un système social à bout de souffle et proche du dépôt de bilan, avec 17 milliards de déficit pour notre Assurance maladie, mais une AME (Aide Médicale d’Etat) destinée aux « réfugiés » qui coûte 1 milliard d’euros par an, financés par de l’emprunt…

Pendant les 2 premières années de son quinquennat, Hollande a fait voter 80 taxes nouvelles, n’a pas réduit la dépense publique. Il a même au contraire créé de nouveaux postes de fonctionnaires d’Etat (notamment à l’Education Nationale), obéissant à un réflexe clientéliste auquel les Socialistes nous ont habitués.

Hollande n’a même pas, à sa décharge, le fait d’avoir dû affronter, comme son prédécesseur, une crise mondiale sans précédent depuis « la grande crise des années trente », et d’avoir dû, pour éviter l’effondrement du système bancaire et financier français, injecter massivement l’argent de l’Etat, que depuis les Banques ont remboursé avec intérêts. De l’argent que l’Etat n’avait pas et qu’il a dû emprunter, creusant un peu plus la dette de la France….

Hollande entrera dans l’Histoire en scooter, casqué, et restera dans les mémoires, le Président du « mariage pour tous » et des 75% d’imposition pour les « hauts revenus » ….

Après cela, comment s’étonner encore que les capitaux fuient ce pays et s’enfuient vers des horizons où les « entrepreneurs » se sentent plus en sécurité ??? Que l’évasion fiscale soit devenue un sport national ??? Que le goût d’entreprendre de notre jeunesse soit tenté d’aller s’épanouir ailleurs , et qu’un tiers des jeunes actifs envisagent de quitter leur pays ???

Comment s’étonner que la crédibilité européenne de la France soit au plus bas, devant notre incapacité viscérale à tenir nos engagements ????

A tout cela, notre classe politique semble demeurer insensible. Préoccupée seulement de la conservation du pouvoir, par les uns et de sa conquête par les autres. Entièrement mobilisée dans des combats de chefs, ou dans des luttes de clans et des joutes idéologiques qui exaspèrent les Français.

On ne voit pas, à cette heure, lequel de tous ces agités du monde politique pourra émerger de ce « bazar » et se hisser à un niveau « d’Homme d’Etat » capable de redresser la barre du navire France en proposant un cap qui rassure un équipage complètement déboussolé.

Mourir pour l’Ukraine ???


Choc« Le ver est dans le fruit. « 

Suite de  :   https://berdepas.wordpress.com/2014/08/18/qui-raze-poutine/

C’est un monde dangereux qu’à 81 ans, j’ai le sentiment de devoir léguer à mes enfants et petits enfants. Le regard que je porte sur ce nouvel état du monde ne m’inspire pas l’optimisme.
Car j’appartiens aux « survivants » de ceux qui ont connu la « dernière » guerre mondiale, qui à 20 ans ont dû aller combattre dans les Aurès, et qui ont participé, sans jamais mesurer leurs efforts ni leurs heures de travail, à une époque où les 35 heures n’existaient pas, pour la « reconstruction » du pays, puis au cours des  » 30 glorieuses », pour, à force de travail, se reconstruire un avenir .
La génération qui a suivi la mienne n’a jamais connu la guerre, mais, après avoir pris goût à la prospérité elle a vu le pays s’enfoncer dans une « crise chronique » qui dure maintenant depuis 30 ans. Les 30 « piteuses », et leur cortège de souffrances infligées à ceux qui ont été confrontés au chômage, ou à la précarité, à l’instabilité et à l’absence de perspectives. Et pour ceux qui ont réussi à préserver leur emploi, l’angoisse permanente et la peur de le perdre. Qu’en sera-t-il de la génération suivante, celle de mes petits enfants ???
La France semble prise dans un tourbillon d’incohérences. Mal gouvernée par une génération de politiciens plus préoccupés de leur réélection prochaine que de l’avenir du pays, elle ressemble à un navire sans capitaine, sans boussole et sans cap.
Les Français, en apparence résignés, semblent ne plus écouter, et encore moins entendre le discours d’une classe politique qui a fait du mensonge et des fausses promesses, une pratique courante qui leur a fait perdre tout crédit dans l’opinion, anesthésiée, en outre, par le « prêt-à-penser » médiatique qui les prive des informations et des analyses nécessaires à la compréhension du monde qui les entoure, dont on s’applique à minimiser ou à cacher les dangers.
Alors, dans ce contexte, quels sont les dangers qui nous menacent le plus et qui risquent d’entraîner les générations futures dans des conflits aux quels elles n’auront pas été préparées ???
A l’occasion de la sortie récente d’un livre passionnant, dont je conseille vivement la lecture, intitulé « Le Choc des Empires », dont les thèses ne sont pas sans rappeler celles du « Choc des Civilisations » de Huttington, le journaliste et économiste Jean-Michel Quatrepoint nous livre, dans « le Figaro », quelques réflexions (pessimistes) sur le futur proche.
Jean-Michel Quatrepoint a travaillé au journal Le Monde pendant onze ans, puis a dirigé les rédactions de l’Agefi, de La Tribune et du Nouvel Économiste avant d’animer, quinze années durant, La Lettre A. Il a publié un premier livre qui annonçait en 2008 la « Crise globale ».

Il a depuis publié un autre livre en 2011 «Mourir pour le Yuan? Comment éviter une guerre mondiale ». Car le risque de guerre mondiale existe. Il flotte sur la planète, et pourrait bien ressembler, dans l’esprit de quelques inconscients, comme « la » solution à la crise.

C’est un des rares journalistes de sa génération à aborder, avec lucidité, les questions qui fâchent nos « zélites »…
A la question : « Dans Le choc des Empires, vous décrivez notamment les circonstances qui ont mené à la seconde guerre mondiale. Existe-t-il un risque d’escalade similaire aujourd’hui? Il répond ( je cite ) :

«J’ai le sentiment que les dirigeants des grandes puissances mondiales ne maîtrisent plus vraiment le système. A partir de ce moment-là, la machine peut déraper. Au Proche-Orient, le risque d’escalade est faible car le Califat ne dispose pas de fusées. Par ailleurs, la diplomatie américaine commence à comprendre que l’Iran peut être un pôle de stabilisation et devrait donc jouer la carte chiite face aux wahabites saoudiens et aux islamistes du Califat.
Ni les Américains, ni les Russes n’ont intérêt à l’escalade, mais le risque est que ces groupes bruts de décoffrage leur échappent. Si les forces ukrainiennes se livrent à des nettoyages ethniques dans la région des pro-russes, Poutine ne pourra pas laisser faire.
En Ukraine, la situation est plus incertaine car l’affrontement entre la Russie et les Etats-Unis se fait par personnes interposées: les pro-russes d’un côté et de l’autre côté la garde nationale ukrainienne plutôt peuplée d’extrémistes de droites. Ni les Américains, ni les Russes n’ont intérêt à l’escalade, mais le risque est que ces groupes bruts de décoffrage leur échappent. Si les forces ukrainiennes se livrent à des nettoyages ethniques dans la région des pro-russes, Poutine ne pourra pas laisser faire. Il faut que les Américains soient suffisamment responsables pour faire pression sur les Ukrainiens. De la même façon, les pro-russes doivent accepter d’abandonner leur autonomie. C’est un jeu délicat qui peut déraper à tout moment. Pour éviter cela, il faut aussi que les Européens jouent leur propre jeu et non celui des Américains. » (Fin de citation).

Le risque est grand, en effet, d’un « dérapage incontrôlé » de ce conflit, dans lequel l’Europe a pêché par imprudence en emboîtant, sans réfléchir, le pas aux Américains.

Dans le même entretien, il évoque les dangers auxquels nous nous exposons au Moyen-Orient. Je cite :

«Oui, le Califat progresse car il a su surfer sur les erreurs des Américains qui après avoir semé le désordre en Irak sont partis sans en assumer les conséquences. Leur principale faute est d’avoir voulu détruire l’armée irakienne alors qu’il aurait fallu garder l’ossature du régime après la chute de Saddam Hussein.

Ils ont d’ailleurs failli faire la même erreur en France en 1944 en voulant installer une monnaie d’occupation et une administration américaine. C’est le général de Gaulle qui a réussi à éviter cela, notamment en gardant en place une partie de l’administration française de Vichy. C’était la seule à être capable de faire tourner la machine étatique et il fallait éviter deux écueils: celui des communistes et celui des américains.

Déjà, la France devait jouer entre les Russes et les Américains. Aujourd’hui, si l’Europe est inféodé aux Etats-Unis, elle sera vassalisée et n’existera plus.( Fin de citation ).

Question : Si la France a eu raison en 2003 de s’opposer à la guerre en Irak, ne faut-il pas intervenir aujourd’hui pour barrer la route au Califat et protéger les chrétiens d’Orient?

La vraie question serait plutôt: «Qui en a les moyens?».
Pas l’armée française qui est dans un état de déliquescence avancée. Avec ce que nous avons mis en place au Mali et en Centre-Afrique, nous n’avons plus de capacité de projection. A force de réduire depuis vingt ans le budget de la défense, il ne reste plus rien. Fait rarissime depuis des décennies, les quatre chefs d’Etat-major ont même mis leur démission dans la balance lorsqu’il était question de raboter encore un peu plus la loi de programmation militaire
Aujourd’hui, les Américains sont les seuls à être capables d’envoyer des troupes au sol. Mais Barack Obama ne le fera pas car l’opinion publique ne l’acceptera pas. Les Américains ne veulent plus faire la guerre avec des GI’s. Désormais, l’Amérique fait la guerre avec des drones à travers des frappes ciblées. Elle mène également une guerre idéologique et économique et utilise des abcès de fixation tel que l’Ukraine pour contrer ses adversaires, mais n’envoie plus de soldats sur le terrain. Le problème, c’est que les islamistes l’ont compris et progressent eux au sol. Entre un américain et un islamiste, l’irakien risque de choisir l’islamiste qui a l’avantage d’être sur place et de connaître la population ».(Fin de citation).

Cela donne à réfléchir.

On retrouve là des paramètres qui ont prévalu dans l’évaluation des risques à la veille de la seconde guerre mondiale :
Une gauche au pouvoir, plus préoccupée de répondre au désir jamais satisfait de bien-être des Français que de la défense du pays, une pression sociale qui tire sans cesse le pays vers le bas, des politiciens « pacifistes » au discours lénifiant d’un côté, et des « va-t-en guerre »imprudents de l’autre, et enfin, un aveuglement général et obstiné face aux menaces qui se profilent. Une armée française affaiblie par des coupes de crédits imposés par la croissance non maîtrisée des dépenses sociales dont une grande part va dans l’assistanat… Tout contribue au climat défaitiste qui envahit le pays aujourd’hui….

Face à tout cela, je me dis, au soir de ma vie, que les Français devraient se préoccuper un peu plus de l’avenir de la France et moins de leur bien-être immédiat.
Car sans avenir pour la France il y a peu de perspectives d’avenir pour les Français.

Les Fenecs sont qualifiés….


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http://www.algerie-focus.com/blog/2013/11/revue-de-presse-video-le-drapeau-algerien-hisse-sur-le-fronton-de-la-mairie-de-toulouse/

Ce que les médias français complètement tétanisés par la crainte d’être traités de racistes se sont bien gardés de vous montrer : la Presse algérienne avec un soupçon d’ironie s’est réjouie de la qualification de l’Algérie pour le Mondial du Brésil, et n’a pas manqué l’occasion de montrer les images de la liesse du « peuple algérien de France »…..

A Toulouse, ville dont la Municipalité socialiste a toujours fait preuve d’une complaisance sans limite à l’égard des populations immigrées du Maghreb, la joie « débordante »des Algériens s’est exprimée par un geste symbolique.

A la Mairie de Toulouse, on a remplacé le Drapeau tricolore par le drapeau algérien, sous le regard passif des « Forces de l’Ordre »(!!!) que l’on a connues bien plus agressives dans des manifestations récentes…..

Après cela, il y aura encore des « zozos » pour être révoltés quand des Français éprouvent le besoin provocateur de chanter, sur l’air des lampions :

« On est chez nous, on est chez nous, on est chez nous…. »

Fort heureusement, la fête des Beurs de Toulouse, n’a pas eu les conséquences dramatiques provoquées par l’hystérie collective qui s’est emparée des Algériens en Algérie à la suite de la victoire qualificative de l’Algérie sur le…Burkina-Faso !!!

http://www.france24.com/fr/20131120-accidents-mortels-qualification-algerie-mondial-2014-football

On tremble à l’idée d’une confrontation France-Algérie au Brésil, quel qu’en soit le résultat !!!

http://www.elwatan.com//actualite/19-morts-pour-feter-le-mondial-apres-la-joie-le-deuil-22-11-2013-235886_109.php

Tout était Footu, sauf l’Honneur !!!


ane-rire

Pour être tout à fait honnête, ce billet n’est pas celui que j’avais en tête d’écrire avant le match d’hier soir.

Car comme de très nombreux Français, je ne croyais plus cette « équipe » de « branquignols » capable de se dépasser pour atteindre un objectif qui ferait rêver n’importe quel pratiquant de ce beau sport : participer avec l’élite du Football mondial, à une Coupe du Monde, au Brésil, le pays où le Football est roi.

Car tout laissait penser qu’il n’y avait pas grand chose à en espérer : j’avais le sentiment que rien n’avait de prise sur ces mules du sport.

 Ni les critiques justifiées qui ont poursuivi cette équipe fantôme, ni les encouragements venus de tous les horizons du pays, de ceux qui croient que les « bourricots grimpent aux arbres » !!!

« Sur le papier », nous avons l’une des meilleures équipes du monde. C’est eux qui le disent…

Mais sur le terrain, nous n’avions qu’une équipe sans relief, qui ne faisait plus trembler, même les adversaires les plus modestes.

Alors les commentateurs sportifs s’interrogaient.

Pourquoi la « mayonnaise » de cette équipe ne prend-elle pas ???

Pourquoi ces joueurs qui opèrent dans les plus grands clubs européens, ceux qui constituent le gratin du football de la planète, ces joueurs habitués à des rencontres de haut niveau, à affronter des défis aux enjeux décisifs, dans les compétitions européennes, étaient-ils incapables d’échapper au ridicule face à des équipes composées d’obscurs, mais courageux footballeurs ???

Pourquoi étaient-ils été incapables de battre des équipes modestes, mais  qui étaient capables d’aller jusqu’au bout de leurs forces pour vaincre ???

Pour moi l’explication était évidente.

La Fédération française de Football est composée d’une « camarilla » d’ anciens profs d’éducation physique à la retraite, qui vit sur ce fromage opulent, qui brasse des sommes fabuleuses provenant de la « générosité » de sponsorts, et de celles, extravagantes, provenant des droits de retransmissions télévisées, que justifiait plus ou moins, jusqu’ici, l’engouement populaire que suscite ce beau sport.

 Dans le panier de crabes qui se dispute les retombées de ce pactole, en termes de voyages planétaires, de réceptions dans les meilleurs hôtels, de participation à des Assemblées, à des « boards » qui manipulent des sommes colossales, où les soupçons de vénalité et de corruption sont monnaie courante, quelques « pseudo-humanistes »défenseurs démagogues de « valeurs universelles », des dirigeants influents, aux convictions douteuses, font la Loi, et imposent leur conception du sport de haut niveau à la piétaille de ceux qui vivent des miettes de ses retombées financières….

A leurs yeux, la sélection nationale ne doit pas être la sélection des meilleurs joueurs issus du championnat national, et, parmi ces joueurs, de ceux qui sont exemplaires par leur état d’esprit et par leur comportement sportif.

Peu importait, jusqu’ici pour « l’équipe nationale », la fierté de porter le maillot bleu que des générations de grands joueurs ont porté avant eux et que des générations porteront après eux, et pour qui l’appartenance à l’équipe de France est la consécration d’une ambition, le couronnement d’une carrière.

Pour les dirigeants du Football français, ce qui était primordial c’était que la sélection nationale soit, avant tout, « à l’image de la France ».

Elle doit être le reflet de la « diversité » française: elle doit se concevoir dans le respect de la doxa ambiante qui place au dessus de toutes valeurs celles d’un attachement à une société »multiethnique » qui a sombré dans un « multiculturalisme » de confusion, qui lui fait perdre les repaires de sa propre culture .

Il faut bien admettre que sur ce point, c’était une réussite !!! L’équipe de France de Football est bien à l’image de la France actuelle. Hélas …..

Une France qui ne sait plus tellement quelles sont ses valeurs tant elle se donne du mal pour assimiler celles qui sont « venues d’ailleurs », une France qui doute de son identité tant celle-ci est sommée de se fondre dans celle des « nouveaux arrivants », une France qui n’a plus de vrai projet rassembleur, ni d’ambition collective tant elle est rongée par les égoïsmes catégoriels et le culte du « chacun pour soi »…..

Cohabitaient au sein de cette « équipe fantôme », des joueurs de talent, modestes et besogneux, et des gloires capricieuses, artificiellement fabriquées par des médias propagateurs de la doxa évoquée ci-dessus, qui vivent sur l’illusion entretenue que pour être forte, la France doit être nécessairement « Black, Blanc, Beur »…..

Or, pour « faire une équipe », il faut, avant tout, créer les conditions d’une homogénéité, d’une entente solidaire et fraternelle entre des joueurs qui ont la même ambition : faire triompher les couleurs du maillot qu’ils portent.

Cela suppose des valeurs partagées, un niveau d’éducation comparable, voire un « niveau culturel » compatible, pour entretenir les conditions d’une bonne communication entre joueurs.

Et ceci n’est pas une question de couleur de peau. Car comme l’a dit, fort Justement Didier Deschamps à ses joueurs, après le match, dans les vestaires, « cela se passe dans la tête ».

Il est évident que dans cette « équipe de France » cohabitent des personnalités qui n’ont rien en commun « dans leur tête ».

Les incidents de Krysna, de même que de nombreuses enquêtes journalistiques ont mis en évidence des incompatibilités entre des joueurs issus de la « diversité », élevés dans des « banlieues sensibles », et les autres joueurs « trop bien élevés » pour mériter le respect de leurs « partenaires ».

Ces incompatibilités ont généré des conflits qui rendaient impossible la recherche d’une unité, et de cette homogénéité de comportements qui doit caractériser une véritable « équipe ».

Facteur aggravant de cette absence d’homogénéité, le statut de « stars  » de certains joueurs qui gagnent dans leur club, des fortunes à côté desquelles les gains de ceux qui jouent dans des équipes françaises sont considérés par les « stars »du « bling-bling » comme peu valorisants.

Ce climat, mal perçu de l’extérieur, sauf de ceux qui sont familiers de ce milieu très fermé, a été longtemps couvert par le silence enveloppé dans la langue de bois des sélectionneurs qui considéraient à plus ou moins juste titre, que leur rôle était de « protéger les joueurs ».

Mais Didier Deschamps est un sélectionneur hors norme, après avoir été un grand joueur, de ceux qui ne baissent jamais les bras. Il n’a pas renoncé à transmettre sa « rage de vaincre »à ce que tout le monde considérait comme une « bande de mules » du foot.

Il a pris le risque de renouveler près de la moitié de l’équipe qui jouait hier soir. Il a probablement su trouver les mots pour exciter l’orgueil de ces enfants gâtés et probablement immatures, et susciter un réveil auquel plus personne ne croyait, à part quelques professionnels de l’optimisme .

Pour cela, il lui a fallu passer outre l’influence des dirigeants de la Fédération Français de Football évoquée plus haut, mais aussi, celle des « agents » des joueurs, dont certains abusent de leur influence pour exercer des pressions inopportunes, ainsi que celle des « sponsorts » qui « possèdent » certains joueurs sous contrat et qui influent sur leur sélection dans l’équipe nationale car celle-ci leur offre une « visibilité » qui rejaillit sur les marques qu’ils représentent.

Mais Deschamps a du caractère et il a su résister à toutes les pressions.

Hier soir, l’équipe de France qu’il a choisie a montré les qualités techniques qu’on lui connaissait et que personne ne lui a jamais contestée.

Mais elle a surtout montré des qualités morales, une volonté de gagner, une combativité, un engagement physique exceptionnels : ce , précisément, qui lui manquait jusqu’ici et qui nourrissait le « désamour » croissant de ses supporters.

Une large part du résultat, exceptionnel d’hier soir, revient donc à Didier Deschamps qui a su remettre ce groupe en ordre de marche, et lui redonner l’ambition d’une reconquête du statut de « grande Nation du Football » que la France a honoré dans un passé récent.

La tâche n’est pas insurmontable. En 1994, le Football français était au fond du trou. En 1998, la France devenait Championne du Monde.

Certes la route est longue, et cette Coupe du Monde sera férocement disputée, au Brésil. Ce que l’on attend de l’équipe de France, c’est qu’elle honore les couleurs qu’elle porte, et même si elle ne remporte pas cette coupe, qu’elle fasse « bonne figure » dans cette rude compétition.

Hollande: « grosse blague » ou « imposture » ???


HOLLANDE211

Hollande est-il toujours « le Président de tous les Français » ??? Et l’a-t-il même été un seul jour, depuis son élection ??? La « République exemplaire » est-elle devenue la « grosse blague » de « Monsieur Petite Blague » ????

La Gauche n’a cessé, pendant tout le quinquennat précédent, d’accuser Sarkozy d’être un Président « clivant », ce qui « justifiait », entre autres, selon ses détracteurs, la détestation dont il faisait l’objet dans le « peuple de Gauche ».

Hollande s’est fait élire en promettant aux Français de les conduire vers une « France apaisée ».

Or, chacun peut constater qu’après moins d’un an de « règne », Hollande a réussi à casser la France en deux blocs dont l’affrontement a pris une tournure dangereuse pour l’avenir de la République.

D’un côté le « peuple de Gauche », affamé de Justice ( sans que l’on sache très bien de quelle sorte de Justice il s’agit ), angoissé par la menace d’une précarité que la  France n’avait jamais connue jusqu’ici, un « peuple de Gauche » qui sent venir la fin d’un « Etat Providence », et qui découvre que le « socialisme » n’est plus en mesure d’assumer la fonction qui lui est historiquement dévolue, celle de « redistribuer » les richesses, au nom de « l’égalité » et de principes moraux. Ces  principes mêmes  qui sont trahis par ceux qui s’en prévalaient jusqu’ici, pour donner aux autres des leçons de civisme et de probité.

De l’autre, un « peuple de Droite », qui ronge son frein, dans la colère, qui se sent méprisé par ceux qui sont au pouvoir, et qui assiste, furieux, à la remise en question de principes fondamentaux qui régissent depuis toujours nos sociétés, et sur lesquels reposait notre « pacte social »: les principes de l’organisation de la Famille, du Mariage, de la Filiation, ceux de la protection de la propriété privée qui sont à l’origine de notre Code Civil.

Tout cela est ébranlé, par une Gauche qui non seulement n’est pas majoritaire dans le pays, mais qui par démagogie, légifère sous la pression de groupes minoritaires.

Un peuple de Droite qui assiste à l’effondrement de l’écosystème dans lequel évolue l’Entreprise, à la fuite des cerveaux et des capitaux, la raréfaction inquiétante du nombre des entrepreneurs, à la multiplication des fermetures d’usines, qui constate la chute vertigineuse de la compétitivité des Entreprises qui parviennent difficilement à  survivre, écrasées par les charges que fait peser sur elles un « Etat Glouton », incapable de se réformer, et encore moins de réduire son train de vie.

Un « peuple de Droite » qui a le sentiment d’être « taillable et corvéable à merci », pour permettre à un nombre croissant d’assistés de vivre aux crochets d’un Etat en faillite. L’assistanat étant devenu pour certains, un nouveau mode de vie…..

Hollande a tenté de faire diversion, en détournant la colère du peuple vers « les riches ». Cette manoeuvre a agi comme « un fusil à un seul coup », et son effet est en train de s’effondrer après l’affaire Cahuzac, qui porte atteinte à la crédibilité de son discours moralisateur.

Bien pire encore, avec le fusil de « l’anathème contre « les riches », Hollande est en train de se tirer une balle dans le pied.

Car les dispositions envisagées pour rétablir une soit-disant « moralisation de la vie publique », dont, entre autres, la publication des patrimoines des élites de la Nation, va révéler qu’il y a, sans doute , dans la représentation nationale, presque autant de riches à Gauche qu’à Droite.

Les Français vont découvrir, que parmi ceux qui nous gouvernent et qui ne sont pas « riches », il en est qui possèdent des privilèges rares aujourd’hui : ceux que confère l’appartenance à la « Fonction Publique », avec ses emplois garantis à vie, et ses avantages, en matière de droits à la retraite. 

Ils vont découvrir qu’il en coûte peu à un Lionel Jospin, par exemple, de se retirer de la Politique, puisqu’il « réintègrera » son Administration d’origine, les « Affaires Etrangères », avec l’un des grades les plus élevés, son « avancement » s’étant poursuivi pendant la parenthèse consacrée à la Politique. L’actuel Président socialiste de l’Assemblée Nationale peut perdre son poste sans grand risque puisqu’il vient d’être intégré à l’Administration préfectorale en tant que « super-Préfet »….etc…..

Comment une France qui n’est gouvernée, depuis des lustres, que par des Fonctionnaires, peut-elle « aimer » ses Entreprises, et ceux qui gagnent de l’agent en prenant chaque jour, des risques sur leurs biens personnels ???

Jusqu’ici, la « Gauche caviar » n’avait jamais accepté d’assumer son statut social. La Gauche « bobo- gaucho »a toujours cru pouvoir masquer la réalité de son confort social, en hurlant plus fort que « les pauvres », en parlant en leur nom, et en couvrant la voix de ceux qui savent réellement ce qu’est la misère.

On s’achemine vers l’explosion d’un climat détestable, où le voyeurisme va réveiller des sentiments qui jusqu’ici sommeillent dans le coeur des Français, et qui se réveillent chaque fois que l’unité du pays est menacée. Notre Histoire est, hélas, trop riche d’épisodes qui se sont terminées en tragédies…..

En fait, ce contre quoi se débat Hollande, c’est l’imposture de son élection.

 Une élection qu’il a remportée sur la base d’un programme qui se révèle irréaliste et sur des promesses mensongères.

Une élection qu’il a remportée, grâce à la « trahison » d’un François Bayrou, grâce aux voix du Front National, qui risque de sortir vainqueur de l’épreuve que vivent les Français, grâce, aussi, à un nombre record d’abstentions: il suffit d’additionner les voix du Front National qui sont allées sur sa candidature, au nombre des abstentions pour vérifier que l’électorat de Hollande était minoritaire.

 Mais pardessus tout, Hollande a été élu grâce au pilonnage orchestré sur la personnalité de Nicolas Sarkozy, pendant toute la durée de son quinquennat.

En fait, Hollande n’a pas de réelle majorité pour gouverner, pas plus qu’il n’a de consensus majoritaire dans le pays.

Et si François Hollande n’était rien de plus que le négatif de Nicolas Sarkozy ???