Les mensonges et les malentendus.


La vie politique française a été tissée de mensonges, qui ont conduit à de tragiques malentendus…. C’était vrai hier, ça reste vrai aujourd’hui !!!

 Nous savons maintenant quel est  le résultat du scrutin de Brignoles.

Certes, il faut ramener ses conséquences, à leurs justes proportions. Il ne s’agit que d’une élection cantonale partielle, et il serait imprudent d’interpréter son résultat en lui donnant trop vite, une signification nationale.

A droite comme à gauche, on s’agite cependant, pour tenter d’endiguer la vague « populiste » qui monte en France, comme d’ailleurs, dans beaucoup de pays européens.

Mais le recours à une réthorique éculée ne changera rien.

Si après tant d’année de « matraquage »médiatique, de vaines tentatives de « diabolisation », le Front National dispose encore, en France, d’une telle audience, c’est que quelque chose ne colle plus dans le discours des partis, de Droite comme de Gauche.

Il est tout de même étonnant que nos « élites » ne soient  pas capables de se poser la seule question qui vaille: « qu’est-ce qui ne colle pas dans notre discours ??? qu’est-ce qui fait que le peuple ne nous entend plus ??? ».

On a envie de répondre (à la question que ces élites ne se posent même pas) : « le peuple ne vous entend pas, parce qu’il ne vous écoute même plus » !!! ».

Qui n’a pas éprouvé un sentiment de malaise, l’autre soir, lors de l’émission de France 2, au cours de laquelle, Jean-François Coppé a été confronté à une femme en colère, confrontée, elle, à sa condition de chômeuse sans espoir et sans perspective ???

Certes, le malaise était accentué par la véhémence des interpellations de cette femme ( qui manifestement avait « préparé son coup »avec les promoteurs de l’émission ).

Mais ce malaise trouvait également sa source dans l’embarras de l’homme politique, désemparé, ne sachant quoi répondre en face d’une situation vécue, si ce n’est par des pirouettes verbales, des phrases « formatées » qui n’avaient aucune prise sur celle qui lui faisait face.

En fait, nous avions la démonstration vivante de l’existence de deux mondes qui sont face à face, mais qui s’ignorent tragiquement.

Coppé était pris au dépourvu parce que cette femme le plaçait en face de ses contradictions, et il devenait évident qu’un Jean-François Coppé ne peut, en rien, ressentir ce que cette femme voulait exprimer, tout simplement parce qu’il s’agissait d’un dialogue entre deux êtres qui n’appartiennent pas au même monde.

Je m’interroge depuis longtemps sur la source de ce malentendement, qui ne semble pas perturber la classe politique française.

L’une des explications tient au fait, selon moi, que les politiciens français se sont, au fil du temps, convaincus que leur mission n’est pas d’écouter le peuple qu’ils sont chargés de représenter démocratiquement dans les Institutions de la République, mais de suivre un autre chemin, en montrant la voie au peuple qui rechigne à les suivre, un chemin dont ils sont seuls à savoir où il mène, car eux, sont « inspirés »par de fortes et « nobles » convictions, et par un conditionnement idéologique qui commence à l’ENA, et au quel « le peuple » n’entend rien.

Car « le peuple » s’est convaincu que la seule chose qui compte pour ces « élites », c’est d’exister, de se reproduire,…. et surtout d’être réélues.

C’est dans cette explication que l’on peut trouver la source du dédain avec lequel ces mêmes politiciens évoquent « le populisme » au point d’avoir oublié le sens premier de ce mot, tel que le définit le « Petit  Robert ».

Je cite: « Populisme, école littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme, la vie des gens du peuple ». (Fin de citation ).

Nos politiciens, de Droite comme de Gauche, après s’être installés dans le confort d’un « déni de réalité » surréaliste, souvent dénoncé sur ce blog, ont perdu tout contact avec le « réalisme » de « la vie des gens du peuple« .

Le message de cette femme en colère, exprimait une immense détresse, ressentie par une large fraction du peuple français, qui pense que la classe politique sous-estime la profondeur de la crise, ou s’efforce d’en minimiser la gravité, pour tenter de masquer son impuissance.

Souvenons-nous de la phrase célèbre et malheureuse de Mitterrand  » Nous avons tout essayé« …

Prenons, pour exemple, le problème de l’immigration dont s’est emparé le Front National, pour en dénoncer les conséquences pernicieuses sur la cohésion de la société française.

Nos hommes politiques, de Droite comme de Gauche n’ont cessé, depuis plus de quarante ans,  de mentir aux Français, qui ont le sentiment d’être pris pour « des billes ».

Car le peuple voit bien, parce qu’il les vit tous les jours, quelles sont les conséquences, sur sa sécurité, sur son cadre de vie, sur les valeurs républicaines aux quelles il reste attaché, et sur la cohésion nationale, d’une immigration non maîtrisée, d’une intégration définitivement vouée à l’échec et de l’affirmation arrogante d’un communautarisme dont personne ne sait comment l’enrayer. (1)

Il y a d’abord eu, les immigrants venus en France pour travailler, et qui ont participé à la reconstruction du pays dans l’après-guerre. Ceux-là, personne n’a jamais contesté leur droit à rester en France, même si cela n’était pas inscrit dans le contrat initial de leur arrivée dans notre pays. On ne pouvait décemment pas les « mettre dehors ». Soit.

Puis, il y a eu, à la fin de la guerre d’Algérie, de nouveaux contingents d’immigrants, parmi lesquels, les « Harkis », dont l’accueil, comparé à celui dont bénéficient les vagues actuelles d’immigrants, devrait être la honte de la France et des Français.

Nul ne pouvait – mis à part quelques gaullistes attardés – contester la nécessité de leur accueil, même si cet accueil s’est limité honteusement à celui de campements entourés de barbelés….. Soit.

La vague suivante a été celle de ceux qui fuyaient la situation de nos anciennes colonies, abandonnées à leur destin par la France: combien de Français se sont posée la même question: « que viennent-ils faire en France maintenant qu’ils ont conquis l’indépendance de leur pays, et la maîtrise de richesses dont on les avait frustrés ??? ».

Parmi ces derniers, combien d’anciens combattants du FLN qui avaient pris les armes contre la France, et dont certains avaient du sang français sur les mains !!!

Que venaient-ils faire en France où certains, à l’abri de leur double nationalité vivent en paix, en continuant de dénigrer le pays qui les a accueilli ???

Puis, pour plaire à ceux qui s’étaient établis en France pour y trouver du travail, il y a eu l’idée géniale du « regroupement familial ». Car à partir de ce moment, les immigrants devenus Français entre temps, sont devenus une clientèle électorale qu’il s’agissait de « flatter » pour en accaparer les voix.

A cette époque, explosent les problèmes d’insécurité qui font fuir les « Français de souche » des cités de banlieues. Des problèmes que la Gauche, sous Jospin, s’efforce de nier, en reprochant au « peuple » d’exprimer un « sentiment d’insécurité » qui ne correspondait pas à la réalité perçue par les « élites » politiques…..alors même que chacun savait, mais il n’était pas permis de le dénoncer, que les deux tiers des prisonniers qui occupent nos prisons sont issus de ces immigrations successives…

Puis, il y a eu une nouvelle vague, « justifiée » par la guerre civile qu’a connue l’Algérie dans les années 90, une guerre civile qui a fait plus de victimes algériennes que n’en avait fait la terrible guerre d’Algérie. Les « réfugiés politiques » ont afflué à leur tour…

Le discours « politiquement correct » considérait que la France, terre d’accueil, depuis toujours, des réfugiés politiques de toutes origines, ne pouvait fermer ses portes à ces nouveaux arrivants.

En même temps, le discours « politiquement correct » interdisait – sous peine d’être qualifié de « racistes », – l’injure suprême – de s’interroger sur les risques et les conséquences d’une « islamisation rampante » de la France, que le « bon peuple » dénonçait, sans que nos politiciens entende sa voix.

Car, hélas, pour le « bon peuple », la seule voix qui parvenait à se faire entendre était celle du Front National dont la diabolisation était alors à son comble.

Puis il y a eu, les vagues successives, et qui n’en finissent plus, de l’immigration « organisée » par des trafiquants de chair humaine, qui profitant de « l’appel d’air » constitué par le « modèle social français »… (« que le monde entier nous envie »)…, a fait de l’immigration clandestine un business à milliards d’euros, qui atteint aujourd’hui des sommets, depuis l’éclosion en chaîne des « Printemps Arabes » qui devaient débarrasser les Arabes du joug de leurs dictatures inamovibles.

Une « libération » qui les fait fuir en masse de leurs pays menacés par un fondamentalisme cruel, prévisible, mais que notre classe politique, aveuglée par « les Lumières » de ses « convictions », n’a pas vu arriver.

J’arrête là mon propos, pour ne pas trop « charger la barque »…

L’immigration !!! Voilà un domaine où le discours politique n’a plus aucune crédibilité dans le peuple, qui flaire là, une escroquerie monstrueuse, de la part d’une classe politique qui n’a cessé de mentir, à Droite comme à Gauche, avec des arrières-pensées électoralistes auxquelles le « bon peuple » est totalement étranger.

Le « peuple » ne supporte plus que soit considérée comme islamophobe toute mesure qui entend soumettre les immigrés aux lois de la République. Sous prétexte de lutter contre le racisme anti-musulman, le peuple républicain constate que, par faiblesse, nos « élites »sont prêtes à céder et à soumettre  la République aux exigences de l’islam.

Nos « élites » par crainte d’être taxées d’islamophobie ont la tentation de plus en plus apparente de renoncer à l’exigence du respect de nos règles et de nos valeurs. La Laïcité est en train de devenir un boulet pour ceux qui sont prêts à tout céder devant les assauts de l’Islam, pour gagner quelques voix à la prochaine élection….

C’est ainsi qu’à Brignoles, comme ailleurs, l’inconscience, la lâcheté, la légèreté, le cynisme de la classe politique française, a ouvert un boulevard au « Populisme », et que le Front National, malgré la nullité de son programme économique, s’est arrogé la quasi-exclusivité de l’expression populaire.

Ce que nos élites appellent « le populisme », ce n’est rien d’autre qu’un sursaut du peuple qui veut reprendre son destin en mains.

Car « le peuple » a compris depuis longtemps que ce n’est pas parce que Mme Le Pen dit qu’il fait nuit après le coucher du soleil, que l’on doit croire ceux qui prétendent que l’on est encore en plein jour à minuit…

Nous sommes à la veille d’une très grave crise politique: la France vit actuellement sur de tragiques malentendus.

Non seulement une fraction grandissante du peuple ne se sent plus représentée dans nos Institutions, non seulement la majorité qui nous gouverne est devenue minoritaire dans l’opinion, mais elle est décrédibilisée par des « couacs » qui affaiblissent, dans l’opinion, l’autorité du président de la République et celle du chef du gouvernement.

Le mensonge ne paie plus.   

(1) Pour en être convaincus, lisez ces deux ouvrages remarquablement bien documentés:

« Islam, l’épreuve française », d’Elisabeth Schemla qui a été Rédactrice en Chef du Nouvel Observateur, et Directrice Adjointe de l’Express. Pas suspecte d’appartenir à « l’Extrême-Droite »….

 » Assimilation, la fin du modèle français » de Michèle Tribalat, Directrice de recherches à l’Institut National d’Etudes Démographiques. Une scientifique qui n’a pas peur d’affronter les foudres de nos ayatolahs de la pensée correcte.

Vous constaterez que mon propos n’a rien d’excessif…..

La République des « ni-ni »…..


République

L’hypocrisie des Socialistes, qui est dans la tradition de ce Parti,- qui n’en a pas le monopôle -, est en train d’atteindre des sommets.

L’approche des élections communales, puis des européennes, ainsi que la perspective d’une déroute possible, leur fait perdre le sens de la mesure, et même, par moments celui du « bon sens ».

Passons sur l’épisode comique, au cours duquel leur « Premier Secrétaire », tel un âne bâté, traite ceux qui,dans l’opposition, ont commis l’impertinence de mettre en doute l’opportunité d’une intervention militaire de la France dans le guêpier syrien, de « munichois », ce qui est une manière de se « tirer une balle dans le pied », en rappelant aux Français qui ont la mémoire courte, une des pages les moins « glorieuses » du « cartel des Gauches ». (Cf. mon billet sur: https://berdepas.wordpress.com/2013/09/02/munichois/)

L’indéchiffrable Fillon vient de leur offrir une nouvelle occasion de s’illustrer, dans le débat politique, en étalant les preuves de leur sectarisme stupide.

En tirant à boulets rouges sur tout ceux qui considèrent que ce n’est pas parce que Marine Le Pen raconte trop souvent des sottises en matière d’économie qu’il est intelligent politiquement, de toiser, comme s’ils étaient des crétins, dont les idées fleurent le « nauséabond », et dont la compagnie est peu fréquentable, tous ceux qui sont tentés de voter pour le Front National, histoire de botter les fesses de ceux qui gouvernent ce pays à partir des salons parisiens.

Aveuglés par ce sectarisme, les socialistes, qui refusent d’admettre la réalité de la désillusion de leur électorat, qui, à son tour, se tourne vers le Front National, se tirent une nouvelle balle dans le pied.

Car tous ces gens représentent une fraction de moins en moins méprisable du peuple français, et sont tout aussi « fréquentables » que ceux qui votent pour une extrême gauche dont l’horloge s’est arrêtée au XIX ème siècle, l’extrême gauche la plus nuisible aux intérêts de la France, la plus folklorique, la plus sectaire, la plus anti-démocratique de tous les partis de Gauche recensés dans le monde occidental.

On peut en effet reprocher à Le Pen père, des excès de langage, des dérapages choquants, des amitiés et des relations « moralement » condamnables, avec  des dictateurs arabes. Mais que ceux qui n’en ont jamais eu lui jettent la première pierre !!!

Cela ne fait pas pour autant, de ceux qui votent pour un Parti qui défend, par ailleurs, des valeurs partagées par de nombreux français et qui jusqu’ici a toujours respecté les Lois de la République, des « fascistes », des « racistes », des « xénophobes », et que sais-je encore….

A moins que l’on ne considère comme des « bolcheviks », des « staliniens », des « héritiers » de ceux qui soutenaient le « Pacte germano-soviétique », « des ennemis » d’une Vème République qu’ils remplaceraient volontiers par une « République Populaire » tous ces « militants » d’un autre âge que « fréquentent » sans scrupule les Socialistes.

Car il est devenu de plus en plus difficile de faire passer pour des « patriotes » visionnaires, ceux qui ont voté pour Mélenchon, le bateleur d’estrades qui considère que Castro n’était pas un dictateur, qui justifie l’invasion du Tibet par la Chine de Mao et la destruction de la culture tibétaine pour ne plus voir ces « moines à chapeaux pointus (sic) », qui admirait un Hugo Chavez , ou qui, en matière économique défend des idées empruntées à la Bible du marxisme ou du trotskisme….

Alors, ne »renvoyons pas dos à dos » le Front National et le Parti Socialiste. Certes !!!

Mais ne nous privons pas de renvoyer parmi les « infréquentables » tous ceux qui, à Droite comme à Gauche sont de VRAIS ennemis de la République et de la France.

C’est cela qui est conforme au « Pacte Républicain ».

Le reste n’est que gesticulations partisanes, et sans intérêt.

Le Peuple français est un peuple majeur, qui possède une mémoire historique et une culture politique qui constituent sa meilleure défense contre l’hypocrisie de ceux qui prétendent l’enfermer dans des opinions aussi sectaires que contestables.

Tout les discours politiciens, de Droite comme de Gauche, relayés par des médias complaisants, pour ne pas dire « complices », qui sont destinés à orienter le vote des Français, sont devenus des discours illusoires.

Les Français, de mieux en mieux informés, par le canal d’internet et par les réseaux sociaux décideront de leur vote, en toute conscience, en fonction de leur culture personnelle, forts de leur expérience, de leur vécu, de leur perception des réalités, et de leur jugement critique à l’égard de Partis qui détiennent alternativement le pouvoir depuis 50 ans et qui sont comptables de la situation actuelle de la France.

Et cela peut provoquer bien des surprises….

C’est ce qui inquiète nos « politiques », car jusqu’ici, les sondages ne sont pas rassurants pour ceux qui vivent avec une pince à linge sur le nez…..

Cauchemar et « COCOEphonie »….


La Bombe à retardement

Ce qui pouvait arriver de pire à la Droite française s’est produit hier soir.

L’élection du Président de l’UMP a donné lieu à une grotesque mascarade, qui aura permis aux Français qui ne votent pas « à Gauche » d’assister au spectacle consternant d’une bataille entre petits chefs qui, convoitant un trône de « Grand Chef », s’y voyaient déjà.

Nous avons pu avoir la confirmation de ce que nous savions déjà, à savoir que « la Lutte des Places » n’est pas un privilège réservé aux tenants de la « classe ouvrière »: elle n’épargne pas ceux qui ont la prétention de représenter un « peuple de droite « desenchanté.

Le risque, à moyen terme, est de voir l’UMP exploser sous les coups que lui portent, de l’intérieur, ceux qui avaient en charge de représenter une opposition crédible, parce que structurée, raisonnable et lucide, dotée d’un support de valeurs communes, et capable de réveiller ce pays menacé de déclin par la démagogie de ses gouvernants.

Il y a de cela quelques mois, j’évoquais, sur un mode ironique, dans un billet intitulé « Cauchemar », l’éventualité qui menace aujourd’hui le manteau d’Arlequin qui recouvre au sein de l’UMP, des tendances, et des ambitions contradictoires.

Je me cite 😦 https://berdepas.wordpress.com/2011/09/19/cauchemars/)

« Tout comme en 1981, ce « cher vieux pays » venait de « passer de l’ombre » d’une présidence hystérique, « à la lumière » d’une promesse de bonheur paisible et sans limite, pour tous ceux qui rêvent encore d’un retour aux 35 heures, à la retraite à 60 ans et à l’ augmentation du nombre des fonctionnaires, à une actualisation substantielle d’un SMIC porté à 1.500 Euros, à des « allocations de solidarité » toutes sortes, pour les jeunes à partir de 18 ans, pour les vieux n’ayant jamais travaillé en France, jusqu’à la centième année incluse.

Les Allocations Familiales étaient supprimées pour les familles de moins de trois enfants mais doublées pour les familles de cinq enfants et plus. Une promesse électorale qui rencontrait un franc succès dans nos « banlieues »….

L’Assistance Médicale Gratuite était étendue à tout étranger séjournant en France, avec ou sans papiers.

D’ailleurs, il n’y aurait bientôt plus de « sans-papiers » en France, puisque tout étranger pouvait s’en procurer en s’adressant au Tabac du coin de la rue.

Une impressionnante GayPride avait salué l’avènement d’une société nouvelle, festive, devenue, enfin tolérante, et d’interminables queues se formaient devant l’entrée de la Mairie de Paris, où les couples d’homosexuels se pressaient pour recevoir de Bertrand Delanoë, les sacrements républicains du mariage.

La défaite de Sarkozy entraînait l’explosion de l’UMP, dont la faction modérée rejoignait le centre de Bayrou tandis que la Droite Populaire négociait une alliance avec le Front National, et les libéraux, atomisés, se cherchaient un leader, comme les grenouilles à la recherche d’un Roi….

Pendant ce temps, la liberté de circulation des personnes et des capitaux donnait à l’Europe de nos technocrates tout son sens: les épargnants retiraient leur argent des Banques françaises écrasées par la défaillance des Etats incapables de rembourser leurs dettes, et les Banques Suisses, celles du Lichenchtein, et de la plupart des paradis fiscaux étaient assaillies de demandes d’ouverture de compte…

La France, telle le Titanic, en pleine euphorie populaire allait droit dans le mur……lorsque, soudain, apparaît dans mon cauchemar, l’image de DSK.

Celui-ci, de sa voix grave, dans un propos entre-coupé de silences significatifs, laissant ainsi à ceux qui l’écoutent, le temps de réfléchir à la profondeur de sa pensée, répondait aux questions, au cours du Journal de 20 heures, d’une Nafissatou Dialo frétillante, rayonnante, et flattée d’approcher de si près, une personnalité de cette envergure, et aussi sexuellement désirable.

DSK prononçait une homélie, toujours dans son style papal inimitable, à la Gloire de la mondialisation d’un modèle socialiste, qu’il a eu le temps, derrière les murs de son Ryad de Marrakech, de concocter, un modèle dans lequel plus personne, ni aucun Etat, ne rembourserait ses dettes, avec la bénédiction d’un FMI devenu bienveillant….

A ce moment-là, alors que je viens d’émettre un ronflement sonore de protestation, je suis réveillé en sursaut par mon épouse, qui de sa voix douce, me dit: « Tu vas rater le début de ton match !!! ».

Et à demi endormi, encore abasourdi, sous le coup de ce terrifiant cauchemar, j’ai zappé sur CANAL Plus pour regarder le match entre l’OM et l’OL.

Un match qui s’est transformé en cauchemar grotesque pour l’OM devenu la « lanterne rouge » du Championnat de France !!!!( Fin de citation).

Hier soir, je me suis endormi devant ma télé, agité par un cauchemar identique.

Réveillé en sursaut , le match OM-Bordeaux venait de se terminer par une défaite de l’OM….et à Bordeaux, Juppé, désabusé, s’efforçait de « limiter la casse ».

Aujourd’hui, le feuilleton sinistre se poursuit.

La France, pour son malheur, est affligée, aux sommets de l’Etat, de la pire des générations d’hommes et de femmes politiques qui,depuis la fin de la dernière guerre,  ambitionnent de la diriger,  sans en avoir ni l’envergure, ni le talent.