Mourir pour l’Ukraine ???


GuerreDe Gaulle doit rugir de colère, du fond de sa tombe, lui qui avait construit la politique étrangère de la France sur le principe d’une indépendance et d’un non-alignement sur les deux blocs du moment: le bloc « occidental » piloté par les Américains et le bloc « soviétique ».

Insensiblement, nous nous sommes laissés entraîner, au fil des années qui ont suivi sa mort, sur une pente qui nous conduit peu à peu à devenir de simples satellites du « Grand Ami américain »….

Or, nous risquons d’être entraînés dans une guerre absurde, contre un grand pays qui devrait être notre allié dans des combats futurs, infiniment plus importants que celui du devenir de l’Ukraine.Une alliance avec Poutine vous choque ??? Nous nous sommes bien alliés avec Staline pour abattre Hitler !!!
Il est en effet totalement absurde de se poser en défenseur d’un gouvernement ukrainien aussi incohérent que les précédents, incapable de proposer un programme de construction d’un véritable État, issu d’un coup d’Etat dont chacun sait qu’il fut fomenté avec l’appui discret mais efficace des Services Secrets américains dont le but était d’abattre un Gouvernement corrompu, certes, mais hostile à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et réticent à l’idée d’intégrer la Communauté européenne.

Une idée saugrenue de technocrates bruxellois, qui ne rêvent que d’accroître leur zone d’influence, et qui décident de tout sans aucune consultation des peuples concernés.

Or s’agissant de l’Ukraine, personne ne doute qu’elle aurait constitué un fardeau supplémentaire , pour une Europe affaiblie, endettée au-delà du raisonnable. Car comment ignorer que la situation financière de l’Ukraine en état de faillite, qui ne survivait jusqu’ici que grâce à la « générosité » du grand voisin russe, était catastrophique au point de ne plus pouvoir payer ses factures de gaz et de ne plus permettre même, à ses habitants de se chauffer en hiver…

Qui peut ignorer que le pouvoir actuel, en Ukraine, est constitué d’une oligarchie tout aussi corrompue et incompétente que la précédente ??? Et qui n’a pas trouvé mieux, pour tenter d’exister, que de réaffirmer que le russe, langue maternelle d’une partie significative de sa population, n’est plus langue nationale, ce qui ne pouvait mettre que le feu aux poudres dans un pays qui ne peut ignorer ses racines russo-slaves, et dans lequel vit une très importante minorité de « russophones ».
Alors, voici que nos grands « démocrates » européens et américain s’indignent de voir la Russie se poser en défenseur des droits de minorités de culture slave et russophones !!! Absurde !!! Imagine-t-on un gouvernement belge flamingant qui interdirait aux francophones de parler leur langue ? Et nous, Français, ne réagirions nous pas si le gouvernement suisse interdisait à ses citoyens de parler le français ? N’avons-nous pas, sous de Gaulle, tenté de nous immiscer dans les affaires intérieures du Canada pour défendre l’identité du Quebec francophone ???
Si l’Ukraine ne veut pas donner à ses russophones un statut décent, il est normal que ceux-ci se battent pour l’obtenir, et pourquoi pas, qu’ils appellent à l’aide la Russie voisine, où beaucoup d’entre eux se sont déjà réfugiés.

Et comment aurions-nous réagi, si la Russie soviétique avait proposé à la Belgique, profitant d’un coup d’Etat dans ce pays voisin et ami, de devenir membre du « Pacte de Varsovie » ???

Car en vérité, ce que nos médias formatés et domestiqués passent sous silence, c’est que ce sont nos gouvernements qui sous la poussée d’un Obama qui cherche à redorer son prestige, sont allés chatouiller le nez de l’Ours Russe, en proposant à l’Ukraine d’entrer dans l’Otan et de devenir parallèlement un membre de plus d’une Communauté européenne qui n’arrive déjà pas à prendre la moindre décision, tant elle est écartelée entre des membres aux intérêts divergents…..

Pour justifier cette diplomatie de l’absurde, on cherche à nous convaincre que la Russie voudrait ensuite se saisir de la Pologne ou des pays baltes, sachant que ces pays sont déjà membres indéfectibles d’une alliance qui n’hésiterait pas à entrer en guerre contre une Russie devenue agressive.

Car, n’avons-nous pas renié les engagements pris, au moment de la chute du mur de Berlin, par lesquels l’OTAN s’interdisait d’étendre sa zone d’influence au-delà des frontières de l’ex-empire soviétique, en contre-partie du retrait d’Allemagne de l’Est, des 500.000 hommes de troupe russes qui occupaient ce pays ???

Les mêmes « démocrates » qui prétendent que la Russie intervient en Ukraine, au mépris des traités qui garantissent l’inviolabilité des frontières de l’Europe, ne se sont pas opposés à la sécession de la Slovaquie, à la partition de la Yougoslavie ni même au redécoupage des frontières lors de la naissance d’un Kosovo devenu un Etat musulman qui s’est livré au « nettoyage ethnique » des Serbes qui y vivaient, alors même que tous les Historiens savent que le Kosovo fut le berceau même de la Serbie, tout comme l’Ukraine le fut pour la Grande Russie des Tzars!

En d’autres temps, les « démocrates »européens n’auraient pas manqué d’exiger que le sort des populations insurgées soit réglé par vois d’un réferendum d’autodétermination… Une solution que l’on se garde bien de proposer dans les négociations en cours, car on sait trop bien quel en serait le résultat !!!

Enfin, le conflit qui menace désormais avec la Russie, pour la défense d’un gouvernement ukrainien incompétent, est d’autant plus absurde que nous avons bien des combats à mener en commun avec les Russes.
L’angélisme stupide  de nos gouvernants feint d’ignorer que le terrorisme fondamentaliste est en train  de s’organiser en un état islamiste unique, qui irait du Nigéria à la Tchétchénie, en passant par le Mali, la Libye, la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan et une partie du Pakistan ? Comment ne pas voir que ce qui se joue avec le terrorisme en Europe renvoie en écho à cette même bataille ?

Or pouvons-nous mépriser l’efficacité des Services Secrets et les compétences de l’armée russes en matière de lutte antiterroriste qui nous seront fort utiles le jour où nous serons confrontés à un affrontement majeur ? Car dans la lutte qui se profile, les Russes seront des alliés infiniment plus fiables et motivés que les Américains, qui au moment venu, détourneront leur regard de cette partie du monde pour se tourner vers l’Asie , infiniment plus prometteuse pour les ambitions américaines…

Nous vivons dans un monde dangereux, où il est devenu difficile de distinguer « les bons des méchants et inversement ». L’Iran, ennemi d’hier pour les Etats-Unis sera peut-être demain parmi ses alliés, tout comme le « tueur » Bachar El Assad sans lequel aucune solution durable n’est possible dans cette partie du monde…
Il serait temps que le pragmatisme et le réalisme reprenne le dessus, et que les Européens se dégagent de l’influence délétère de ceux qui, aux États-Unis et en Europe, en particulier en Pologne, continuent de confondre Poutine avec Hitler. Et de ceux qui, comme dans les organes de direction de l’OTAN, sont entrain de s’inventer un ennemi imaginaire pour justifier leur existence.
C’est pourquoi les pourparlers en cours ont une importance vitale pour la paix en Europe. Car si demain il fallait faire la guerre à la Russie, avec quelles armées lutterions nous ???

L’Allemagne n’a plus d’armée combattante, l’armée française est à bout de souffle, et ses forces sont dispersées dans des combats lointains pour l’Europe. Les autres pays, mis à part la Grande Bretagne, n’ont que des armées de « figurants » en cas de conflit…
Alors qui est prêt à mourir pour l’Ukraine ???

Fillon n’est pas « Tintin au Pays des Soviets » !!!


Tintin( Suite du billet précédent ).

Il faut restituer la déclaration de Fillon, en présence de son « ami » Vladimir, dans son contexte, ce que ne font évidemment pas les médias français dont toute la « puissance de feu » est concentrée depuis toujours contre Poutine dont il convient d’entretenir la « diabolisation ».

La « diabolisation », c’est une technique, héritée des méthodes pratiquées par le communisme pour éliminer les contestataires. Les « marxistes » n’en ont rien oublié : on utilise, à l’extrême, le moindre écart de langage imprudent de « l’adversaire »pour discréditer tout le reste de son discours, afin d’échapper à un vrai débat, de fond,  sur ses idées, et afin de rendre celles-ci inaudibles, le tout, en se pinçant le nez et en se bouchant les oreilles…

Car le but, c’est de l’empêcher de diffuser ses idées considérées, évidemment comme nocives ( « nauséabondes » disent-ils ), car contraires à la pensée « correcte »( « totalitaire », dirons-nous !!!).

Ces méthodes, l’ancien du KGB qu’est Poutine, les connaît parfaitement.

Elles ne l’impressionnent pas. Il les a pratiquées lui-même, dans sa jeunesse…

Elles ne le feront pas dévier d’un pouce la direction qu’il a prise, depuis qu’il a conquis le pouvoir en Russie.

Il se considère, en effet, comme une sorte d’héritier des Tsars de la Grande Russie. Après avoir « liquidé » les derniers vestiges d’un communisme moribond qui s’est effondré sur lui-même, son ambition est de faire de la Russie contemporaine l’un des grands de ce monde multipolaire, et un interlocuteur incontournable parmi les pays émergents: au Moyen-Orient, aujourd’hui, et en Europe, demain. 

Dans ce contexte, il n’est pas loin de se considérer comme l’un des derniers défenseurs des valeurs considérées traditionnellement comme sacrées en Occident, jusqu’à ce que « notre » Europe bascule dans la négation de son héritage historique, au nom d’une pseudo-modernité et d’un progressisme qui n’atteint, en Russie, qu’une faible couche de la population, parmi les « zintellectuels », le « show-business » ou des groupuscules contestataires, que nos médias portent, parfois abusivement, aux nues.

Pour promouvoir et défendre ces idées, La Russie organise, régulièrement, un colloque réunissant des philosophes, des économistes, des personnalités du monde politique international.

Une sorte de « Davos », à la russe, mais dont les débats ne sont pas moins intéressants que ceux du fameux « séminaire », même s’ils s’écartent des idées communément répandues dans l’Occident libéral, sur les problèmes sociétaux ou économiques auxquels la mondialisation nous confronte.

« Il y a 10 ans, Valdaï a été mis en place comme une possibilité de rencontre informelle de l’élite intellectuelle russe et occidentale. Mais dernièrement, le Club est devenu un forum unique, regroupant les experts du monde entier. Les spécialistes disent que le Club Valdaï est une réunion d’intellectuels qui,
comme la pratique l’a montré, ne se sont presque jamais trompés dans leurs
prévisions et recommandations ».

(Source:http://french.ruvr.ru/2013_09_18/L-optimisme-regne-dans-le-Club-Valdai-7058/).

Il est intéressant de s’attarder sur le discours prononcé par Poutine devant cet auditoire choisi. Nos médias ne s’intéressent pas à ce que pense et dit Poutine.

Ils ont tort.

Car ils y découvriraient un point de vue étonnant, qui rejoint celui qu’exprime une certaine Droite européenne, sur l’évolution de notre société, sur son laxisme, sur ses dérives. Un point de vue que la Gauche et les adeptes d’une « Droite molle »,  considèrent comme « nauséabond » . 

L’Hebdomadaire « Courrier International » a publié un compte-rendu succint de l’intervention de Poutine devant cet aéropage parmi lesquels se trouvaient de nombreuses personnalités politiques internationales dont Fillon faisait partie.(http://www.courrierinternational.com/breve/2013/09/20/poutine-en-croisade-contre-la-decadence-occidentale).

Je le cite:

« Pour le dixième anniversaire du Club de discussion international baptisé Club Valdaï (du nom de la ville où il se tient, près de Novgorod au nord de la Russie), 250 hommes politiques, intellectuels, opposants, journalistes de 38 pays étaient conviés à échanger – librement, selon l’esprit du Club – sur le thème : « Comment renforcer l’unité de la société, de l’Etat et de la nation ».

Vladimir Poutine est arrivé en guest star pour la séance plénière de clôture, accompagné du pool de presse du Kremlin et de plus de vingt correspondants étrangers,selon le quotidien russe Izvestia.

Le président a parlé de la nécessité de conserver l’identité nationale russe face à la globalisation montante, tout en luttant contre le séparatisme.

Il a critiqué l’excessive « correction politique » de l’Occident et son renoncement aux valeurs traditionnelles, prêchant pour la préservation de la morale chrétienne (et les valeurs propagées par les grandes religions), et contre la tendance des Occidentaux à « bafouer la dignité humaine ». « On [l’Occident] rejette les principes moraux et toute indentité traditionnelle, qu’elle soit nationale, culturelle, religieuse ou même sexuelle… On mène des politiques mettant sur un pied d’égalité les familles nombreuses et les familles homoparentales, la foi en Dieu et la foi en Satan…”, a fustigé le président russe, dont les propos sont rapportés par le quotidien économique RBKdaily.

« Identité nationale », « défense des valeurs chrétiennes », rejet du « politiquement correct » etc… Cela ne vous rappelle rien ???

Etonnant discours au connotations « réactionnaires », selon la doxa à laquelle nos dirigeants nous ont accoutumé, non ???

Un discours qui semble traduire une certaine proximité intellectuelle avec celui d’une partie des Droites françaises et européennes, considérées abusivement comme des « droites dures », parce qu’elles mettent l’accent sur quelques uns des symptômes de la décadence de nos sociétés parmi lesquels la régression de valeurs morales considérées comme ringardes par « l’avant-garde » intellectuelle européenne.

On comprend donc mieux les réactions de la Presse française, relayant celles de la classe politique, à l’égard de Poutine qui a fait interdire en Russie, la « propagande homosexuelle », et qui sanctionne sévèrement les « femen » coupables d’avoir blasphémé dans des lieux de culte orthodoxe….( En France, nos « patriotes » socialistes ont choisi une « femen » comme effigie de « Marianne », symbole de la République sur un timbre poste !!! ).

François Fillon, lui, qui était déjà au centre d’une polémique sur le Front national, provoque de nouveaux remous politiques en France, pour avoir critiqué la stratégie de François Hollande sur la Syrie et salué « le rôle positif » de la Russie dans le conflit, devant un auditoire acquis aux analyses « réactionnaires » d’un Poutine renforcé par les points qu’il vient de marquer dans l’affaire syrienne, prenant une partie de la classe politique française, à contre-pied.

Ajoutons que l’ancien Premier ministre français, était un partisan de longue date, d’un rapprochement entre l’Union européenne et la Russie, perspective qui mériterait d’être envisagée, ne serait-ce que pour ne pas laisser à l’Allemagne seule, le bénéfice de ce rapprochement, et d’équilibrer l’alliance traditionnelle avec les Etats-Unis. Un retour à une conception gaullienne des alliances, en quelque sorte.

 Fillon a persisté dans ses propos vendredi, soulignant sur son blog que la réaction « dérisoire » des socialistes ne le ferait pas « taire ».

Cette sortie de Fillon n’est donc pas totalement fortuite.

Ses mots prononcés dans un contexte où la « pensée réactionnaire » était bienvenue, sont vraisemblablement révélateurs d’un cheminement de la pensée de leur auteur, et ne resteront pas sans suite, lors des débats à venir, dans le cadre des primaires de l’UMP, puis de la campagne présidentielle de 2017…

Cela promet de belles empoignades !!!

Aventures et mésaventures de « Zigounette ».


(Suite de « La Rentrée »)…

Pédalo

Notre « Grand Président », embarqué sur son « pédalo » de haute-mer, va devoir mettre en oeuvre toute son habileté légendaire: il s’agit pour ce « Capitaine Courageux » de « rétro-pédaler » en pleine tempête.

La manoeuvre est des plus difficiles, car il a désormais devant lui deux options: il doit choisir entre « la peste et le choléra », ou pour parler plus clairement, entre « le fiasco diplomatique » et le « chaos politique« .

Car comme on pouvait le pressentir, avec un peu de bon sens, et en regardant de plus près les forces en présence dans le conflit syrien, en analysant les enjeux de cet affrontement « tectonique », les rodomontades de ce « faucon » de la dernière couvée n’ont pas du tout impressionné, ni Bachar El Assad, ni Poutine, qui sont tous deux des animaux à sang froid, et qui ont laissé passer l’orage des déclarations guerrières de notre stratège de pacotille, avant de sortir « l’option » qui dérange le projet de frappes militaires défendu par « Zigounette », le professeur de Morale, désireux de « punir » le cancre El Assad.

Les Russes, tout comme les Arabes, sont des joueurs d’échecs réputés: on ne lance pas de tels défis quand on est un petit « joueur de Dames » des salons parisiens….

Face à de tels adversaires, il ne suffit pas d’avoir « la Morale » de son côté pour marquer des points.

Surtout lorsque l’on brandit l’arme d’une « morale à géométrie variable »qui prête plus à frémir qu’à sourire.

En effet, on peut ne pas aimer le personnage de Poutine pour son regard de serpent et la brutalité de ses moeurs politiques. De même, le personnage de Bachar El Assad inspire la détestation plus que le respect.

On comprend que les Lois « stigmatisant » les homosexuels , en Russie, on fait naître un sentiment de révolte anti-Poutine dans les salons parisiens de la Rive-Gauche dont la solidarité (verbale) avec les « femmen », n’a fait qu’aggraver le mépris de la majorité des Russes, réfractaires à toute « propagande » homophile .

On oublie un peu vite, dans ces salons parisiens, que nos « alliés » de circonstance, l’Arabie Saoudite et le Qatar, et bien d’autres pays de la Ligue Arabe qui sont prêts à nous prêter main-forte ( ???) dans la coalition introuvable dont nous prétendons prendre la tête, ne sont pas des destinations de rêve pour les homosexuels.

Nos médias, « domestiqués » sont bien plus discrets sur ce qui se passe dans les pays du Golfe qu’en Russie.

Quand aux moeurs politiques de ces roitelets couverts d’or, elles sont tout aussi éloignées de notre conception de la Démocratie que celles de Poutine, sinon plus éloignées encore.

Toutes ces « nuances » n’auront pas échappé au bon sens populaire, dans les pays que « Zigounette » aurait souhaité embarquer sur son fragile « pédalo ».

C’est sans doute ce qui explique, en partie, le scepticisme qui s’est répandu massivement dans la plupart des pays concernés, où l’on partage sincèrement l’émotion suscitée par les images télévisées du millier de victimes de « bombardements chimiques », et où on se demande pourquoi avoir attendu que l’on dépasse les 100.000 morts pour commencer à gesticuler militairement.

De même, et en outre, il n’échappe pas au bon sens populaire que l’imbrication des djihadistes d’Al Qaida dans les forces qui s’opposent à Assad est telle que l’on se demande si nous n’allons pas faire, une fois de plus, la courte-échelle à des fondamentalistes qui une fois El Assad abattu, feront régner la Charia en Syrie, comme ils s’efforcent de le faire en Libye, en Tunisie, et comme ils ont tenté de le faire en Égypte. (1)

Comme on le constate, l’alternative devant laquelle « Zigounette » est en train de s’agiter, reste la même de bout en bout: il s’est mis, tout seul, en situation de devoir choisir entre « la Peste et le Choléra  » !!!!

Le « fiasco diplomatique » s’il se précise, il l’affrontera en bonne compagnie, car Obama ne sortira pas « grandi » par cette aventure.

Espérons, au moins, que le Moyen-Orient échappera au « chaos politique« .

Rien n’est moins sûr.

(1).- Si quelqu’un a des nouvelles de ce qui se passe en Egypte, en Libye, ou en Tunisie, je suis « preneur ». Car le silence de nos médias est assourdissant sur « le temps qu’il fait là-bas », en ce début « d’Automne arabe »….