A consulter ABSOLUMENT, dans la rubrique des bonnes lectures, le témoignage d’un ancien Directeur d’une Maison de Jeunes de la banlieue Grenobloise, où se sont déroulés récemment des « évènements » qui ont « coûté » la vie à un voyou patenté.
C’est bien comme cela que l’on a réussi, en 20 ans, à pourrir les banlieues: grâce à un mélange détonant de stupidité, de mièvrerie, de compassion à dix balles et de victimisation, un zeste de « pédagogisme », et une bonne dose de laxisme, pour ne pas parler de lâcheté.
On s’en doutait un peu, mais tout cela est si bien décrit que je ne résiste pas à l’envie de faire connaître ce texte, à découvrir sur:
Toutes les dérives fréquemment raillées ou dénoncées sur ce blog s’y retrouvent, avec des précisions factuelles en plus….et l’amertume d’une expérience déçue, en prime.
Le résultat de tant d’années de lâcheté, c’est ça:
(Source lemonde.fr).
……. »Plus tôt dans la journée, le site Internet LePoint.fr avait fait état d’une évacuation des membres de la brigade anti-criminalité (BAC) de Grenoble, suite à leur implication dans les violences urbaines. Selon LePoint.fr, un « contrat » pèserait sur la vie de plusieurs des 45 hommes de la BAC-Grenoble et de leur famille, forçant le nouveau préfet de l’Isère à « les mettre au repos ».
Le site Internet s’appuie sur un SMS qui aurait été diffusé au sein de la police française, expliquant que « les effectifs BAC-Grenoble ont été (…) obligés de quitter la région avec femmes et enfants. La BAC étant impliquée dans la mort du braqueur, les bruits courent que ses amis ne vengeront sa mort que par la mort d’un BACman, au lance-roquettes si nécessaire. »
Le parquet de Grenoble a été saisi lundi de l’enquête sur ces menaces de mort, et l’a confiée à l’antenne grenobloise de la direction interrégionale de police judiciaire de Lyon.
« CAPABLES DE TOUT »
La police grenobloise se refuse à tout commentaire, mais un syndicaliste local a confirmé l’existence de ces menaces. « Il y a eu des mesures de protection radicales qui ont été prises pour protéger le personnel de la BAC« , a déclaré un responsable de la SGP-FO (Syndicat des gardiens de la paix-Force ouvrière).
« A partir du moment où c’est un bandit chevronné qui est mort sur cette intervention, le milieu du grand banditisme et les bandes veulent venger sa mort » a-t-il expliqué. Selon lui, ces personnes « sont capables de tout et de n’importe quoi. D’ailleurs on l’a vu dans les nuits qui ont suivi puisqu’ils sortent de la foule, à visage découvert, armes au poing pour tirer sur les véhicules de la BAC ».
Rien à ajouter.