…..mais, comme je le répète sans désemparer sur ce blog, « le ver est dans le fruit »….
Après l’attentat de ce jour, on assiste comme toujours, – mais il faudra s’y habituer , car tout ne fait que commencer – à un déluge de déclarations creuses tantôt martiales, tantôt compassionnelles et à un défilé télévisé de postures convenues, avec les précautions de langage habituelles « encadrées » dans les « éléments de langage » bien connus préparés par des « communicants » chargés de trouver les mots qui permettent du même coup, de neutraliser la colère du peuple, de calmer ses angoisses, et de masquer une profonde impuissance.
L’auteur de l’attentat de Grenoble a le profil classique de ceux qui ont déjà « opéré » sur le territoire français. C’est un « musulman comme les autres », calme et discret. Son acte ne s’explique pas par « la misère » ou la « discrimination »: il avait un emploi, un logement, une vie de famille apparemment normale : http://www.bvoltaire.fr/videos/attaque-islamiste-en-isere-la-femme-du-meurtrier-reagit,184185.
En le rencontrant dans la rue, on l’aurait confondu avec un »musulman modéré »….
Jusqu’ici, il était difficile de croire que vivaient, en France, pays civilisé, des jeunes capables d’égorger quelqu’un, et pis encore quelqu’un de proche, que l’on a côtoyé tous les jours….
Et pourtant…Il était, nous dit-on, connu des Services de la DGSI. Comme tous les auteurs des attentats précédents: Merah, Kouachi, Kelkal, Sali, même scenario. Car, »être connu des Services du contre-espionnage » ne suffit pas à devenir un suspect pour notre « Sinistre » de l’Intérieur. Et pour cause. Que l’on se souvienne:
L’été dernier, à l’occasion du ramadan, un livre avait fait polémique : « La voie du musulman », dont l’auteur porte un nom qui l’identifie comme un algérien. Cet ouvrage prônait ouvertement le djihad et la lutte armée contre les ennemis de l’Islam. Voici quelques extraits éloquents :
« Le djihad a pour but de comprendre et de contenir les mécréants, ennemis de l’Islam et de la communauté musulmane. C’est un devoir pour tout musulman que tous les croyants sont appelés à accomplir ».
« Les musulmans doivent installer toutes sortes d’usines d’armement pour fabriquer tout genre d’armes en usage dans le monde ».
« Les musulmans doivent aussi se perfectionner et s’améliorer dans l’art militaire défensif et offensif pour se défendre ou attaquer au moment opportun pour que le verbe de Dieu triomphe ».
« L’hérétique : c’est le musulman qui renie sa religion, devient juif, chrétien ou athée, de son propre gré. On le somme dans un délai de trois jours pour revenir à l’Islam, s’il refuse, il sera passible de la peine de mort ».
Malgré une pétition et l’inquiétude légitime de nombreuses personnes, les socialistes avaient refusé de faire quoi que ce soit pour lutter contre la propagation de cet ouvrage dangereux.
Voici la réponse qu’avaient alors apportée les services de Bernard Cazeneuve, interrogés sur ce livre :
« On ne peut pas interdire des livres dès qu’ils sont choquants. S’il n’y a pas d’appel à la haine ou d’apologie au terrorisme, on ne peut pas l’interdire. Ce n’est pas un délit de prôner le djihad, ce n’est pénalement pas répréhensible ».
Malhonnêteté intellectuelle ??? hypocrisie et aveuglement idéologique ??? : le ministère du culte avait même osé comparer cet ouvrage à la Bible : « Si l’on prend la Bible, c’est pareil, il y a également des passages choquants et pourtant, on ne va pas l’interdire »
On reste confondu devant un tel mélange de naïveté et de duplicité qui confine au cynisme. Mais on est au-delà du cynisme lorsque le Premier Ministre tente d’identifier la menace terroriste à la Droite !!!
J’ai récemment « commis » un commentaire à la suite d’un excellent article intitulé « Va-t-on vers une guerre civile ??? » signé du Philosophe Pascal Bruckner, dans l’hebdomadaire « Le Point ».
Ce commentaire a été « modéré » par ceux qui, – dans un hebdomadaire exprimant pourtant des opinions assez libres et souvent marquées au sceau de la lucidité -, sont chargés de censurer les commentaires qui, selon des critères purement arbitraires, sont considérés comme « politiquement incorrects ».
Ce commentaire a choqué, sans doute parce qu’il faisait allusion en mettant des mots sur des faits tragiques que l’on s’efforce d’effacer de la mémoire des Français, pour de multiples raisons que j’ai souvent eu l’occasion d’évoquer dans mes billets antérieurs. Le voici :
» Juste une petite remarque de fond sur ce texte. Lorsque l’auteur écrit : » Il faut rassurer nos compatriotes musulmans et leur certifier que la France ne les abandonnera jamais aux mains des extrémistes, de quelque bord qu’ils soient. ».
J’adhère, mais je ne puis m’empêcher de me souvenir que nous avons vécu des situations analogues à celles que connaissent aujourd’hui les musulmans « modérés », face…aux autres !!!
La Guerre d’Algérie fut aussi, ce que les historiens engagés s’efforcent de faire oublier en ne mettant l’accent que sur son aspect de « guerre de libération », une guerre civile entre musulmans.
Car l’Histoire , la vraie, reconnaîtra un jour que le nombre de musulmans fidèles à la France a été longtemps majoritaire. Ce furent, en quelque sorte, les « musulmans modérés » d’aujourd’hui, en France. Et l’Histoire, la vraie, montrera que les musulmans fidèles à la France n’ont basculé dans l’autre camp, qu’au dernier moment, lorsqu’ils ont compris que la France était prête à renoncer au combat et à céder la place au FLN.
Le nombre de musulmans restés néanmoins fidèles à la France restera encore longtemps méconnu. Mais ce que l’on sait, c’est que ceux qui le sont restés, ont pour la plupart, payé le prix du sang, pour n’avoir pas rejoint le bon camp assez vite… »
Car c’est ainsi que fonctionne le terrorisme. Son but est de terroriser, mais aussi de faire que, attentat après attentat, on ne regarde plus de la même manière, le musulman modéré avec lequel on entretenait des rapports de sympathie et même d’amitié.
Combien d’employeurs, pendant cette guerre atroce, ont été égorgés par le jeune algérien sans histoire, qui travaillait depuis des années dans l’Entreprise, qui avait toute la confiance de ses patrons, mais que les terroristes ont menacé d’être lui-même égorgé s’il n’accomplissait pas l’acte odieux que l’on attendait de lui pour qu’il devienne un « héros »digne d’entrer au Paradis d’Allah ?????
Post-Scriptum : à lire, à propos de l’égorgement, appelé pudiquement « décapitation »:
……… »Cette pratique de l’égorgement du vivant de Mohamed est clairement exposée lors de l’attaque surprise de la tribu juive « Béni Quoraïdha » afin de donner l’exemple à toutes les autres tribus qui se refusent à se convertir à l’islam. En effet, cette tribu a été invitée, en sommation, à se convertir, à quitter l’Arabie ou à mourir. Cet événement à quitté la vie à 700 juifs qui se sont vus coupés la tête au dessus d’un trou avant d’y joindre le reste du corps dans une énorme fosse commune. Chaque résistant devrait se présenter, plié en deux, la tête au devant afin de se la faire coupé au nom de la soumission à Dieu.
La pratique de l’égorgement devient un fait banal auprès des successeurs de Mohamed afin de semer la terreur et surtout humilier l’ennemi. Rappelons-le, la tête est le siège de la fierté humaine, le fait de la couper porte un coup fatal à la fierté humaine. Donc, l’objectif est double, vis-à-vis de l’ennemi c’est l’humiliation suprême et vis-à-vis des futurs ennemis c’est l’installation de la psychose de la terreur pour celui qui ose contredire l’expansion de l’islam et de la parole d’Allah.
D’ailleurs, la pratique annuelle du sacrifice du Mouton, par le père de la famille, pour perpétrer la tradition abrahamique n’est autre qu’un acte de bravoure afin de démontrer la virilité et la disposition permanente de passer à l’acte en cas de nécessité. Dans toutes civilisation le sacrifice de l’animal est généralement pratiqué par un boucher, or, dans l’islam chaque père de famille devrait acquérir cette qualité en devenant bouché ne serait-ce qu’une fois par an pour démontrer sa soumission au message divin.
Ainsi, comme la vie d’un mécréant ou un apostat est licite « Hallal », le fait d’égorger ce dit ennemi de Dieu devient un acte banal qui sera récompensé par le paradis. Pour l’international islamisme c’est une preuve de solidité de foi qui ne recule devant rien pour appliquer le message divin. » ( Fin de citation).
Par : Labidi Karim Mohamed