Il y a niches et niche….


 

L’arrivée de François Hollande à la tête de l’Etat provoque une vraie panique chez « les riches »….Et même chez les « moins riches ».

La Presse s’en fait quotidiennement l’écho. Témoin cet article du Monde qui tente de mettre en garde les « fuyards » fiscaux, dont la fuite ressemble à celle des « émigrants » fuyant la Révolution Française. Avec les conséquences que l’Histoire s’est efforcée d’ignorer, quand à l’appauvrissement de la France et surtout à la perte d’une partie de ses élites….Un appauvrissement comparable à ce qu’avait été la fuite des Protestants et leur diaspora en Europe, à la suite des persécutions subies de la part des catholiques.

Tous ceux qui, pour des raisons plus ou moins légitimes bénéficiaient de niches fiscales, s’inquiètent.

 Sauf la classe médiatique. Elle peut dormir sur ses deux oreilles, depuis que Hollande est devenu Président de la République avec sa bénédiction….

Car, en effet, je me suis souvent interrogé, sur ce blog sur les raisons d’une détestation hargneuse de l’ancien Président, entretenue par des médias quasi unanimes qui, pendant la durée du quinquennat précédent n’ont cessé de harceler, sous tous les angles celui qui a été battu non pas sur son bilan, qui in fine s’avère moins négatif que ce que la Presse a tenté de faire croire ( l’avenir le démontrera ), mais sur sa personne même, au point de faire de cette élection présidentielle un véritable réferendum contre Sarkozy.

Je ne suis pas seul à m’être interrogé sur la justification de ces niches fiscales qui font de la « classe médiatique », une classe de privilégiés, ce qui rend suspect toute leurs gesticulations dès lors que l’on aborde le sujet de la « justice fiscale »:

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-niche-fiscale-des-journalistes-est-elle-justifiee_237623.html

J’ai fini par trouver une explication à la haine de Sarkozy, qui a progressivement gagné l’ensemble de la « classe médiatique ».

Elle remonte à l’année 2008.

Cette année là, Sarkozy a commis une « erreur tactique majeure ». Alors que nos journaleux concentraient leurs critiques de la politique fiscale du gouvernement sur les « cadeaux » consentis « aux riches, et alors que le gouvernement commençait à s’intéresser au gisement de recettes que masquaient les « niches fiscales », Sarkozy s’en est pris à une niche sur laquelle les médias sont toujours restés discrets: celle dont bénéficient tous ceux qui sont attributaires d’une « carte de Presse ».

On comprend mieux, à la lecture de ce qui suit, que 85% des journalistes soient de gauche et se livrent à une propagande éhontée en faveur de Hollande qui contraste avec  leur propagande anti –Sarkozyste.

Au fil des débats qui ont animé la campagne présidentielle, on a compris, avec une grande évidence qu’ils souhaitaient l’élection de Hollande.

Car l’avantage fiscal créée en 1934, pour les journalistes, supprimé par Juppé et rétabli par Jospin, posait question à l’heure où les niches fiscales ont mauvaise presse.

La chasse aux niches fiscales est devenue de mode. Selon le site d’information Slate.fr, « le projet socialiste pour 2012 propose d’annuler 50 milliards sur les 70 milliards de «dépenses fiscales inutiles» créées depuis 2002. Au chapitre des «dépenses fiscales inutiles» et plus ou moins injustes, le PS se garde bien de citer une mesure prise par le gouvernement Jospin, « l’allocation pour frais d’emploi des journalistes », une niche fiscale qu’avait fait sauter Alain Juppé et que la gauche a rétabli quelques années plus tard sous une forme légèrement allégée.

Depuis 1999, les journalistes sont autorisés à retrancher 7.650 euros de leur salaire imposable, au nom des frais professionnels non remboursés par leurs employeurs. Un avantage fiscal conséquent. Prenons l’exemple d’un journaliste célibataire gagnant 2.500 euros par mois. Sans cet avantage fiscal, il payerait 2.534 euros d’impôt sur le revenu. Avec, il ne paye que 1.477 euros.

Cette niche fiscale a été créée en 1934. Le journalisme faisait partie d’une liste délicieusement surannée de 110 professions qui étaient supposées avoir des frais professionnels (transport, nourriture, matériel…) plus importants que la moyenne. En France, tous les salariés sont exonérés de 10% de leur revenu au nom de ces frais professionnels. Pour 30.000 euros gagnés, on n’en déclare en fait que 27.000.

Ces 110 professions bénéficiaient d’un coup de pouce supplémentaire, de 5% pour les ouvriers du cartonnage de la région de Nantua à 40% pour les tisseurs non propriétaires de leur métier de l’Ain, de l’Ardèche, de la Drôme, du Gard, de la Haute-Loire, de la Haute-Savoie, de l’Isère, de la Loire, du Puy-de-Dôme, du Rhône, de la Savoie, de la Saône-et-Loire et du Vaucluse. Au milieu de cet inventaire à la Pernaut, les journalistes bénéficiaient d’une déduction supplémentaire de 30%.

En 1996, au nom d’une vaste réforme sur l’impôt sur le revenu, le gouvernement Juppé tire un trait sur toutes ces niches fiscales, «devenues sans rapport avec la réalité des frais professionnels supportés par les intéressés et qui ont donc perdu toute justification».

« La décision de Juppé ne sera pas sans effet: une manifestation réunissant 2.000 journalistes parcourt alors les rues de Paris. Une dizaine de titres de la presse quotidienne régionale lancent une opération «homme invisible», un boycott photographique des parlementaires favorables à la suppression de la niche. La pire des punitions pour le personnel politique dont l’existence ne se conçoit qu’à travers le reflet qu’en donnent les médias. »

On découvre à cette occasion que les journalistes ont nettement plus de moyens de pression que les ouvriers du cartonnage de la région de Nantua. «Le souvenir que j’en conserve est moins la hargne des journalistes que la trouille des politiques», raconte Alain Lambert, ex-rapporteur du budget au Sénat.

Juppé tient bon face à la fronde, mais offre une première concession à la profession, la création d’un fonds budgétaire pour compenser la hausse d’impôts que subiront les journalistes. Parallèlement, des négociations sont engagées avec les syndicats.

 Elles aboutiront sous Jospin. Il est décidé de rétablir l’avantage fiscal, mais sous une forme un peu plus juste.

Au lieu des 30%, les journalistes pourront dorénavant retirer 50.000 F (soit 7.650 €) de leurs revenus, une mesure qui favorise les bas salaires et limite l’avantage pour les plus riches.

Il n’empêche que les journalistes sont les seuls à bénéficier de la mesure. Michel Diard, ancien secrétaire général du SNJ-CGT (Syndicat national des journalistes) qui a participé à la négociation, ne voit qu’une explication: «La profession s’est mobilisée, les autres ne l’ont pas fait suffisamment».

Comment justifier cette différence de traitement face à l’impôt? «On considère que le travail du journaliste ne s’arrête jamais, répond Michel Diard. Même en vacances, le journaliste doit se tenir au courant, acheter les journaux, regarder le JT de 20h, consulter les infos sur Internet, ce qui a des coûts non pris en compte par l’entreprise de presse».

Les journalistes seront ravis d’apprendre que leur Macbook est financé par le contribuable, du moins par celui qui paie des impôts.

Les polisseurs de pipe de Saint-Claude, qui ont perdu leur avantage fiscal, le seront un peu moins…..

Avant les primaires les syndicats de journalistes notamment de « l’Humanité » ont demandé à Mr François hollande de rétablir l’abattement de 30% pour les journalistes, de plus, chose étrange une certaine Valérie Massonneau (plus connu sous le nom de Valérie Trierweiler, future Madame Hollande) fut la porte-parole des journalistes accompagnée bien sûr d’Audrey Pulvar. »

A savoir qu’en 2008 cette demande de rétablir les 30% fut demandée par les journalistes à Nicolas Sarkozy qui refusa, ce qui lui attira les foudres du monde journalistique. On peut considérer que depuis ce jour-là, la campagne anti-sarkozy commença.

Donc un journaliste célibataire gagnant 2500 € par mois pourrait à partir de 2012 déduire 9000€ au lieu de 7650€.

Imaginez: Audrey Pulvar et David Pujadas gagnent aux environs de 12000€ par mois ils peuvent donc déduire 54000€ de leurs revenus. Laurence Ferrari gagne 400000€ annuel, cela lui fait une déduction de 120000€. Jean-Michel Apathie 40000€ par mois soit une déduction de 144000€. Alain Duhamel 56000€ par mois déduction de 207600€.

De plus les journalistes de l’audiovisuel ont demandé un abattement supplémentaire de 10% pour les frais dit: « frais esthétique » du fait qu’ils doivent en permanence faire des soins esthétiques pour être présentables devant les caméras. Soit 40% d’abattement.

 Hollande leur a promis qu’il leur rétablirai ce droit dès septembre 2012 si il est élu. Et on peut être certain que Valérie Trierweiler et Audrey Pulvar sauront le lui rappeler.

L’addition sera lourde pour l’Etat. Car ils sont 42500 journalistes à bénéficier de cet avantage, mais il semble que l’ on puisse aussi se déclarer fiscalement  journaliste sans carte de presse.

Journaleu sorti de sa niche...

Et nombreux sont les proches de journalistes, qui ne le sont pas, mais se déclarent journalistes sans carte de presse. C’est un sport très prisé chez les amis de l’Humanité et du Canard Enchainé.

La presse, si prompte à mobiliser l’opinion à propos des injustices fiscales a toujours fait preuve de la plus grande discrétion à l’égard des avantages dont bénéficient ses salariés.

La suppression des avantages  fiscaux dont elle bénéficie ne pouvait être que compliquée à mettre en oeuvre. Les syndicats de journalistes appuyés par le puissant syndicat du Livre contrôlé par la CGT, demanderaient immédiatement une augmentation de salaire correspondant à la perte subie, ce qui au vu de la situation financière  de la plupart des journaux s’avèrerait délicat.

Outre les avantages fiscaux exceptionnels évoqués ci-dessus , les « journaleux » bénéficient d’une protection sociale généreuse, ce qui explique qu’ils soient à la pointe du combat pour « la défense du modèle social français »….

Au-delà de trois mois de présence les journalistes ont le droit à la totalité de sa rémunération mensuelle pendant 3 mois. Ils auraient demandé à François Hollande de porter cette durée à 6 mois. Et au-delà au 2/3 de la rémunération mensuelle plus le supplément familial dans son intégralité.

Les journalistes bénéficient de la prise en charge intégrale de leurs cures thermales par la sécurité sociale et ouvrent droit aux mêmes conditions d’indemnisation que celles prévues pour la maladie simple.

Les journalistes en service, victimes d’accidents du travail ou de trajet, ou atteints de maladie professionnelle contractée à l’occasion de leur travail, conservent, pour tous les arrêts reconnus par la sécurité sociale comme directement liés à l’accident du travail ou à la maladie professionnelle, l’intégralité de leur rémunération dans la limite de deux ans. Ils auraient demandé à François Hollande de porter cette durée à 4 ans.

En cas d’incapacité permanente partielle telle qu’elle est reconnue par la sécurité sociale, le journaliste a droit à une priorité de reclassement dans une fonction compatible avec son état physique, avec maintien de tous ses droits (y compris la déduction fiscale), notamment en matière de salaire.

« A compter de la date de leur engagement, les journalistes atteints d’une affection de longue durée reconnue par la sécurité sociale entraînant momentanément une incapacité totale d’exercer leur fonction conservent pendant les trois premières années l’intégralité de leur salaire et les avantages fiscaux. Ils auraient demandé à François Hollande que la durée soit portée à 5 ans. »

Les « niches médiatiques »…. c’est une question que Hollande s’est bien gardé d’évoquer dans la longue anaphore qui restera dans toutes les mémoires et que l’opposition ne manquera pas de lui rappeler tout au long de son mandat….avant de le renvoyer….à la niche.

ça tangue sur le « pédalo »….


« C’est au pied du mur que l’on voit le maçon », disait ma Grand mère….

Pour Hollande, ça ne va pas tarder. Les premières épreuves se dessinent, au fil des jours, et avant même qu’il n’ait escaladé les marches du Palais de l’Elysée….

Les premières occasions vont lui être données de montrer qu’il n’est ni le « Grand Méchant Flou », ni le « Grand Méchant Mou »….

Alors que la « poule » qui va faire son entrée à l’Elysée a commencé à « faire le ménage », en éjectant Julien Dray de la petite fête organisée au PC de François, pour avoir organisé, lui aussi, une petite fête pour son anniversaire à laquelle était convié le couple DSK, va-t-il devoir « sanctionner » Manuel Valls, pour avoir, le soir même de l’élection de Hollande, rendu une visite discrète au même DSK, autour duquel les « mouches » du PS semblent tourner, comme autour d’une merde ????

En effet selon l’Express, qui n’est pas suspect d’antipathie pour la Gauche:

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-discrete-rencontre-de-valls-et-dsk_1113092.html

Au soir du premier tour de l’élection présidentielle, Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, a souhaité saluer Dominique Strauss Kahn. En toute discrétion. 

« Manuel Valls est un ami fidèle, mais il préfère que cela reste… discret. Rares sont ceux qui savent que, le 22 avril, au soir du premier tour, après un passage au QG et un autre rue de Solferino, le directeur de communication du candidat François Hollande a fait un détour, avant de rentrer chez lui, pour aller saluer Dominique Strauss-Kahn. « 

Dans la « même veine », on s’interrogera sur la capacité de Flamby à respecter ses engagements vertueux…. En effet, n’a-t-il pas déclaré à plusieurs reprises au cours de sa campagne, son attachement à une « République irréprochable » ???

L’occasion ne va pas tarder à se présenter, pour lui, de montrer sa « fermeté » et sa fidélité aux grands principes dont il nous a « bourré le mou » au cours de sa longue anaphore, ponctuée de « MOI Président… ».

 En effet, pressenti pour succéder à François Fillon, Jean-Marc Ayrault pourrait bien être rattrapé par une affaire datant de 1997, pour laquelle il avait été condamné à six mois de prison avec sursis. 

« Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées ». C’est ce que déclarait François Hollande, dans une interview au JDD datée du 14 avril, au cours de laquelle il affirmait son intransigeance  concernant une République qu’il souhaite « irréprochable ». 

Voilà qui pourrait cependant ne pas arranger les affaires de Jean-Marc Ayrault, fortement pressenti pour le poste de Premier ministre

Géants…


Deux « géants », côte à côte….face à l’Histoire.

La Gauche qui n’a rien négligé pour attenter à l’image de Sarkozy, s’est copieusement moquée de sa taille.Comme le montre cette photo, Hollande n’est guère plus haut que Sarko…en attendant de lui arriver à la cheville…

Citations…


 « Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation »

« Vous n’arriverez pas multiplier la richesse en la divisant. »

 » Le gouvernement ne peut rien donner à personne qu’il n’a pas d’abord pris à quelqu’un d’autre. Chaque fois que quelqu’un reçoit quelque chose sans avoir à travailler, quelqu’un d’autre doit travailler sans recevoir la même chose. »
[Adrian Rogers]

Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles. [ James Dean ] .

A méditer à l’aube d’un nouveau quinquennat…

Soirée électorale.


Quelques observations effectuées au cours d’une soirée de « zapping », histoire de voir quelle était l’ambiance d’une chaîne à l’autre, et assister, en direct, au passage de la France « de l’ombre à la Lumière »…..

– Je n’ai pas beaucoup vu les « sondeurs » patentés, ceux que l’on a vu pendant des semaines sur tous les écrans, dans toutes les émissions consacrées à l’élection présidentielle.

Sans doute étaient-ils « honteux et confus »d’avoir tenté de persuader l’opinion de la déroute quasi certaine de Sarkozy, avec des scores qui oscillaient entre un 56/44, et un 46/54, en faveur de Hollande. Car, ils n’y sont pas allés de main morte: à raison de deux ou trois sondages par jour, le « matraquage » a été d’une violence exceptionnelle.

Et pourtant, avec un score de 51,6 contre 48,4 on ne peut parler d’un « triomphe » pour Hollande, qui reste un Président élu « par défaut ».

Celui qui doit « se les mordre », c’est DSK, qui se dit que cette victoire était également à sa portée.

– La Gauche que j’ai vu défiler sur les plateaux de télévision, pour commenter ces résultats, ce n’est pas la « Gauche Populaire », celle qui s’était massée à la Bastille, sous quelques drapeaux tricolores noyés parmi les drapeaux rouges et les drapeaux maghrébins…

Curieuse, cette apparition de drapeaux étrangers au soir d’une élection , la plus nationale qui soit. Y aurait-il un « Parti de l’Etranger » au sein de la Gauche ????

Je cite « Marianne », cet hebdomadaire en pointe dans le combat anti-sarkoziste:

« Dès sept heures du soir, bien avant que ne commence vraiment la fête, ils flottaient le long de la colonne de la Bastille et ils ne l’ont plus quittée. Drapeaux algériens, marocains, tunisiens, hardiment brandis à côté de rares  drapeaux français, tandis que d’autres, dans la foule, leur faisaient écho de toutes leurs couleurs, au long de la soirée. Drapeaux palestiniens, camerounais. Drapeau syrien – celui de la résistance et de l’armée syrienne libre-, et même irakien. Mais aussi, dans la houle, étendards…bretons, catalans. Et drapeau irlandais. Et drapeau vénézuélien, à côté de celui du Front de gauche.

Que signifiait cette floraison bigarrée ? Que voulait clamer, sur la colonne de 1830, la jeunesse qui brandissait les drapeaux des trois pays du Maghreb, serrée autour des portraits de François Hollande ? »

Je réponds à Marianne: c’est le reflet d’une France en état de décomposition accélérée !!!

– La Gauche qui a remporté cette élection, c’est la Gauche du « Café de Flore », celle du Boulevard Saint Germain, une Gauche « bobo », qui n’en pouvait plus d’attendre d’avoir, enfin, accès aux Palais et aux ors de la République. Je n’ai pas vu beaucoup de « gens du peuple » parmi les commentateurs. A moins que les « people » soient devenus leur porte-drapeau ???

– J’ai trouvé que Mélenchon, qui sera, avec Bayrou, le « Grand Cocu » de cette élection, faisait « profil bas ». Car on sent bien que désormais, il n’est plus l’interlocuteur incontournable de Hollande pour la suite des évènements.

Le Parti Communiste qui se sera servi habilement de sa verve tonitruante va « reprendre ses billes », et négocier directement avec les nouveaux maîtres de la France, sa part de sièges et de prébendes, en contrepartie d’une « union » qui aura du mal à résister aux assauts de la réalité économique…

La phrase historique de Rocard va reprendre tout son sens: « Les faits sont têtus »….

– Les « journaleux » reporters nous ont offert une démonstration ridicule, en avant-première, de ce que sera l’idôlatrie médiatique à l’égard d’un Président de Gauche.

Certes, Hollande n’a pas commis l’erreur fatale de se rendre au Fouquet’s…..ce qui aurait permis de le « localiser » plus facilement. Nous avons donc passé la soirée, grâce à nos « journaleux », à guetter Hollande.

Ainsi, et quelle que soit la chaîne, nous avons pu suivre difficilement sa trace, mais nous avons été bien informés: « Hollande est entré dans son bureau, il s’est enfermé dans son bureau, nous allons peut-être pouvoir pénétrer dans son bureau, nous avons pu, enfin, faire pénétrer une caméra dans son bureau. Hollande est dans son bureau avec sa « poule ». Ensemble ils couvent, en silence, le texte que Hollande doit pondre devant les Corréziens. Hollande s’est gratté l’oreille Droite. Les commentateurs s’interrogent. Pourquoi la Droite ??? Un débat s’organise autour de cette « information ». Interrompu, car Hollande sort de son bureau. Hollande va rejoindre la foule de ses « fans » qui l’attend sur la Place de la Cathédrale de Tulle….etc…etc…. 

– J’ai trouvé que Sarkozy, qui va enfin pouvoir respirer, et s’extirper du tombereau d’injures qui l’a enseveli depuis le début de son mandat, n’a pas râté sa sortie. J’ai même trouvé que son message ne manquait pas de dignité et renvoyait à ses adversaires l’image de leur médiocrité….

Avec plus de 48,5% de voix, sa défaite n’est pas humiliante quand on sait dans quel contexte elle survient. Moins humiliante que celle que lui prédisaient les « sondeurs »….

On sent bien, à travers les commentaires des « commentateurs » que l’anti-sarkozisme va pouvoir alimenter, pendant encore quelques jours, le « moulin à paroles » socialiste. Mais très vite, il va falloir trouver un autre carburant à mettre dans le moteur.

– La suite du film de cette soirée se résume en: Hollande se dirige vers l’aéroport de Brive suivi d’un cortège de motos de journalistes hystériques, Hollande arrive à l’aéroport de Brive, il descend de sa voiture acclamé par la foule, il se dirige vers la foule, serre des mains, signe des autographes, il pénètre dans l’aéroport, il va embarquer dans un Falcon, il embarque, il décolle….etc.

Je n’ai pas pu attendre l’atterrissage, car j’avais trop sommeil….

Demain sera un autre jour. La France se réveillera un peu plus tard…..

Hollande Président !!!


Sur une passe de Bayrou, Hollande vient de marquer le but décisif !!!

Le PS est donc qualifié pour la Finale.

(Entendez par là « le PSG », le Parti Saint-Germain)

Saluons, en vrais républicains, cette Victoire !!!

Les supporters en délire ont fêté cet évènement historique.

A Tulle les accordéonistes ont interprété, à défaut de l’Internationale, le célèbre « Viens Poupoule, viens Poupoule viens… ». Et le nouveau Président a pu esquisser quelques pas de danse avec sa « poule »qui n’a pas ouvert le bec de la soirée, mais qui a tout de même émis un « twit »…

Le « Temps des Cerises » est enfin revenu. Le »Peuple des cigales de Gauche » va, enfin, pouvoir chanter…

Alléluia.

Ce que vous ne lirez jamais dans Médiapart…


Clicquez sur: Chauffeur Hollande, puis à nouveau sur « Chauffeur Hollande », et…patientez un peu, pour accéder à l’original de l’aticle du Sunday Times.

FORGET unemployment and the national debt.

Source : « thesundaytimes.co.uk » du 15/04/2012, page 23.(Je cite).

« No election campaign issue arouses more interest in France than whether François Hollande, the Socialist candidate, will marry his girlfriend.

He and Valérie Trierweiler, a 47-year-old, twice-divorced journalist, have been together since 2006 but the frontrunner in the opinion polls has yet to get down on bended knee.

It raises the possibility that France, liberal in its sexual mores but conservative when it comes to presidential tradition, might for the first time elect an unmarried president, not to mention an unmarried première dame.

Asked by a reader of the newspaper Le Parisien last week if he had something against marriage, Hollande, 57, who has never taken the plunge, said “not at all”,adding: “I don’t rule out anything on that front. But it’s a question that concerns only Valérie and me.”

 Another interviewer suggested that being unmarried might deter the protocol-conscious Queen from hosting Hollande and his girlfriend on an official visit to Britain. “It’s our life, we’ll decide together,” was his reply.

 Marriage has never seemed much of a priority for the former Socialist first secretary.

 He lived with Ségolène Royal, his ex-girlfriend and the former Socialist presidential candidate, for 30 years and had four children with her.

 He was once quoted as saying marriage was “too bourgeois”for them.

 Trierweiler, who has three children from her second marriage, was recently seen shaking hands with Royal at a campaign event in Rennes but relations are frosty.

 Hollande said last year he did not think voters would mind having an unmarried president because standards had changed under Sarkozy,the first French president ever to divorce and remarry in office.

Does that mean he has no intention of proposing toTrierweiler?

 “Valerie gives me what is most important, her love and confidence,” he said last week. “Then there is her view as a journalist, always useful.” He added: “She makes me happy,that’s the most important thing.”

 Trierweiler is keen not to parade her private affairs in public. “The first you’ll hear of it,” she said recently, referring to a possible marriage, “is when it’s already happened.”

 IN NEWS REVIEW

 Britain’s Frog Alley goes to le ballot box P3 A TALE of brutish goings-on among French Socialists is threatening to embarrass the party’s presidential candidate only days before polling begins.

A former driver for François Hollande, the Socialist candidate, is suing him and one of his closest aides for failing to pay him six months’ salary that he says he is owed. He also accuses the Hollande camp of trying to scare him with “death threats”.

Hitherto unreported in the French press, the claims are an embarrassment to a politician who promotes himself as a friend of the oppressed and champion of better working conditions.

Mohamed Belaid, the chauffeur, claims he was engaged as a “clandestine” worker without an employment contract.

“I drove Hollande everywhere,”he told The Sunday Times last week. “I drove him to parliament, to television studios, to his dry cleaner. I wa expected to be on call seven days a week, 24 hours a day.”

Belaid, 39, claimed that Faouzi Lamdaoui, one of Hollande’s closest lieutenants, had offered him £1,340 a month to be Hollande’s driver. He said he received only a fraction of that sum and a promised employment contract never materialised.

Convinced that Hollande and Lamdaoui were taking advantage of him, he resigned after six months but when he aired his grievance in public two men turned up on his doorstep and threatened to cut his throat unless he kept quiet.

“I’m very disappointed,” he said. “I completely trusted him [Hollande]. He’s a man of state. He should be setting an example.”

The Socialist party dismisses the Belaid affair as evidence of a “dirty tricks” campaign by President Nicolas Sarkozy to undermine a rival widely tipped to wrest power from him after next Sunday’s vote.

A spokeswoman denied that Hollande owed Belaid any money and described as “nonsense” claims that he and Lamdaoui were behind any threats.

Nicolas Cellupica, a lawyer, said he had filed a lawsuit against Hollande and Lamdaoui on behalf of Belaid. In it, he complains about “death threats” and demands payment of six months’ salary. The court has three months to consider the case.

“This has nothing to do with my political convictions,” said Cellupica, acknowledging that he is an active member of Sarkozy’s centre-right UMP party. “Belaid came to me in February. I hadn’t heard of him before then. This is about defending the rights of a client who is trying to feed his family.” The lawyer added that he had proof of Belaid’s claims. Belaid said he had begun work as Hollande’s chauffeur at the end of 2008 when the Socialist leader had given up his post as the party’s first secretary and therefore lost his right to a driver in Paris.

Belaid said that Lamdaoui, like him of Algerian origin, kept on promising him a work contract that would entitle him to full benefits. Lamdaoui, who is in charge of Hollande’s campaign logistics, would occasionally pay ¤200 or ¤300 (£165-£247) in cash when Belaid threatened to quit.

Occasionally Belaid raised with Hollande the fact that he was not getting paid and did not yet have a contract.

“He would say to me, ‘Take it up with Lamdaoui’,” said Belaid. Eventually his patience ran out and in June 2009 Belaid refused to do any more jobs for Hollande.

He went to an industrial tribunal but could not afford a lawyer and his case was thrown out. His next step was to hold up a banner outside parliament demanding payment.

Then he received his first death threat. He says that one of the same men of norAfrican origin who visited his house in 2009 reappeared outside his home last Friday and threatened him again by passing his hand in front of his throat in a cutting motion.

Belaid said he had captured the moment on a video that he had presented to police.

“They are trying to scare me,” he said of Hollande and Lamdaoui.

Hollande’s supporters claimed the lawsuit was politically motivated. Another example of the “dirty tricks”campaign, they said, was a report on an anti-Hollande website that the son of Valérie Trierweiler, the candidate’s girlfriend, had been arrested recently outside his school for smoking marijuana.

Trierweiler refused to discuss the report, which has not been mentioned in the French press.

Belaid, who has since found work as a supermarket manager, claims the Socialists were always eager to recruit people of immigrant origin such as himself.

“They use us to bring in the vote,” he said. “I was always being encouraged to bring in other people.” He added: “But do they really care about people like me? I don’t think so.”

In a visit to immigrant suburbs of Paris last week, Hollande, who has promised higher taxes for the rich and earlier retirement for the poor, urged people to vote for him next Sunday in the first round of the two-stage election.

“Some are richer than you, but you are more numerous,” he said, to applause. Polls show him neck and neck with Sarkozy in the first round but he leads by a wide margin in the second, decisive, round on May 6.

Belaid, at least, will not be voting for Hollande. “The Socialists have let me down,” he said.

“I won’t have anything more to do with them.”(Fin de citation).

Le Sunday Times évoque donc, dans un article récent, reproduit ci-dessus,  une affaire que la Presse française, fidèle à ses réflexes « d’omerta séléctive », s’est bien gardée d’évoquer.

Car d’une manière plus générale, la Presse anglo-saxonne s’intéresse de beaucoup plus près que nos journaleux aux questions qui fâchent nos hommes politiques…

 Ainsi, on apprend que Hollande n’est pas près d’épouser sa copine, et que son ancien chauffeur, aurait travaillé pour lui, sans être payé.

Il aurait été menacé de mort par le directeur de cabinet de Hollande, Faouzy Lamdaoui, au cas où il rendrait publique cette affaire.

Selon le Sunday Times, Mohamed Belaid, ancien chauffeur de François Hollande, accuse les équipes du candidat de l’avoir fait travailler illégalement en ne le payant que par intermittence et « au black ».  

 La présumée victime accuse également Faouzi Lamdaoui, le chef de cabinet du président de Conseil général de la Corrèze, de l’avoir physiquement menacé chaque fois qu’ il a essayé de rendre publique cette information.

Une nouvelle illustration du « deux poids, deux mesures » dans le traitement des informations « nauséabondes », concernant les deux candidats à la Présidence de la République.

Alors que des flots d’informations plus ou moins vérifiables ont été déversées sur l’entourage, la famille, les amis de Sarkozy, la presse est curieusement discrète sur les turpitudes supposées de l’entourage de Hollande.

Une affaire semblable à celle qui est évoquée ci-dessus, avait concerné l’ex-épouse de Hollande, Madame Royal qui avait été traînée devant les tribunaux par deux de ses collaboratrices qui l’avaient accusée de non-respect des lois sociales…

Je n’ai pas souvenance que Médiapart ait consacré la moindre ligne de ses articles sulfureux pour évoquer les « affaires » ci-dessus, qui manifestement, n’ont pas éveillé la curiosité de ses fins limiers…

Mais on imagine sans peine l’exploitation à laquelle cette affaire aurait donné lieu, si elle avait concerné Sarkozy….. 

Anaphore et oxymore…


François Hollande nous a gratifié, d’une anaphore, qui restera probablement comme le seul moment surprenant d’un débat décevant.

La longue litanie de ce que lui, Président, ne fera pas s’il est élu, lui a permis d’esquiver l’énumération de ce qu’il fera. Et ceci ( on me pardonnera l’oxymore ) sur le ton d’une « humble arrogance »…

 La victoire de François Hollande, que les médias n’ont cessé de nous présenter comme inéluctable, n’aura pas pour conséquences immédiates la baisse du chômage, la relance de la croissance, la suppression des inégalités et le retour à l’équilibre budgétaire

Les « illusions » ne tarderont pas à s’évanouir…

Car, de deux choses l’une: ou Hollande s’attaque avec la vigueur qu’en attendent les marchés, aux causes structurelles de notre situation de dépendance à l’égard de ceux qui nous prêtent de quoi continuer à payer nos fonctionnaires, à couvrir le déficit de notre Sécurité Sociale, ainsi que les dépenses courantes d’un Etat budgétivore, et dans ce cas il aura affaire au ramassis des révolutionnaires en peau de lapin rassemblés par son comparse Mélenchon, qui tenteront de lui imposer l’épreuve de force de la rue.

Ou bien il tergiverse, en essayant de « noyer le poisson » selon la méthode qui lui a permis d’enfumer une majorité de Français. Dans ce cas la France subira à son tour les attaques qu’ont connues d’autres pays ruinés par des années de gestion « sociale-démocrate ». 

En tout cas, une chose est sûre: la défaite de Nicolas Sarkozy aura au moins pour résultat la mise en sourdine d’une sorte de « délit de faciès » qui a pourri le débat politique pendant des années. 

Cette « sarkophobie » il nous faut la dénoncer avant qu’elle ne sombre dans l’oubli à la faveur de l’effacement de l’intéressé, et malgré l’exceptionnelle violence avec laquelle elle s’est exprimée, pendant toute la durée du quinquennat de Sarkosy. 

Qu’est-ce que la sarkophobie? Et que fut-elle? La question mérite d’être posée, car « elle transcende sa cible », tant elle s’inspire des méthodes éprouvées et concoctées dans les milieux mal connus du trotskisme, et des cellules où se cultive la nostalgie d’un communisme stalinien.

On en trouvera la trace détaillée dans des ouvrages tels que « Le Livre Noir du Communisme », cet énorme pavé que l’on doit à un « collectif » d’Historiens, et qui décrit avec précision, les méthodes utilisées dans les pays de « Démocratie Populaire », pour discréditer, puis détruire avant de l’éliminer, l’adversaire politique, considéré nécessairement, comme dangereux.

La « sarkophobie », souvent dénoncée sur ce blog, – qui pourtant n’a jamais épargné ses critiques à l’égard de la manière dont Sarkozy « habitait » la fonction présidentielle -, a concentré ses tirs sous la ceinture de sa cible, en s’en prenant sans vergogne, au physique, à des détails vestimentaires, aux talonnettes de ses chaussures, et au prix de ses montres.  

Il s’agissait de construire, dans l’opinion, l’image d’un individu méprisable, d’un parvenu obsédé par tout ce qui brille, ce qui en période de crise où s’aggravent les souffrances du peuple, ne pouvait que susciter des sentiments de haine et de mépris.

La question est de savoir si ces méthodes survivront, sous d’autres formes, à son éventuel départ.

Car, derrière l’excommunication populaire de l’homme dont on a organisé la détestation, fermente un ragoût de frustrations, qui emprunte au tréfond de la tradition révolutionnaire française, nourrie de sa méfiance à l’égard de l’argent et de sa haine des « riches », du dogmatisme de sa « bien-pensance » qui s’alimente d’un sectarisme indigné et théatral.

L’opposition systématique, le déni de vraies réussites, même quand elles sont profitables à la Nation a trouvé sa justification dans le refus d’accorder le moindre crédit à la personne du Chef de l’Etat, sous le prétexte de quelques uns de ses travers ridicules ou de sa supposée connivance avec « les riches ».

Supposée, mais jamais réellement démontrée, malgré l’acharnement de quelques juges rouges : jusqu’ici nous n’avons eu connaissance que de rumeurs, de témoignages de gens qui croient avoir entendu d’autres gens dire que…etc, mais jamais de preuve formelle qui soit retenue par la Justice dans un acte d’accusation.

Cela viendra peut-être, mais pour l’heure, ceux qui « tirent les ficelles » de cette pantomime, n’ont rien produit de convaincant. 

En faisant tour à tour de Nicolas Sarkozy un calotin et un homme sans morale, un nationaliste et un mondialiste, un professionnel et un amateur, un flic et un voyou, un métèque et un raciste, la Gauche a méticuleusement agi pour remplacer la réflexion par le réflexe de haine et de rejet.  

La critique (parfois légitime, et souvent nécessaire) de la politique de Nicolas Sarkozy, a été remplacée par un ostracisme bien-pensant, une sorte de « crachat vertueux », pratiqué sous une forme de « snobisme »entaché de mépris à l’égard de ceux qui refusaient d’entrer dans ce jeu.

L’accusation la plus étonnante c’est celle qui consiste à qualifier son « discours » de « clivant ». Comme si le discours d’un Mélenchon ne l’était pas !!! Comme si était innocent, le fait de désigner à la vindicte du « peuple », les « riches » coupables d’avoir entrepris, travaillé, et réussi, ou le fait de refouler un Français sur cinq en dehors de la République et de ses Institutions, au prétexte qu’ils ne sont pas des fanatiques du « métissage », du « multiculturalisme », et qu’ils refusent de se pâmer devant un folklore qui nous vient d’un Orient moyen-âgeux…..

Au fond, si Sarkozy n’existait pas, le sarkophobe l’aurait inventé. 

Car la sarkophobie fut -et demeure- une manne, un filon pour quelques uns de ses pires détracteurs. 

Elle a fait la fortune de quelques comiques sans talent qui ont pu, à la faveur du climat ambiant, faire passer leur vulgarité pour de l’insolence .

Elle a fait la fortune des « plumitifs » adversaires de la loi du « bizness »et a favorisé l’émergence d’une presse où « des procureurs déguisés en journalistes maquillent des réquisitoires en reportages, pratiquent la présomption de culpabilité et vous font la morale en fouillant dans vos poubelles » .

Si Sarkozy, écoeuré, devait, demain, abandonner la politique, on se demande ce que deviendront les grands hebdomadaires et les quotidiens, qui ont, en moyenne, depuis 2007, consacré le cinquième de leurs « Unes » à Nicolas Sarkozy.

Plus d’une de ces « feuilles de choux », sans la « sarcophobie »ambiante serait aujourd’hui, menacée d’un dépôt de bilan.

L’une des premières attaques, et non la moins mensongère, a porté sur les « connivences  » supposées de Sarkozy avec la Presse. On connaît la suite….

Mais le « rejet » de Sarkozy, scientifiquement orchestré sous la forme d’un « anti-sarkozisme » primaire n’aura pas suffit pour rendre crédible le programme de son adversaire.

Car si demain, Hollande est élu, ce ne sera sans doute pas grâce à un large vote d’adhésion.

La France aura, enfin, « son » Président de Gauche, mais un Président qui sera élu par défaut. Elle fera sa cure périodique de sociale-démocratie, au frais du contribuable, un peu comme ceux qui font chaque année des cures d’amaigrissement dans des établissements spécialisés, au frais de la Sécurité Sociale…. à moins que la rue ne l’entraîne sur les chemins d’un modèle de démocratie « populaire » mais anachronique.

Elle en prendra pour 5 ans. Juste le temps de faire le bilan d’un contre-sens historique..

Car « l’obscure clarté » qui enveloppe le programme de Hollande ne tardera pas à se dissiper, et il faudra bien que la Gauche, qui détiendra alors les pleins pouvoirs, invente de nouveaux subterfuges pour entretenir les illusions d’un peuple frileux et endormi, sans avoir, cette fois la possibilité de se défausser sur un bouc émissaire….