Cela s’appelle « un Chat » !!!


Le « modérateur » du « point.fr » présente régulièrement, avec une honnêteté qui mérite d’être saluée, une synthèse des commentaires émis par ses lecteurs à la suite des articles publiés et portant la signature de journalistes de l’hebdomadaire.

On peut consulter deux de ces synthèses aux adresses ci-après:

http://www.lepoint.fr/billets-de-la-moderation/une-expression-qui-tourne-mal-23-06-2011-1344921_354.php

http://www.lepoint.fr/billets-de-la-moderation/appeler-un-chat-un-chat-13-06-2011-1341593_354.php

Dans les deux sujets traités dans “lepoint.fr” de cette semaine, il est question d’une exigence de plus en plus impérieuse, chez de nombreux Français.

Cette exigence concerne la nécessité de bannir du discours journalistique, les euphémismes, les mots qui édulcorent la réalité, ce vocabulaire devenu “l’argot” du bien-pensant, destiné à masquer des réalités qui, cependant n’échappent à aucun Français, car in fine, ces réalités souvent masquées avec une sorte de « pudeur » anti-raciale puérile, finissent toujours par éclater au grand jour.

En bref, ce que demandent avec insistance, les lecteurs du Point, à travers leurs commentaires d’articles publiés par cet hebdomadaire, c’est que les “journalistes” réapprennent à appeler un chat, un chat. Et qu’un « voyou » soit appelé un « voyou et non plus « un jeune »,comme c’est devenu la coutume dans le langage « médiatique ».

Cette manière d’amalgamer des catégories sociales, en « globalisant » leurs comportements, dans le but de « noyer » le mauvais poisson parmi ceux qui n’ont rien à se reprocher est devenue détestable.

Englober les « voyous » parmi »les jeunes », c’est un peu la même démarche que celle qui consiste à  englober les « fraudeurs » aux prestations sociales parmi les « pauvres », en organisant la confusion.


Ainsi « faire la chasse aux fraudeurs », ce serait, selon quelques « grandes consciences », « faire la chasse aux pauvres » !!!Curieuse manière de respecter « les pauvres », comme si ces derniers n’avaient pas une dignité, et comme si leur pauvreté les condamnait à voler !!!

J’ai souvent abordé ce thème dans mes billets.

Le dernier en date concernait le procès fait à Zemmour, pour avoir eu le courage de dire publiquement ce que tout le monde sait depuis longtemps mais que le silence médiatique a transformé en tabou.

Un exemple récent illustre la naïveté de nos journaleux, dont les précautions d’écriture, destinées à occulter l’identité des auteurs de nombreux délits est devenue dérisoire, car soudain, l’actualité jette un éclairage inattendu sur des faits qui deviennent les révélateurs de ce qui était occulté jusque là.

Ainsi, le drame révoltant survenu dans une banlieue de Marseille, qui a provoqué la mort d’un enfant, a été évoqué dans de nombreuses séquences d’actualité à la télévision, ainsi que dans de nombreuses éditions de la Presse écrite.

L’accident s’est produit mardi vers 20 heures dans le quartier populaire de la Belle de Mai. L’enfant, accompagné de sa soeur de 12 ans, traversait le boulevard de la Révolution, une rue passante, pour acheter des bonbons chez l’épicier lorsqu’il a été renversé par un utilitaire Peugeot, avec deux personnes à l’intérieur d’après des témoins.

Les témoignages recueillis sur les lieux du drame, avaient permis d’avoir une “certain idée” de l’identité de l’auteur, et, au fur et à mesure de la progression de l’enquête les certitudes de la Police s’affinaient et permettaient d’en savoir plus sur ce courageux “présumé coupable », qui après avoir déplacé le corps de l’enfant d’une cinquantaine de mètres, ce qui a laissé largement le temps aux témoins de l’identifier sans que le doute soit permis.

 Or, « l’homme » soupçonné d’avoir été au volant d’un fourgon ayant renversé et tué mardi cet enfant de 4 an a été interpellé dimanche matin à l’aéroport d’Orly.

Il s’apprêtait à partir pour Alger, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. À la suite d’éléments d’identification, et notamment une photo, diffusés via un mandat de recherche dans tout le pays, l’homme a pu être arrêté par la police de l’air et des frontières, selon cette source, qui précise que le mandat d’arrêt vaut mise en examen.

Organisant sa fuite, il avait prétexté un décès dans sa famille !!!

Selon une autre source proche de l’enquête, il était en situation irrégulière en France et muni d’un sauf-conduit algérien périmé depuis vendredi.

Placé en garde à vue, il devrait être présenté au juge d’instruction de Marseille en début de semaine, a indiqué le parquet.

Cet exemple est une illustration parfaite de l’inutilité de la « langue de bois » journalistique et des précautions d’écriture qui permettent de masquer des réalités dans le seul but de « protéger » l’image de telle ou telle communauté. Car on finit toujours par connaître l’identité des auteurs de ces « exploits » sanglants.

Un autre exemple plus récent concerne le viol, le 3 août dernier dans la cité phocéenne, vers 17 heures,d’une mineure âgée de 13 ans, attaquée par « trois hommes » puis violée par l’un d’eux tandis que les deux autres l’immobilisaient.

Depuis deux semaines les « trois hommes » étaient recherchés, la police disposant d’une description et surtout de l’ADN de ces deux sauvages.

On apprend aujourd’hui que « le premier suspect, Amine A., 29 ans, a été interpellé dimanche matin après plusieurs opérations de police menées dans la ville. Lors de sa garde à vue, il a reconnu être présent lors de l’agression de l’adolescente mais a nié y avoir participé directement. De nationalité irakienne, il est employé sans être déclaré dans une boulangerie.
Quelques heures après cette première arrestation, un deuxième homme, Fodil D., 30 ans, s’est présenté spontanément au commissariat. Déjà connu des services de police, son ADN a été retrouvé sur les vêtements de la jeune fille. Selon lui, c’est l’adolescente qui l’aurait abordé et lui aurait fait des avances. »

Amine A. et Fodil D…..

Les lecteurs du « point.fr » ne s’y sont pas trompés et protestent contre l’habitude qui a été prise, en général, dans la Presse, de les prendre pour des imbéciles.

Ils réclament ce que beaucoup de Français exigent depuis longtemps: la transparence qui devrait être une des règles éthiques de base du métier de journaliste.

D’autant que lorsque le « présumé coupable » n’appartient pas aux « minorités visibles », on ne tarde pas à en connaître l’identité: exemple, ce médecin « coupable » de s’être livré à des actes d’euthanasie sur des personnes en fin de vie. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’attendre longtemps pour que la France entière en soit informée….

Est-ce devenu si difficile, de nos jours, d’appeler un chat, un chat ???