L’un des chevaux de bataille favoris de la Gauche française, consiste à répandre l’idée que la France est affligée d’une Droite « agitée » par une minorité « d’extrémistes », « racistes », « islamophobes », vaguement « fascistes », pour s’en tenir à cette courte liste de qualificatifs qui en comporte bien d’autres….
Le « déni de réalité », ce mal endémique qui afflige, à gauche, ceux qui sont devenus des islamophiles, et immigrationnistes impénitents, leur interdit de regarder au-delà des frontières de l’arrondissement parisien dans lequel ils vivent,- de préférence sur la Rive-Gauche-, ou du petit village tranquille dans lequel ils se sont organisé une retraite paisible, loin des rumeurs de vols, de viols, de rapines et des « musiques » de Rap vengeurs…..
Leur courte vue, qui les empêche de percevoir la colère qui monte dans un peuple qu’ils ignorent mais dont ils confisquent la parole, leur interdit également, de voir ce qui se passe dans les pays voisins, et dans l’ensemble de l’Europe.
Convaincus de l’influence « néfaste » des mouvements d’extrême-droite sur l’opinion, ils attribuent tout mouvement d’humeur contre les conséquences d’une immigration en train de devenir un fléau pour l’Europe, à « la crise », de même qu’ils attribuent toute manifestation de violence, de pillage, ou de barbarie à « la misère » de leurs auteurs, dont la « pauvreté » sert de justification à des actes injustifiables.
Indifférents à ce qui se passe dans le reste du monde, et à proximité de nos frontières, ils feignent d’ignorer que les mêmes causes produisent les mêmes effets dans les pays qui nous entourent.
Ainsi, on peut lire dans un organe de presse « europhile », dont les articles sont le plus souvent consacrés à des digressions sur les bienfaits d’une Union Européenne dont ils glorifient les vertus, une série de considérations sur l’irrésistible évolution de certains pays, même parmi ceux où « l’extrême droite » est absente, vers un rejet brutal de l’immigration illégale.
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/258431-l-espagne-aussi-dure-que-l-arizona
Je cite:
« Les candidats à l’immigration qui traversent en barque le Río Grande du détroit de Gibraltar ou sautent les clôtures de fer barbelé de Barajas ou d’El Prat [les aéroports de Madrid et Barcelone], se retrouvent nez à nez avec le rêve arizonien version ibérique : des policiers qui viennent les débusquer jusque dans le métro, les taxiphones, les cantines populaires, les lycées, les centres de santé et les ONG, et qui ne les arrêtent que sur la base de leur apparence physique.
Dans cette affaire, le gouvernement fait face à l’opposition des associations d’immigrés et des collectifs sociaux, mais aussi de la police elle-même, de juristes, d’économistes, de chercheurs, d’universitaires et même de personnalités politiques du PP [parti populaire, opposition de droite]. Tous s’accordent à dire que depuis quelques années, on assiste en Espagne à un durcissement des mesures et des comportements, et que la méfiance à l’égard de la population immigrée n’a cessé de s’envenimer. »
Un peu plus loin,
“La polémique lancée par la municipalité de Vic [en Catalogne, coalition entre CiU (nationalistes de droite), l’ERC (socialistes) et le PSC (gauche indépendantiste)] qui a décidé de recenser les immigrés en situation irrégulière mérite d’être prise au sérieux, notamment parce qu’elle a reçu un inquiétant appui social et même politique”, souligne la Fundación Ideas. L’enquête « Les jeunes et l’immigration », réalisée en 2008 par l’institut Injuve, indiquait que 14 % des jeunes seraient disposés à voter pour un parti raciste, alors qu’ils n’étaient que 11 % en 2002.
L’opinion publique est-elle de plus en plus hostile aux immigrés ? “Je pense que oui », explique José Miguel Sánchez Tomás, professeur de droit pénal à l’université Rey Juan Carlos de Madrid. « En période de prospérité économique, nous nous laissons gagner par la fièvre de la solidarité, mais les choses changent dès qu’il commence à y avoir de la concurrence sur le marché du travail.” Membre de l’association Grupo Immigrapenal, Sánchez Tomás relève “certains relents de xénophobie dans l’administration publique”.
Dans un grand quotidien belge, on peut lire également, un article du même tonneau, sur ce qui se passe….au Danemark, un petit pays bien paisible, lui aussi confronté à un phénomène qui semble avoir dépassé les apprentis sorciers partisans d’une société « colorée », métissée », « multiculturelle », « généreuse » et « ouverte »….
http://www.lalibre.be/actu/international/article/663266/quand-le-danemark-fait-des-emules.html
Je cite ( extraits):
« Le 11 mai 2011, des cris de joie et des applaudissements fusent du bureau du Parti du peuple danois, formation populiste, dans le château de Christiansborg, siège du Parlement à Copenhague. Les députés du PPD sablent le champagne dans les locaux décorés pour l’occasion de drapeaux rouge et blanc. Ambiance de victoire électorale ou presque. Le parti, le troisième le plus important du Folketing, qui assure depuis 2001 la majorité au gouvernement minoritaire de centre droit, célèbre une grande victoire : la réintroduction des contrôles aux frontières. Imposée au gouvernement du libéral Lars Loekke Rasmussen, elle se veut un frein à l’immigration clandestine, à la criminalité transfrontalière venue notamment des pays de l’Est et au trafic de drogue.
« C’est un grand jour pour le Danemark », clame Pia Kjaersgaard, la présidente. L’égérie du parti savoure cette victoire qu’elle attendait depuis dix ans, depuis « ce jour de tristesse de 2001 » où le royaume scandinave faisait son entrée dans l’espace Schengen, et que ses frontières internes volaient en éclats. « Le royaume est devenu une passoire, estime-t-elle. Il est essentiel de maintenir ce qui caractérise un Etat national : ses frontières. » Et un des porte-parole du parti, Soeren Espersen, de constater, sourire aux lèvres : « Les frontières du Danemark de nouveau sûres ! »
Difficile de considérer ces propos comme une sorte d’hymne à la gloire des accords de Shengen…
L’Europe entière serait-elle menacée par la « peste brune » ??? Où envahie par le doute et par « les idées noires » ????
La réponse est à rechercher auprès de ceux qui considéraient jusqu’ici, qu’une certaine « dose » d’immigration était nécessaire pour réguler l’évolution démographique de l’Europe, mais qui constatent que la « dose » ayant été trop largement dépassée, le remède est devenu pire que le mal…..