Le Parti Socialiste, et son inénarrable « Premier Secrétaire par intérim »,qui ne parviennent pas à enflammer les médias dans cette période de l’année où les Français, en vacances ont d’autres chats à fouetter, ont trouvé fort opportunément un sujet qui leur tombe du ciel pour tenter de faire parler d’eux.
Avec l’adresse des cavaliers de cirque, ils enfourchent le cheval fou de la tragédie d’Oslo, pour tenter de suggérer à l’opinion qu’il y a, en France, une Droite suffisamment acoquinée avec le Diable, pour trouver des excuses à l’auteur de cet abominable attentat, commis par un « norvégien de souche » contre ses propres compatriotes, pour exprimer sa « xénophobie » et se dresser, tel Charles Martel qui battit les « zarabes » à Poitiers en 732 après JC, contre « l’invasion musulmane » de l’Europe.
L’habileté consisterait, pour quelques esprits au QI de moule, à faire croire, par un « subtil » amalgame, que ceux qui sont réfractaires à une immigration sans limites et à l’islamisation rampante de la société européenne, sont des fous capables de tous les crimes et de toutes les abominations, et approuvent secrètement l’auteur de cette tragédie….
Mais, ce que ces esprits obtus semblent ignorer, c’est que « les faits sont têtus ». Pour avoir voulu en convaincre Mitterrand, Michel Roccard tomba, autrefois, en disgrâce, et fut marginalisé par les grands esprits que comptait déjà le Parti Socialiste de l’époque, ce qui n’empêcha pas Mitterrand de se heurter au mur des réalités…
Il ne suffit pas de nier l’évidence des faits, ou de les occulter, ou pire, d’empêcher qu’ils soient évoqués, pour masquer leurs conséquences…..
Car l’acte isolé d’un norvégien qui a « pété les plombs », pour aussi condamnable qu’il soit, ne masquera pas longtemps encore, une réalité qui, dans un pays submergé par l’indignation et par l’émotion, ne tardera pas à refaire surface.
En effet, ce n’est pas un hasard si l‘immigration commence à être perçue comme un danger en Norvège, comme dans la plupart des pays d’Europe du Nord réputés pour leur « tolérance » et leur ouverture.
Et si le Parti du progrès de Siv Jensen est devenu en 2009 la deuxième force politique de Norvège, emboîtant le pas des Partis de droite en Europe, c’est bien parce qu’il y a, sur la question de l’immigration, un profond malaise, que partout les Partis appartenant à la mouvance « politiquement correcte » essaient de minimiser.
Plus de la moitié des Norvégiens estime que la politique d’intégration fonctionne «assez ou très mal».
Certes, tous les Norvégiens sont horrifiés par l’opération meurtrière d’Anders Behring Breivik.
Cela n’empêche pas que de plus en plus d’habitants de ce paisible royaume considèrent que l’immigration représente un danger pour les valeurs scandinaves.
Depuis le milieu des années 1990, le pays a servi de refuge à des centaines de milliers d’immigrés, venus notamment de zones de conflits telles que la Somalie ou le Kurdistan. Ces derniers mois, la Norvège a accueilli 300 réfugiés libyens, plus que tout autre pays européen, en proportion de sa faible population. Le nombre de Norvégiens issus de l’immigration a doublé en quinze ans. Il représente aujourd’hui près de 10 % de la population. Ce qui créé des tensions, pas tant sur le marché de l’emploi, dans ce pays riche qui ne connaît pas le chômage, mais au sein de la société.
À Oslo, le prénom le plus donné en 2010 a été Mohammed.
« Les exigences des musulmans, comme partout ailleurs, s’expriment progressivement, les unes après les autres : nourriture hallal en prison, jours fériés religieux, cours de gym séparés », tempêtait, lors des dernières législatives, en 2009, Siv Jensen, la blonde présidente du Parti du progrès.
« Nous ne l’accepterons pas, car ce n’est pas de l’intégration. C’est autoriser certains groupes, des minorités, à décider de l’évolution de la société norvégienne.» Celle qui a fait de «l’islamisation rampante» un de ses chevaux de bataille, celle qui prônait alors «un grand nettoyage», a recueilli 23 % des voix, et a fait de sa formation populiste la deuxième du pays.
Anders Behring Breivik en a été membre de 2002 à 2006, avant de quitter un parti qu’il trouvait «trop mou».
Cela devrait donner à réfléchir à nos « grandes et belles consciences »et aux innombrables « zozos » qui les suivent sans réfléchir.
Réfléchir…. En sont-ils capables tant ils sont enfermés, religieusement, dans leurs certitudes, et leur mépris pour ceux qui sont réfractaires à leur « prêchi-prêcha » en faveur d’une « diversité » et d’un « multiculturalisme » qui n’ont de limite que leur goût immodéré pour un exotisme de pacotille ????