Chanson sans parole….
Archives mensuelles : avril 2010
La rumeur s’enrhume…
Dans ce cas, c’est la classe médiatique qui tousse.
La dernière en date, qui m’est parvenue jusqu’à Bruxelles où je me trouve actuellement, a fait long-feu…
Il paraît, « de source sûre », que notre Président aurait eu une liaison cachée, et que sa relation adultère aurait donné naissance à une fille dont l’identité serait connue des seules personnes chargées de la protéger.
La compagne secrète du Président, très discrète, serait logée, au frais de la République dans l’une des annexes du Palais de l’Elysée.
Le « Tout-Paris » connaît l’existence de cette relation adultérine, mais la discrétion légendaire de ce petit monde a permis d’en préserver le secret….
Certaines personnalités du « Tout-Paris » auraient bien remarqué quelques anomalies dans le fonctionnement de leurs équipements téléphoniques, mais elles n’y ont pas attaché d’importance, et on mis cela sur le compte des menus dysfonctionnements aux quels France Télécom les a habitués.
La Presse, par souci du respect de la vie privée, et par scrupule vis à vis de la Première Dame de France, qui, si elle avait appris cette surprenante nouvelle, en aurait été durablement afféctée, est restée silencieuse.
Il est vrai que l’éthique journalistique, bien supérieure, en France, à celle de nos voisins anglo-saxons, lui interdisait d’éternuer…
J’ai tout de même quelques doutes sur le sérieux de cette « rumeur »…..qui , reconnaissons le, a quelque retard sur l’actualité.
Mais l’actualité passe, un peu comme le rhume des foins, et les rumeurs restent …..
Je serais étonné, toutefois, que celle ci donne lieu à un « ramdam » sur internet !!!
Discrimination…
Les scientifiques, le connaissent bien, et notamment les statisticiens. Il s’agit du « facteur discriminant ».
C’est le « facteur » qui permet d’isoler, – de discriminer -, un élément, ou un phénomène afin d’en comprendre le mécanisme de fonctionnement. Il peut être parfois extraordinairement difficile à découvrir, et une fois découvert, encore plus difficile à expliquer.
Mais dans certains cas, il saute aux yeux.
Soutenons Allègrement Zemmour !!!
Si je prends le risque d’alimenter un peu plus la polémique, c’est que les deux affaires qui viennent de déchainer les passions, sont symptomatiques d’une dérive qui menace gravement la liberté d’opinion et le débat démocratique dans notre République au sein de laquelle se développent de plus en plus de pratiques qui traînent derrière elles un relent de parfum stalinien.
Il n’est plus possible aujourd’hui d’émettre une opinion,- même si elle est fondée -, qui soit contraire à la vulgate des discours ambiants, sans que cela donne lieu à un déchaînement de vociférations, auxquelles une certaine presse accorde complaisamment son écho afin de participer au lynchage et même si possible, à la curée du « contrevenant ».
S’agissant d’Allègre, je me garderai bien de motiver mon soutien en m’appuyant sur des arguments scientifiques, vu mon incompétence totale en la matière.
Même si je suis tenté de m’associer aux doutes professés par ce scientifique, en ce qui concerne l’aptitude des climatologues à prévoir le temps qu’il fera à la fin du siècle, lorsqu’on sait que nos météorologues se trompent souvent lorsqu’il s’agit de prévoir le temps qu’il fera pendant le weekend prochain, je veux m’en tenir aux seuls principes.
On aura rarement vu – honneur aux quelques éditorialistes qui l’ont souligné – un « Comité » de « savants » s’adresser à une Ministre de la République – fût-elle Ministre de la Recherche Scientifique – pour trancher un différent scientifique !!!
J’ai toujours cru que ces différents, qui ont toujours existé dans la communauté des chercheurs, se réglaient à coups de « communications scientifiques », et de débats au sein de l’Académie des Sciences, débats contradictoires, dont les contradictions contribuent à établir une authentique vérité scientifique.
C’est sans doute la première fois que dans le « monde libre » auquel nous croyons appartenir, des savants demandent au Pouvoir Politique de trancher un débat de ce type.
Les précédents sont nombreux certes, mais dans l’Histoire des Républiques Populaires, où toute position exprimée, même dans le domaine de la science, devait être conforme à l’idéologie régnante, et approuvée par les représentants de la « science officielle ». Le savant Sakarov en a fait la cruelle expérience en Russie Soviétique…..
C’est donc au nom du principe démocratique de liberté d’expression que nous devons ce soutien à Allègre, comme nous le devons à Zemmour.
Zemmour que l’on voit (trop) souvent dans des émissions légères de fin de soirée, – et qui s’est fait une spécialité de tenir le rôle de celui qui s’exprime à contre-courant des idées véhiculées par les oracles du prêt à penser -, s’est laissé embarquer, par des « animateurs »d’émissions de divertissement sur des terrains éminemment sensibles, terrains sur lesquels sévissent les « ayatollah » qui prolifèrent dans notre pays.
Soutenu par d’éminentes personnalités, qui ne partagent pas forcément le point de vue contesté qui a donné lieu à un concert de vociférations, il s’est trouvé en position de coupable d’avoir exprimé sur des antennes réservées aux opinions formatées, un point de vue partagé par beaucoup de Français.
Un haut magistrat réputé lui a apporté son soutien au nom du principe de la « liberté d’expression », sur son blog personnel, mais aussi dans plusieurs organes de presse.
Ce Magistrat exprime une opinion que l’on se doit de partager si on est attaché à certaines valeurs bafouées par ceux-là même qui prétendent donner des leçons de respect démocratique à tout vent.
– « Les propos d’Eric Zemmour manquent d’une vision plus large, vous avez raison. Mais il faut resituer sa phrase dans le contexte d’un débat polémiste où les arguments qu’on lui opposait étaient simplistes et outranciers. Zemmour rappelle d’ailleurs ce contexte dans sa lettre à la Licra et explique ses propos. Reste que ses propos ne me paraissent pas absurdes, comme je le dis dans mon blog, car, à partir de ma vision judiciaire, je fais un constat similaire, sans pour autant tirer de conclusions définitives car je ne suis pas un statisticien. Ce que je dis, c’est qu’il me semble à moi aussi que les petits trafiquants sont bel et bien majoritairement noirs ou arabes. Mais je constate, à l’inverse, que les gros trafiquants, eux, ne sont pour la plupart ni noirs ni arabes. »
Questionné par le journaliste du NouveObs, sur les raisons de son soutien aux propos de Zemmour, ce Magistrat répond:
« Mais surtout, si je soutiens Zemmour, c’est pour prendre la défense de la liberté d’expression. Je souhaite un renversement de la charge républicaine de la preuve. Aujourd’hui, c’est aux personnalités qui usent de la liberté d’expression de se justifier. Alors que cela devrait être à ceux qui les accusent de prouver que les propos qu’ils incriminent sont scandaleux. A aucun moment la Licra ou le CSA ne se sont demandés si les propos de Zemmour pouvaient être vrais ou faux. On s’est simplement indigné devant le fait qu’il ait exprimé une opinion considérée comme anti-humaniste sur un sujet sensible.
Je constate qu’à chaque fois qu’un propos est taxé de scandaleux, on assiste de plus en plus au même processus : c’est la décence ou l’indécence républicaine qui prime sur la vérité. »
A la question qui suit, le Magistrat répond:
– » Cela témoigne d’un phénomène inquiétant : de plus en plus, dès qu’on use de la liberté de parole sur des sujets sensibles, des associations portent plainte, ce qui aboutit à un mouvement de contrition et d’excuses de la part de celui qui est attaqué.
Or, ma vision en matière de liberté d’expression est que je préfère l’affrontement d’idées dans l’espace démocratique que la judiciarisation des idées. Car si, en apparence, cette judiciarisation donne l’image d’une société de droit, elle témoigne en fait de la fragilité de cette société qui a tellement peur du débat d’idées qu’elle éprouve le besoin de se réfugier dans la loi. Cette société est malade, elle n’a plus confiance en elle, on ne voit pas plus loin que le bout de son nez et on refuse le dialogue contradictoire. J’ai donc des scrupules à défendre cette judiciarisation poussée à l’extrême qui fait que les citoyens s’excusent pour leurs idées sans que cela permette d’ouvrir le débat. » ( Fin de citation ).
J’ajouterai personnellement, que cette société refuse désormais de connaître les données mêmes des problèmes qui lui sont posés, sans doute pour tenter d’échapper à la difficulté de leur solution.
Car les quelques chiffres dont nous disposons, confirmés par les enquêtes peu diffusées sur le problème évoqué par Zemour, démontrent qu’il n’a pas tort, ou du moins que son seul tort c’est de dire tout haut ce que beaucoup de Français pensent…tout bas.
Je m’associe donc à ce soutien, au nom des mêmes principes, n’en déplaise à tous les soit-disant « modérateurs » qui pullulent désormais dans notre entourage quotidien.
PS: Pour avoir une idée du retentissement de l’affaire Zemmour, dans des pays aux quels la France sert souvent de référence, consulter l’article paru dans la revue « Causeur », sous le titre:
L’idéologie, une passion française ? L’affaire Zemmour vue du Québec.
Adresse du site:
Dhimitude.
Lu dans « lemonde.fr de ce soir:
Expulsés pour prosélytisme

« En l’espace de quelques semaines, ce sont ainsi une trentaine de religieux, Américains, Coréens, Néerlandais… qui ont été priés de quitter sans délai le territoire marocain. Du jamais-vu. Seize de ces personnes travaillaient dans le Village de l’espérance, un orphelinat situé à Aïn Leuh, (province d’Ifrane) dans l’Atlas. Depuis plusieurs années, le centre s’occupait d’enfants défavorisés ou orphelins, et avait même obtenu les agréments officiels pour cela.
Pour une raison ignorée, les autorités marocaines, encouragées par les discours outranciers de l’imam local, ont décidé, le 8 mars, qu’il ne respectait pas la kafala (« procédure d’adoption »). Les seize personnes, parmi lesquelles figuraient des éducateurs, des administratifs, ont eu deux heures pour rassembler leurs affaires. Avant cela, il y a eu l’expulsion d’un Américain – installé au Maroc depuis vingt-deux ans ! – à Amizmiz, au pied du Haut Atlas. Après, il y a eu les refoulés, ceux qui, de retour de congés, n’ont même pas pu sortir de l’aéroport. C’est le cas notamment d’un pasteur sud-africain de Fès. Ou bien du président de l’organisme qui chapeaute l’école américaine George-Washington. »
Un peu plus loin:
Visages d’Orient… (suite).
Ces bédouins, chevaliers du désert, ont conservé noblesse et traditions de leur culture, qu’ils s’efforcent de préserver malgré la pénétration touristique de leurs territoires, et semblent vivre à l’écart des tensions qui agitent cette partie du monde, si instable et si tourmentée. Ils font confiance à la prière et à leur Roi pour les préserver des menaces qui couvent autour de la Jordanie.
Visages d’orient….
Chaque voyage est un enrichissement pour qui accepte de regarder avec curiosité, et sans préjugé, non seulement des paysages, inhabituels, mais aussi des villes avec leurs habitants et leur mode de vie, leurs usages, leurs coutumes, parfois étranges.
La moisson de souvenirs, celle que l’on conserve sous la forme d’albums aujourd’hui digitaux, est riche.
Du voyage qui vient de s’achever, j’ai quelques images qui flottent dans ma mémoire.
Elles reviennent souvent, dans nos conversations à propos de cette immersion dans une partie du monde à la fois si proche et si lointaine.
Les images les plus significatives et les plus persistantes sont celles de visages rencontrés, et que j’ai pu fixer sans que les personnes concernées ne se dérobent ou esquissent un geste de protestation.
Le sélection qui suit est un hommage à ceux et à celles qui resteront dans nos souvenirs.
Ainsi, l’image forte de ces femmes occidentales tenues de s’accoutrer avant de pénétrer dans l’enceinte de la mosquée des Omeyades à Damas.
Ou cette jeune Jordanienne au regard furtif, mais ouvert et sympathique.
Et d’autres encore, surprises , à l’heure du repas ou au milieu des fleurs d’un printemps ensoleillé…..
Une jeunesse peu exubérante, mais, qui n’hésite pas à manifester sa curiosité en questionnant l’étranger pour savoir d’où il vient, et qui n’est pas avare de « Welcome !!! » juvéniles et souriants …..
Mais aussi une foule de femmes en noir, qui rassemblées font penser à des vols de corbeaux silencieux….
( à suivre).
Vent de sable sur Palmyre.
Longue route monotone pour se diriger vers Palmyre. L’ancienne Tadmor, se trouve au bout de cette route qui traverse un paysage plat, sec et caillouteux, un désert dont l’infinie platitude laisse deviner un horizon de poussière sur lequel se détachent de temps à autres quelques tentes de Bédouins.
Et tout à coup, au loin, une oasis de verdure, inattendue, mais immense. C’est Palmyre dont les palmiers qui furent une de ses grandes richesses lui ont offert leur nom.
Nous ne sommes qu’à mi-Mars, et pourtant, il fait très chaud. Une chaleur sèche aggravée par un vent de sable, qui donne une impression d’irréel au paysage qui soudain nous apparaît.
Les ruines de la ville antique de Tadmor, « émergent » de cet oasis et couvrent une surface impressionnante.
Vieille de plus de quatre mille ans, Tadmor, devenue Palmyre sous les Grecs fut une cité prospère grâce à son dynamisme commercial. « Ville libre, exemptée d’impôts »,, riche de sa palmeraie, cette ville fut opulente et cela se voit.
Illustrant le fait que la Syrie fut longtemps un point de passage obligé sur la route entre l’Orient et l’Occident, Palmyre a connu des vagues successives de conquérants. Dans le désordre, s’y sont succédés les Araméens, les Perses, les Juifs, les Grecs, les Romains, qui lui donnèrent une reine éphémère, Zénobie, les Arabes, et même vers 1401 les Mongols de Tamerlan qui achevèrent de détruire la ville.
Palmyre avait vécu 22 siècles !!!
Dans ces pierres, des civilisations sont nées, ont vécu, ont rayonné grâce à leur richesse et leur raffinement, puis sont mortes.
Les pierres des Temples ont servi à construire des églises, puis les mêmes pierres redevenues ruines, ont servi à construire des mosquées….
Ainsi va le monde……
De quelques élites contre le Peuple…
Alors que l’opinion publique exerce, en France, une forte pression pour qu’il soit légiféré sans trop tarder contre le port de la Burqa, une partie de nos élites fait les fonds de tiroirs de notre arsenal juridique pour soulever des obstacles à un vote parlementaire validant cette interdiction.
N’étant pas personnellement convaincu qu’une Loi règlera le problème, et étant, par tempérament, beaucoup plus enclin à laisser s’exprimer, dans la rue, la vox populi contre la pratique du port de la Burqa, comme elle s’exprime dans certains pays arabes où l’on vous fait comprendre gentiment mais fermement , sans qu’une Loi soit nécessaire, que vous devez modifier votre tenue si vous voulez circuler en paix dans le pays, étant en outre, partisan de laisser les humoristes éructer sur ce sujet , je suis d’autant plus à l’aise pour dénoncer ceux qui veulent faire , dans ce domaine, une exception française à rebours, et émettre quelques rideaux de fumée pour brouiller le message que le peuple, dans de nombreux sondages exprime avec lucidité.
En effet, d’autres pays européens, dont l’opinion est moins « travaillée » par ceux qui subtilement, et jour après jour, se sentent investis de la mission de saper les fondements de notre société, et de nos valeurs, nous ont devancé dans un domaine dans lequel « la France des Droits de l’Homme » se serait honorée d’avoir une longueur d’avance.
Nous apprenions ces derniers jours que la Belgique s’apprêtait à légiférer sur l’interdiction de cet accoutrement insolite, et s’honorait, elle, d’une prise de position unanime droite et gauche, flamingants et francophones confondus, sur ce sujet qui ne pose aujourd’hui qu’un problème marginal, mais qui demain pourrait devenir une source de graves difficultés.
La lecture du « monde.fr » de ce soir me renforce dans la conviction qu’il existe dans notre pays, une minorité réticente que d’autres pays appartenant à notre univers démocratique ont su outre-passer.
Certes la pilule passe mal, et les décisions qui sont prises, ou qui le seront très prochainement dans ces pays sont attribuées par le « quotidien de référence » de nos « élites », à la « pression populiste »….avec toute les nuances que comporte cette qualification, y compris celle d’un mépris condescendant pour ceux dont l’opinion s’écarte d’une vulgate dont certains se sont arrogé le monopole vigilant.
Je cite « le monde.fr » :
« Au Danemark, après six mois de débat, le gouvernement a décidé, le 28 janvier, de limiter l’usage de la burqa et du niqab dans les lieux publics. S’il ne les interdit pas pour ne pas enfreindre la Constitution, il encourage vivement les institutions publiques à tout faire pour en limiter l’utilisation et à appliquer strictement les règles existantes, qui devraient suffire, selon lui. »
« En Italie, une loi datant de 1975, soit des « années de plomb » de la lutte contre le terrorisme, interdit de se couvrir le visage en public. C’est sur ce texte que des maires de la Ligue du Nord se sont appuyés, ces dernières années, pour promulguer des arrêtés visant les femmes portant la burqa ou le niqab. En octobre 2009, le débat a été relancé par une proposition de loi de la Ligue du Nord et du Peuple de la liberté (PDL), le parti de Silvio Berlusconi, pour introduire dans le texte de 1975 une référence explicite au voile intégral : « Tous ceux qui, pour des raisons liées à leur appartenance religieuse, rendent difficile ou impossible leur identification », deviendraient passibles d’une peine de prison de deux ans et de 2 000 euros d’amende. »
En Suède et en Norvège les tendances sont identiques, et il est vraisemblable qu’avant peu la Russie exposée à nouveau à la menace islamique sera placée devant la même problématique.
En Espagne, l’irritation populaire gagne du terrain comme en témoignent les commentaires des lecteurs de cet article de « El Mundo »:
« Le scandale a pris corps dans l’enceinte d’un tribunal, raconte le quotidien espagnol El Mundo. Alors que les 9 membres d’une filière de recrutement de candidats pour des attentats suicides en Irak sont actuellement jugés à Madrid, l’un des témoins a refusé de retirer sa burqa, malgré les injonctions du président. Fatima Hssisni a perdu son frère en janvier 2005, près de Falujah «mort en martyr pour le djihad».
Invitée à témoigner devant la cour, elle a refusé de présenter son visage à l’auditoire. Invoquant des règles religieuses, la jeune femme nerveuse a précisé qu’elle ne pouvait faire face à un homme. Le procès étant public, la loi exige que les réactions et expressions des témoins lors des interrogatoires, soient perceptibles. Une telle exigence s’appliquerait également à une sœur carmélite, ont expliqué les magistrats. Si elle persiste, elle risque donc des poursuites pour désobéissance. Diplomate, le juge Gomez Bermudiez ne l’a pas forcée à se découvrir, et a négocié avec elle une déposition à huis-clos. »
[Lire l’article complet sur El Mundo]
On voit bien que l’Europe entière est confrontée à une nouvelle offensive, très probablement concertée, des partisans d’un « Islam conquérant », dont les méthodes de provocation sont les mêmes partout.
D’ailleurs, l’Europe n’est pas seule concernée par cette offensive.
Rentrant d’un long voyage au Proche-Orient, j’ai pu constater que le phénomène de la prolifération des vols de corbeaux, préoccupait les musulmans sages, qui voient eux aussi, leur environnement traditionnel se transformer à vue d’oeil, même dans les rues de Damas ou d’Alep….
Et si c’était cet Islam là qui était à l’origine de la montée du populisme dans beaucoup de pays européens ???
Wadi Rum et les Bédouins.
Après avoir traversé le désert de Wadi Rum en Jordanie, plus coloré encore que les déserts du Sud maghrébin, en s’attardant sur des paysages dans lesquels la silhouette du Bédouin s’intègre avec perfection, on se sent imprégné de l’histoire des Légions Arabes et de la légende de Lawrence d’Arabie, car nous sommes sur la trace des combats racontés avec éloquence dans « Les Sept Piliers de la Sagesse » ou montrés dans le film célèbre sur cet aventurier énigmatique.
Tout ici, ou presque, rappelle ce personnage….
La beauté des paysages peut sans conteste, rivaliser avec ceux du Hoggar, du Tafilalet ou ceux du Sud Libyen. Des djebels aux silhouettes fantastiques, des dunes tantôt dorées sous le soleil de plomb, tantôt se couvrant de reflets ocre-rouge, contribuent à accentuer le caractère mythique de ces lieux.
La traversée de ce désert n’est pas très confortable car les 4X4 dont dispose le touriste sont dans un piteux état, mais on ne vient pas jusqu’ici pour rechercher le confort.
Il est recommandé de conserver par devers soi, ses petits déchets ( emballages, mouchoirs, mégots, canettes de bière etc…) . Car ce qui fait le charme des déserts, c’est l’absence de traces humaines, et le sentiment de se trouver en présence d’une nature intacte et éternelle….