C’était aussi « mon » Sahara….


Images from Algeria’s Sahara.

Juste pour rêver un peu et « pour le plaisir des yeux » : images de ce Désert immense et superbe, à une époque où on pouvait encore le parcourir en (relative) sécurité….

C’était dans les années de 1975 à 1990…

C’était avant que les « fous de Dieu » d’un Islam délirant ne transforment ce vaste territoire en une « zone de non-droit », où règnent le banditisme et la barbarie…

Ces images hantent encore ma mémoire, car ces paysages-là, on ne les oublie jamais, de même que l’on oublie pas les soirées passées autour d’un feu de bois, après un dîner frugal composé d’un morceau de galette cuite dans la cendre, sous le sable, et d’une salade de riz, arrosés d’un thé à la menthe sucré….

Ces soirées qui se prolongent, tard, sous un ciel merveilleusement étoilé, à écouter le guide raconter des histoires de Touareg, qui mêlent des « contes et légendes des sables » et des tranches de vie, la rude vie des nomades…

Des histoires qui se terminent presque toujours par quelque sentence d’une morale simple et empreinte d’une sagesse surgie de la nuit des temps, une sagesse qui semble avoir « déserté » ces lieux enchanteurs pour en faire des lieux maudits….

L’Islam en Inde.


Le « Grand Minaret de New Delhi. Vestige des conquêtes musulmanes.

Rajasthan (901)

 La réponse à la question posée à plusieurs guides, au cours de ce voyage en Inde, est invariable: l’Inde est un pays tolérant, où toutes les religions ont leur place et sont respectées. L’islam comme les autres.

Mais encore ??? Au quotidien, comment les Indiens vivent-ils leurs rapports avec les Musulmans ???

Réponse: au plan individuel, il n’y a pas de problème. Mais là où les Musulmans se sentent en position de force, ils essaient d’imposer leurs Lois, inspirées de la Charia.

Lors de la visite des Temples Hindouistes, les guides éprouvent une certaine gêne, lorsqu’on leur demande: « pourquoi les visages des statues de divinités sont ils si souvent défigurés » ??? Avec hésitation, ils répondent que cela résulte des dégradations commises par les Musulmans, au cours de leurs innombrables tentatives de conquête de l’Inde.

En inde, comme partout, la « tolérance » est unilatérale. Les 140 millions de Musulmans sont là et bien là, et sont chez eux dans ce pays où les traces de leurs conquêtes sont nombreuses, et s’expriment subtilement dans l’art « indo-islamique ». !!!Ils ne se contentent pas d’exister en tant que « minorité visible »….

Rajasthan (909)

Car la géographie politique de l’Inde moderne est née dans un véritable bain de sang. La division de l’Inde britannique, le 15 août 1947, donna naissance à deux Etats, la république d’Inde et la république islamique du Pakistan, provoquant la migration dans la panique de 12,5 millions de personnes. Sur fond d’effroyables massacres, hindous et sikhs fuyaient le Pakistan, proclamé nouvelle terre d’islam, alors que les musulmans situés sur le territoire indien s’empressaient de le rejoindre.

Le tracé de la frontière, la sima, fut très vite source de controverse, notamment pour le partage de l’Etat du Cachemire, territoire à majorité musulmane gouverné par un maharadjah hindou. Les frontières du Cachemire demeurent une pomme de discorde très sensible entre l’Inde et le Pakistan, déjà à l’origine de quatre guerres.

Beaucoup d’Indiens Hindouistes pensent que les attentats meurtriers commis dans ce pays, télécommandés depuis le Pakistan, ont eu lieu avec le soutien logistique de Musulmans indiens, qui agiraient comme une « cinquième colonne »….

Mais officiellement, en Inde, comme en Europe, on s’efforce de ne pas regarder les réalités en face, et les discours lénifiants entretiennent l’ambiguïté et tentent d’endormir le peuple.

Taj Mahal.


Après New Delhi, la première étape nous amène à Agra. L’attraction de cette ville grouillante et active, aux embouteillages monstres, c’est, outre son Fort réputé pour sa magnifique architecture défensive à la Vauban, le Taj Mahal.

Ce monument mythique, l’un des plus visités au monde, il faut le découvrir dans les brumes du petit matin, avant que les hordes de touristes ne l’envahissent, et alors que la lumière, incertaine, l’entoure d’un voile qui enveloppe sa silhouette élégante et blanchâtre.

Le Taj par un matin brumeux...

 On connaît l’histoire de ce haut lieu de l’art indo-islamique, aux accents de légende. Ce mausolée construit par l’empereur Shah Jahan au 17ème siècle, comme un sublime hommage et un chant d’amour adressée à son épouse décédée Mumtaz, a fait la renommée de la ville d’Agra qui fut l’une des trois plus belles cités de l’empire Mongol.

Les Moghols… J’en avais vaguement conservé , des leçons d’histoire mal apprises dans ma jeunesse, le souvenir et l’image d’un peuple de barbares, et d’ envahisseurs cruels, ravageant et pillant les contrées conquises grâce à une impétueuse cavalerie.

J’ignorais qu’ils étaient musulmans. Mais j’ignorais également qu’ils fussent capables de raffinement et de délicatesse.

Le Taj Mahal en témoigne: les Moghols étaient aussi des bâtisseurs. 

 Les Indiens en sont fiers. Ils sont nombreux à le visiter, en famille. Les enfants des écoles viennent, accompagnés de leurs maîtres, s’y imprégner de leur Histoire.

On y vient aussi pour prier dans la mosquée, après s’être recueilli dans la crypte où est sensée reposer la femme tant aimée…

Prière dans la mosquée.

 Les jardins qui entourent le mausolée incitent à la promenade. Sur les pelouses parfaitement entretenues et arrosées, les oiseaux viennent se rafraîchir, et dans les allées, ont rencontre, fugitivement, de petits écureuils agiles, gracieux, et peu craintifs.

Cette somptueuse allégorie de marbre blanc, sertie de pierres précieuses et semi-précieuses, nécessite des efforts permanents de restauration, afin d’échapper au attaques d’une pollution qui menace partout, en Inde, de tout ravager…. 

( à suivre …)

Dévoilées….


Voilées,  elles ont, dans les ruelles de la médina, le charme que l’on attribue au « fruit défendu »….

Mais derrière les murs aux fenêtres grillagées qui entourent les maisons, elles se découvrent…..

Dévoilées, elles ne manquent pas de charme , non plus !!! Ni de sensualité…..Cela explique sans doute la présence à toutes les fenêtres, de « moucharabieh » qui leur permettent de voir sans être vues par les « prédateurs » qui rodent oisivement dans les ruelles, à la recherche d’une proie….

 Car leur culture, leurs traditions, leur mentalité fait, d’une femme dévoilée, une proie qu’ils imaginent consentante….

Cela vient de l’interprétation machiste de certains versets du Coran.

Mais cela vient surtout du fond de l’Histoire du peuple arabe.

Celle dont on ne parle jamais. Celle du temps où les Arabes étaient un peuple de tribus nomades, qui guerroyaient en permanence les unes contre les autres. Chaque « razzia » était une occasion de s’emparer des richesses de la tribu vaincue, et surtout de s’emparer de ses femmes, considérées comme un butin précieux.

Les plus belles trouvaient une place dans le « harem » du chef des vainqueurs, les moins belles étaient revendues comme esclaves.

Car avant d’avoir conquis le droit d’être considérés comme les éternelles « victimes » des conquérants occidentaux, les Arabes ont été eux mêmes des guerriers, de conquérants, des colonisateurs.

Brandissant leurs épées « Au Nom de Dieu », ces héros du « Djihad » contre de « sales mécréants », sont dispensés « ad vitam » de toute repentance…..

Perplexité….


 

Qui pourra m’expliquer pourquoi ces gens sont si accueillants, si sympathiques, si attachants quand ils sont chez eux, au fin fond du bled, et pourquoi certains d’entre eux deviennent si arrogants, si agressifs, geignards et peu intéressants lorsqu’ils vivent chez nous ??? 

Evasion…


Souks

Les souks de Fez vous enveloppent de leur mystère. Colorés, parfum des épices mêlées aux effluves de jasmin, sonores car au chant lointain du muezzin, répondent les cris d’enfants, les youyous des femmes, et le bruit des marteaux des artisans, et celui des conversations animées entre les  commerçants, et les clients qui marchandent les prix… 

Le souk des teinturiers ne laisse personne indifférent sans doute à cause des odeurs nauséabondes qu’il dégage. Mais le festival de couleurs qui s’offre au visiteur, le long des allées où sont exposés les tissus, et les pelotes de laines qui serviront à la fabrication des tapis vaut le détour.

Juste quelques aquarelles tirées de mes carnets de voyage, pour « changer d’air », et prendre un peu de recul vis à vis d’une actualité déprimante…. 

Aquarelles 010

Prestige de la France aux USA…..


« J’irai dormir chez vous », une émission amusante d’Antoine de Maximy, diffusée sur la chaîne « Voyages », et parfois sur France 5, met en scène Antoine de Maximy, lui même qui, dans le pays qu’il visite, s’efforce de trouver un couillon qui veuille bien l’héberger chez lui pour une soirée.

C’est l’occasion pour ce voyageur plein d’humour, de pénétrer dans les familles du pays visité et de faire connaissance, en profondeur, avec les habitudes, les moeurs, parfois pittoresques de ses hôtes.

La vidéo ci-après est extraite d’une de ses émissions consacrée à un voyage aux Etats Unis, au cours duquel il aborde un Américain, pour tenter de se faire inviter chez lui. La réaction spontanée de cet Américain est intéressante. Elle montre que ce qui se passe en Europe, et particulièrement en France, ne laisse pas les Américains indifférents, et qu’ils suivent avec attention, et même une certaine inquiétude l’évolution de nos difficultés à maîtriser une immigration sauvage et peu respectueuse du pays qui l’accueille.

Cliquez sur le lien ci-après. Mais conservez votre sens de l’humour…..

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Une vidéo qui fera peut-être réflechir les ayatollah de la « pensée unique », qui se déchaînent en « fatwas » ou en menaces de toute nature, chaque fois que la France décide de faire respecter ses Lois, ses traditions, ses coutumes, ses moeurs.

A chaque fois, en effet, sont brandies les menaces de porter atteinte à l’image de la France, à son « rayonnement universel », à son » témoignage en faveur de la tolérance », à « l’héritage des Lumières », alors que la menace qui pèse sur ce Pays et sur toute une partie du monde, c’est celle de l’obscurantisme.

Cela n’échappe pas à ceux qui, de loin, nous observent, et se gaussent de nos faiblesses, de notre incapacité à nous défendre contre l’offensive en règle d’un « Islam conquérant », qui avance ses tentacules, en se dissimulant derrière « l’Islam modéré » dont on nous rabat les oreilles, mais dont les manifestations sont trop discrètes pour être perçues comme un facteur rassurant.

Souks.


Le souk des teinturiers de Fez, c’est de la couleur à foison. Et des odeurs fortes: celle de la laine de brebis se mélange aux effluves de parfums épicés.

C’est une partie des souks où l’on peut déambuler sans être importuné par les rabatteurs qui cherchent à vous conduire dans une boutique où vous aurez du mal à échapper aux marchandages, même si vous n’avez pas besoin d’acheter, car on vous offrira la tasse de thé à la menthe traditionnelle, qui vous fixe et qui vous prépare, dans la bonne humeur, à de longues tractations….

Avec en prime, selon l’heure de votre promenade, le chant rauque du « muezzin ».

C’est l’Orient, tout près de chez vous.

Visages d’Orient… (suite).




Ces bédouins, chevaliers du désert, ont conservé noblesse et traditions de leur culture, qu’ils s’efforcent de préserver malgré la pénétration touristique de leurs territoires, et semblent vivre à l’écart des tensions qui agitent cette partie du monde, si instable et si tourmentée. Ils font confiance à la prière et à leur Roi pour les préserver des menaces qui couvent  autour de la Jordanie.