«On n’est pas au souk ici, on ne vend pas des tapis sur un marché», a lancé Llodra à l’arbitre marocain, lors de son match perdu face au Belge Steve Darcis.

Immédiatement la « Police de la Pensée » est intervenue. Et Llodra a dû s’expliquer. Car « ceux qui veillent » à ce que même sur les cours de tennis on s’exprime dans le langage « châtié » du « politiquement correct » commençaient à donner de la voix, et leur petite musique a été rapidement reprise en choeur par les médias englués dans un conformisme néo-stalinien.

Le Français Michaël Llodra a dû démentir que les propos qu’il a tenus à l’arbitre marocain Mohammed El Jennati lundi à Roland-Garros, lorsqu’il a comparé l’ambiance qui régnait sur le court à «un souk», aient une quelconque connotation raciste.

 «Je me souviens très bien de ce que j’ai dit. Les propos ne sont pas racistes. Mohammed est un copain. On a l’habitude de rigoler ensemble hors du terrain. J’ai l’habitude de lui sortir ça depuis que j’ai fait un tournoi à Casablanca où c’était vraiment le bordel !», a déclaré le Français à l’AFP.

Car bien entendu, l’AFP était « sur le coup ». Au cas où il y aurait matière à en faire un « buzz »…..

Les crétins qui, aveuglés par leur paranoïa, voient des racistes partout, ne voient pas qu’ils alimentent un « raz-le-bol » qui finit par devenir le vrai moteur du racisme.

Si Coluche était encore vivant, il y a belle lurette qu’il serait « en tôle ».

Pour servir d’exemple.