Les aventures de DSK…en Grèce.


 

L’hebdomadaire américain « Fortune » et Courrier International rapportent les réactions furieuses du Gouvernement Grec à l’égard des Institutions financières appelées au chevet de ce pays gravement malade et menacé de faillite.

Samedi 12 février, le gouvernement socialiste grec a jugé « inacceptable la conduite » du Fonds Monétaire International (FMI, dirigé par le « socialiste » Strauss-Kahn), de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne. Ces trois institutions n’ont, en effet, accepté, vendredi 11 février, de verser la quatrième tranche d’un prêt accordé en mai 2010 par la zone euro et le FMI que sous des conditions de plus en plus spoliatrices pour la Grèce.

Elles ont versé ce prêt en déclarant que les très gros efforts budgétaires déjà réalisés par le gouvernement grec n’étaient pas encore suffisants et qu’il fallait désormais passer à une « accélération significative » et à un « élargissement » des « réformes structurelles ».

Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne », précise le gouvernement Grec.

L’annonce qui a le plus scandalisé les Grecs concerne la révision à la hausse de l’objectif de privatisations souhaité par la « troïka » FMI-UE-BCE : 50 milliards d’euros d’ici à 2015, au lieu de 7 milliards sur trois ans initialement annoncés.

Car la Grèce traverse une période d’austérité absolue depuis l’année dernière : pour éviter la faillite du pays, le gouvernement doit réduire de 10 % les dépenses publiques. En contrepartie d’un plan d’aide de l’UE et du FMI s’élevant à 110 milliards d’euros, la Grèce s’est engagée à ramener son déficit budgétaire de 13,6 % à 3 % d’ici à 2014.

L’effort est considérable. Fonction publique, retraites, santé, des coupes sévères ont été opérées dans les budgets d’un Etat s’endette. Les citoyens ont multiplié grèves et manifestations pour protester contre des mesures jugées iniques. De fait, plus de 2 millions de personnes, soit 20 % de la population, vivent déjà en dessous du seuil de pauvreté en Grèce.

La réduction des dépenses publiques frappe donc durement des populations déjà fragilisées.

Cette information publiée, alors qu’en France, la candidature possible de DSK à l’élection de 2012 commence à énerver passablement, autant à Droite qu’à Gauche, démontre, si c’était nécessaire, que DSK aura bien du mal à concilier les positions qu’il a dû prendre en tant que patron du FMI, avec le programme concocté « benoîtement » par les oligarques du Parti Socialiste, avec l’intention de rassembler la Gauche, …toute la Gauche, pour gouverner à « Gauche toute » !!!!

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