Corrida dans le ciel espagnol.


Les aiguilleurs du ciel espagnols, ont décidé de se mettre en grève, sans préavis, pour des motifs qui ont soulevé la colère du peuple espagnol, qui traverse, actuellement, une crise douloureuse et sans précédent.

 

 Pour tenter de conserver à l’Espagne la tête hors de l’eau, le Gouvernement du Socialiste Zapatero est contraint d’envisager des solutions extrêmes qui vont de la privatisation de sa « Loterie Nationale » très populaire dans ce pays, jusqu’à celle des aéroports.

En fait, il s’agit d’une grève dissimulée, consistant pour les aiguilleurs du ciel, qui bénéficient, en Espagne d’un statut comparable à celui des aiguilleurs français, mais qui revendiquent » toujours plus », de se mettre « collectivement » en « arrêt-maladie ».

En effet, les contrôleurs aériens espagnols sont en conflit avec la direction des aéroports AENA pour des questions liées à l’évolution de leurs salaires et de leurs conditions de travail. Mais ce débrayage intervient surtout quelques heures après que le gouvernement eut annoncé qu’il allait se défaire de 49% des parts d’AENA. Pour les fonctionnaires du contrôle aérien, il s’agit clairement d’une remise en cause à terme de leur statut d’agents de la fonction publique, un statut que beaucoup de fonctionnaires espagnols leur envient.

Mais le Premier ministre espagnol ne compte pas céder. D’autant qu’officiellement, comme il est dit ci-dessus, les contrôleurs aériens ne sont pas en grève. Ils ont pris des congés maladie pour cesser collectivement le travail à hier 17h00.

Inutile de dire quelle a été la réaction des voyageurs espagnols, qui n’a rien de comparable avec celle des français en pareille circonstance.

Lorsqu’une grève paralysant les aéroports, intervient en France, les médias nous montrent, en continu, des voyageurs complaisants, pour qui les droit de grève est sacré, et qui s’accommodent tant bien que mal de la situation.

En Espagne, il en va différemment:

On a vu à la Télévision espagnole des voyageurs furieux qui ont assiégé un hôtel où se trouvaient des aiguilleurs du ciel, et ceux-ci n’ont pu quitter les lieux que sous la protection de la police.

Ce week-end, ce sont des militaires qui assurent le contrôle de l’espace aérien espagnol.
 
 Les aiguilleurs du ciel qui ont, en effet, décidé vendredi de cesser le travail sans aucun préavis, ont obligé les compagnies du pays à clouer au sol leurs avions. La colère du gouvernement et celle de la population est extrême. Il faut dire que ce vendredi était l’un des plus chargés de l’année en Espagne. 250.000 personnes devaient prendre l’avion, notamment sur les lignes intérieures, pour profiter d’un week-end de cinq jours.
 
Mis en demeure de reprendre leur travail, sans délais, les « grévistes » ne devraient pas pouvoir tenir longtemps sur leurs positions. En effet, le gouvernement a décrété l’état d’urgence, et les récalcitrants s’exposent au risque de condamnations lourdes allant jusqu’à la prison.
 
Tout cela arrive dans un pays voisin et ami, gouverné par des Socialistes.
 
Un bon sujet de méditation pour les syndicats français.

Comment « Ivoire » clair ????


L’avenir de la Côte d’Ivoire paraît bien noir.

En effet, la situation politique du pays préoccupe non seulement la France, qui gère là-bas, des intérêts importants, et surtout qui s’inquiète de la sécurité de ses nombreux ressortissants. Elle préoccupe également les Institutions Internationales, et en particulier l’ONU, qui entretient là-bas, une force permanente d’interposition afin d’éviter le renouvellement d’affrontements « à la machette » dont cette Afrique a le secret.

Mais elle ne semble pas préoccuper particulièrement l’Internationale Socialiste dont l’ex-Président Gbagbo est un membre influent, ce qui explique qu’il n’ait pas été désavoué ouvertement, jusqu’ici, par ses « camarades » pour ses magouilles électorales.

 

Mieux que cela. Il y a en France des socialistes qui n’hésitent pas à se « mouiller » en faveur de ce despote arrogant, qui après avoir éloigné la France de toute tentative d’influence sur le cours de la vie politique du pays, en rajoute aujourd’hui avec les observateurs étrangers, venus pour tenter de donner à l’élection présidentielle qui vient de s’achever, un semblant de crédibilité.

Pour ce « roitelet », le discours est toujours le même: la Côte d’Ivoire aux Ivoiriens !!! Circulez, circulez vous n’avez rien à y voir !!!! (excusez, mais la tentation était trop forte !!!).

Selon Marianne, hebdomadaire peu suspect d’antipathie pour les Africains, et surtout pour ceux qui appartiennent à l’Internationale Socialiste:

 » S’il entend coûte que coûte garder le pouvoir, le boulanger d’Abidjan, comme on surnomme Gbagbo pour son habileté à rouler amis comme adversaires dans la farine, pourrait bien jouer la carte du « nationalisme » et dénoncer  l’intrusion  des « puissances étrangères » dans les affaires du pays. A demi-mot, ce discours est déjà sur les lèvres de certains responsables de son parti et des « escadrons de la mort » réactivés depuis quelques jours. Cette stratégie du pire qui désigne l’ Autre, le musulman, le demi-ivoirien aux « origines douteuses », a  longtemps exclu Ouattara de la vie politique du pays. Du temps où il était encore dans l’opposition Gbagbo l’avait dénoncée. Puis, après avoir accédé à la présidence et s’y être maintenu sans mandat pendant les cinq dernières années, il l’a reprise à son compte. Chaque fois que son trône a vacillé, Gbagbo a brandi une raison supérieure pour faire taire toute opposition :  la défense  des « intérêts supérieurs du peuple ivoirien ». » 

Pour comble, ce « socialiste » d’opérette, se paie le luxe d’évoquer, pour récuser le candidat qui, selon les observateurs indépendants, a été élu par le peuple ivoirien, avec une majorité confortable, l’argument de « l’identité nationale » suspecte de son adversaire. Ce qui aurait dû faire bondir ses collègues socialistes français !!!!Vous voyez ce que je veux dire …..

Loin de là, toujours selon Marianne:

 » ……Peu avant pourtant, il s’est  trouvé plusieurs membres du Parti socialiste français, Henri Emmanuelli en tête, pour venir à la rescousse du président sortant. Et ainsi implicitement avaliser la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, dominé par ses proches, de proclamer Gbagbo élu avec plus de 51% des suffrages.
 
Ami personnel de ce dernier, le président du Conseil général des Landes a cru bon de fustiger « les donneurs de leçon » engagés dans « une campagne de suspicion et de dénigrement à sens unique dirigée contre les autorités ivoiriennes. » 

Pour Emmanuelli, qui fait partie des ayatollahs de la Gauche du Parti Socialiste français, le mot d’ordre est le même que celui de son « ami »: circulez, circulez, il n’y a « rien à voir » dans ce mélodrame qui risque fort de se terminer en drame sanglant.

Selon le « quotidien de référence » Le Monde, Jack Lang est profondément attristé par la défaite de Laurent Gbagbo. Il faut dire que l’amitié de Jack Lang pour Laurent Gbagbo n’est plus un secret. Lors de la campagne électorale, il s’est affiché auprès du président ivoirien durant ses meetings. En 2008, on l’avait même vu dans les clubs du quartier de Yopougon danser avec son bon ami (lien payant) :

Difficile d’Ivoire clair, tant l’avenir de ce beau pays africain est noir alors qu’il possédait tous les atouts pour « voir l’avenir en rose »!!!!