Un vent de frêcheur souffle ce matin dans les médias.
Même au Parti Socialiste, où l’on avait accueilli frêchement les propos iconoclastes de feu Georges Frêche, décédé hier et que l’on a trouvé mort, dans son bureau, effondré sur ses parapheurs ( ce rebelle travaillait donc le Dimanche, ce qui est contraire à toute préconisation syndicale, et ne respectait pas les 35 heures, chères à la Martine !!!!), même au Parti Socialiste donc, c’est un vent de frêcheur qui décoiffe !!!
Les funèbres éloges de ce tribun césarien, viennent de tous les courants (y compris les courants d’air ???) du Parti Socialiste, dont il était exclu depuis qu’il avait dépassé les bornes du discours « politiquement correct » en vigueur à Gauche. Ses saillies verbales étaient devenues insupportables, car elles piétinaient le « discours socialiste », et tournaient le dos à tous les poncifs religieux et les prêchi-prêchas du clergé de la rue de Solférino.
Certes, il n’est pas convenable de tirer sur une ambulance, ce dont on ne se prive pas au Parti Socialiste quand on en a l’occasion.
Il est encore moins convenable de tirer sur un corbillard.
Je ne vais donc pas écorner l’image de ce tribun, auquel je reconnais le mérite d’avoir renoncé à la langue de bois…