Algérie: » intelligenti pauca « *….( suite )


Je ne résiste pas au désir de reproduire ici, en intégralité, l’Editorial de Favilla,dans « les Echos » du 13 Mars. Favilla, une plume que j’apprécie pour son style, sa rigueur et son sens de l’objectivité.

Je ne résiste pas, non plus, au besoin d’y ajouter un commentaire, afin que quelques nuances viennent compléter son propos, à la veille des commémorations multiples de la signature des sinistres « Accords d’Evian ».

http://www.lesechos.fr/opinions/favilla/0201943674652-nous-nous-sommes-tant-aimes-301134.php?xtor=RSS-2010

« DE FAVILLA:

« Nous nous sommes tant aimés.

« Il y a cinquante ans, les accords d’Evian mettaient fin à la guerre d’Algérie. Au cours des « semaines qui suivirent, les familles françaises, dont certaines vivaient sur cette terre « depuis 1830, furent rapatriées en métropole, laissant sur place leurs biens, leurs souvenirs, « les tombes de leurs parents, leurs vies. Cinquante ans plus tard, l’indicible blessure d’une si brutale séparation est toujours très douloureuse.

« Et pourtant, s’il est une chose qui paraissait inéluctable à tout observateur impartial, c’est-« à-dire à tout étranger, c’est bien que l’Algérie ne pouvait que devenir algérienne. « Lorsqu’éclatent les premiers incidents graves, à la Toussaint 1954, toute la décolonisation « a déjà eu lieu en Asie, notamment les Philippines en 1946, l’Inde en 1947, l’Indonésie en « 1949 et, bien sûr, l’Indochine française en juillet 1954. Il ne fait de doute ni pour les « Américains, ni pour les Soviétiques, ni pour le tiers-monde, qui tient sa première grande « conférence à Bandung en 1955, que les présences européennes, notamment anglaises, « françaises et belges, en Afrique, devront suivre le même sort dans de brefs délais. Les « indépendances du Maroc et de la Tunisie en 1956 ne font que confirmer cet irrésistible « mouvement de l’Histoire.

« Malgré l’évidence, les Français d’Algérie continuent de croire à leur rêve. Ils rejettent « aussitôt tout gouvernement, tel celui de Pierre Mendès France, qui tente de jouer la carte « libérale pour éviter que la population arabe tombe du côté des indépendantistes. En « obtenant le retour de De Gaulle en 1958, ils espèrent que la manière forte les préservera « du pire. Mais faute d’avoir accepté à temps de partager les pouvoirs, le pire arrive. « Comment expliquer que cinquante ans plus tard, l’évidence ait un goût toujours aussi « amer ? Deux raisons sans doute. D’abord, le dramatique échec des gouvernements issus « de l’Indépendance à développer ce pays aux ressources naturelles et touristiques si « prometteuses ne peut que susciter les regrets. Ensuite et surtout, la nostalgie du vivre-« ensemble aux côtés de nos amis algériens demeure aussi vive. Nous nous sommes tant « aimés… »(Fin de citation).

Je partage assez bien ce point de vue et le sentiment qu’il exprime.

Mais je voudrais ajouter ceci.

Si, avec le recul, il est clair que l’évolution vers l’indépendance de ce beau pays était inéluctable, s’il est évident que les Français d’Algérie n’ont pas senti que le vent de l’Histoire ne soufflait pas dans leur direction, il serait injuste d’imputer aux seuls Pieds Noirs, – dont on a tenté de faire les seuls « boucs émissaires » d’un échec sanglant -, la responsabilité de cette séparation douloureuse, et pourquoi ne pas ajouter, désastreuse pour les deux parties.

C’est pourtant ce qu’ont tenté, pendant un demi-siècle, ceux qui sont  experts en manipulation des faits et en instrumentalisation de l’Histoire à des fins obscures….

Car, pendant près d’un siècle, la France, par la voix de ceux qui l’ont gouvernée, n’ont cessé de rappeler aux « Européens » qui vivaient là-bas, que « l’Algérie c’était la France »et faisait partie de « la République, Une et Indivisible ».

L’excellent documentaire publié par France2, dimanche soir,- intitulé  « La Déchirure »-, en a apporté l’imparable démonstration, par le son et par l’image.

Un documentaire qui honore, pour une fois, cette chaîne de télévision, car il lève, enfin, un voile sur des faits douloureux qui ont été longtemps occultés, sous l’influence de ceux qui, dans toute cette affaire, n’avaient pas les mains tout à fait propres.

Et ce, même si l’on pouvait  relever, dans ce documentaire, certaines omissions ou certaines lacunes (volontaires ???), auxquelles ceux qui connaissent cette histoire sur le bout des doigts sont habitués, comme par exemple le rappel du nom de celui qui fut à la « direction de la manœuvre »répressive lors des « évènements de Sétif », en l’occurrence le Général de Gaulle, alors chef du Gouvernement Provisoire, auquel participaient socialistes et communistes.

C’est de Gaulle, en personne qui donna l’ordre à l’aviation de bombarder et de raser des villages entiers, et à la marine de pilonner, depuis la mer, les zones contrôlées par les « rebelles ».

Aucune voix socialiste ou communiste, parmi ses Ministres, ne s’est élevée pour dénoncer la méthode et les moyens utilisés.

Nous avons pu revoir, au cours de ce documentaire, un François Mitterrand dans ses œuvres, affirmant que l’Algérie était française et que rien ne pourrait la séparer de la France, et devenant, en tant que Ministre de l’Intérieur, l’ordonnateur des exécutions capitales de terroristes, par dizaines. Ce qui, pèsera lourd, plus tard, une fois devenu Président de la République, dans sa décision de supprimer la peine de mort. Pour soulager sa conscience, sans doute ???

Car, à l’époque, qui gouvernait l’Algérie ??? Le plus souvent, des socialistes, héritiers de ceux qui étaient convaincus que la France accomplissait là-bas, sa « grande mission civilisatrice ». Et ils n’avaient pas totalement tort…..même si les socialistes d’aujourd’hui essaient de faire oublier ce qui appartient aussi à leur passé.

Inutile de rappeler le tristement célèbre « Je vous ai compris »dont l’ambigüité a nourri tant de faux espoirs.

Je n’aurai pas la cruauté d’allonger ma liste en citant tous ceux qui, plus tard, « retourneront leur veste », comme le Premier Ministre de de Gaulle, Michel Debré, qui dans « le Courrier de la Colère », destiné sans doute à préparer le retour de son idole au pouvoir, mais qui a contribué à faire croire aux Français d’Algérie que seul le retour de de Gaulle permettrait de sauver ce qui pouvait l’être encore.

Tous ces gens, et bien d’autres…. ont contribué à entretenir l’aveuglement de ceux qui voulaient encore croire au « miracle », et les ont renforcés dans leur obstination et leur refus de regarder les réalités en face.

Tout cela pèsera lourd également dans la phase finale, celle au cours de laquelle, les faux espoirs se sont transformés en désespoirs, envahissant une population enracinée dans ce pays qu’elle a tant aimé, et entraînant une partie de l’armée frustrée d’une victoire acquise sur le terrain, dans une révolte et, finalement dans l’impasse tragique, et dans le piège qui s’est refermé sur de Grands Soldats.

L’impréparation, l’improvisation, ont provoqué la débandade d’un exode inévitable. Car les Pieds Noirs, instruits par huit années d’une guerre atroce, savaient que les blessures étaient trop profondes de part et d’autres pour permettre d’envisager une cohabitation.

Mais n’est-ce pas ce que, dés le départ, le FLN avait voulu ??? Créer, dans l’horreur, un fossé profond et une déchirure irréparable entre des communautés qui, tant bien que mal, avaient vécu côte à côte pendant plus de cent ans, et dissuader, par la terreur, les arabes attachés à la France, de lui rester fidèle.

Viendra, sans doute, un jour, le temps de la réconciliation.

Mais il est des blessures dont on ne guérit jamais.

* « Intellgenti pauca »: locution latine qui signifie « à ceux qui savent, peu de mots suffisent pour comprendre »…..

Notes de campagne.


Qui croirait, en écoutant les candidats, que nous sommes au bord de la récession et de la faillite  ?

A-t-on entendu l’un ou l’autre d’entre eux permettre aux Français de prendre l’exacte mesure de cette situation ?

Sans doute parceque ce diagnostic renvoie aux responsabilités passées des deux camps, droite et gauche, réunis dans la même irresponsabilité, et la même fuite en avant, pendant des décades….. 

On s’étonne que Nicolas Sarkozy soit si discret sur ce chapitre, alors que depuis trois ans il a contribué, non sans efficacité, à conjurer les périls par une action efficace au niveau européen, où il a joué avec Angela Merkel, un rôle majeur dans l’affrontement des convulsions financières qui secouent le monde.

Pourquoi négliger de faire un peu de pédagogie, pour permettre aux Français de prendre la vraie mesure des périls qui sont devant nous, même si l’Euro semble traverser une période d’accalmie ??? 

Sarkozy semble résigné à laisser sans réagir la gauche, le centre et l’extrême droite dauber sur sa soumission à Angela Merkel.

Certes, il peut ignorer les foucades de Marine Le Pen, ou les gesticulations d’un Mélenchon qui nous fait du Georges Marchais, avec, en plus, le talent d’un harangueur d’estrade. Du « super-Marchais », quoi !!!

Mais pourquoi n’avoir pas dénoncé avec plus de vigueur la lâcheté de François Hollande lorsque celui-ci a invité ses députés à s’abstenir lors du vote sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) ? Comment s’étonner dans ces conditions que des électeurs peu informés, mais qui ne demandent qu’à l’être, jugent cette campagne pauvre, terne et décevante ? C’est donner des aliments à leur désarroi.

Car sur quoi les électeurs hésitants peuvent-ils s’appuyer pour affermir leurs convictions et faire un choix entre les candidats, si ces derniers esquivent l’analyse et la réponse à des questions vitales pour l’avenir de la France en tant qu’Etat souverain, et maître de son destin ? Et sur celui de l’Europe, dont la fragilité s’est révélée à l’occasion de la crise de l’Euro ??? 

On sait ce qu’il en est de la querelle autour du bilan de Sarkozy .

Que ce bilan soit décevant en raison de ses lacunes ( peut-être inachevé tout simplement ???), mais aussi de ses erreurs, cela ne fait pas de doute.. On n’attendait pas de Hollande et de ses partisans qu’ils se montrent objectifs sur le sujet.

 Dans un précédent billet, j’ai voulu démontrer que, même si ce bilan comporte des aspects critiquables, il était injuste de le considérer comme négligeable et de le balayer d’un revers de main.

Faute d’aborder les vrais problèmes, faute d’évoquer les vraies menaces qui pèsent sur le pays, faute d’évoquer la France face au « nouvel état du monde », mais faute d’évoquer également les opportunités que la crise actuelle est susceptible de créer, pour les pays dynamiques, inventifs et combatifs, les pays que ne paralyse pas la « peur du grand large », cette élection risque de se jouer sur « l’image » des candidats. 

L’image des candidats ? C’est un leurre, on le sait, et un leurre redoutable.

Le pilonnage que la Gauche a imposé à Sarkozy en prenant appui sur ses erreurs de comportement a sensiblement écorné son image, et il est clair que le déficit de sympathie dont il souffre sera exploité jusqu’à la corde par ses adversaires politiques. Pour masquer le vide des idées, et la confusion créée par une extrême Gauche qui entend bien peser sur le candidat Hollande.

Je lisais ce matin même un article dans la Presse étrangère qui s’étonnait que la France soit le seul pays d’Europe où des « trotskystes »soient encore aussi nombreux et aussi présents dans une compétition présidentielle…. 

Or, si le Président sortant ne mérite pas l’opprobre dont on essaie de le couvrir,  son adversaire principal a l’avantage de bénéficier d’une « image neuve », celle de celui qui n’a jamais rempli une fonction exposée,et qui même sous Mitterrand n’a jamais occupé aucune responsabilité ministérielle, et qui, en tant que parlementaire, n’a jamais été qu’un personnage assez terne.

François Hollande a fait une longue carrière d’aparatchik.

Longue,… parce que son sens de la « manoeuvre », son goût pour le compromis, sa faculté de « synthèse »,- comme on dit chez les socialistes -, lui a permis de se maintenir à la tête du Parti Socialiste, qui est resté, « grâce à lui », un parti ringard, un peu à l’écart des Sociaux Démocrates européens, parmi lesquels il ne joue aucun rôle de leadership, et se trouve relativement isolé. 

Ses caractéristiques de personnalité émergent dans le débat présidentiel, où il joue le rôle du « candidat-savonnette », lisse, insaisissable, inconstant et superficiel.

A lui, au moins, les médias ne pourront pas faire le reproche d’être un candidat « clivant ». Ne comptez pas sur lui pour shooter un journaleux qui pour faire le malin devant ses collègues, s’aventurera à lui poser une question débile. Son principal talent, c’est de ne jamais contrarier personne…

Mais là n’est pas l’essentiel. Car une élection présidentielle ne doit pas se  jouer sur des apparences, des postures, des côtes d’amour, ou des élans de sympathie…. 

 Le choix populaire n’a de sens, dans une vraie démocratie, que s’il s’opère sur des critères de fond et non sur des considérations de  forme. Une élection présidentielle n’est pas un concours de séduction, même si elle consacre « la rencontre entre un homme (ou une femme ) avec le peuple français….

Le choix des électeurs doit-il s’appuyer sur les sondages ?

La presse en abuse, au point que jamais leur fiabilité ne fut plus relative, tant ils ont actuellement du mal à « accorder leurs violons ». Signe du désarroi de l’opinion, puisqu’ils en sont le miroir.

Doit-il s’appuyer sur la télévision ? 

Elle nous offre un bien médiocre tableau. Mais qui incriminer, sinon les acteurs ? À une réserve près : est-il nécessaire d’organiser des happenings dans le seul souci du spectacle, et de capter « l’audience » ? Lorsqu’on oppose, par exemple, Le Pen et Mélenchon, on sait à l’avance que le débat démocratique en fera les frais.

Sans parler des émissions qui sapent, en permanence, l’image des politiques: Guignols de l’info, le Petit Journal, le Grand Journal, où,  Nathalie Kosciuzko-Morizet et Najat Vallaud-Belkacem ont dû répondre aux questions insignifiantes d’Ariane Massenet sur la féminité de Hollande et Sarkozy… Consternant. 

Il reste deux mois avant l’issue de cet affrontement capital.

Si les candidats ne haussent pas le niveau des débats, en permettant aux électeurs de prendre la mesure des épreuves qui s’annoncent, s’ils persistent à réduire le débat au mépris de l’adversaire et à l’invective, s’ils ne cessent de s’adresser à leurs militants pour s’adresser, enfin, au peuple, celui qui estime que sa parole est confisquée, et que personne, parmi tous les candidats ne s’exprime réellement en son nom, le risque est grand de concéder la victoire aux abstentionnistes, à moins que la protestation de citoyens ne s’exprime à travers un vote aux extrêmes….

Et alors la France ira dans le mur.

Car les Français, quoi qu’on leur promette, ne feront pas l’économie d’une cure d’austérité. Quand à « la relance », elle ne pourra être envisagée et réussir, qu’en repartant d’un bon pied et sur des bases saines.

C’est ce qu’ont fait, bien avant nous, l’Allemagne, les Pays Bas, ou l’Irlande, ce qu’a entrepris l’Italie, ou ce qui attend l’Espagne si durement frappée par la crise…..(ou par huit ans de socialisme???).  

Sarkozy: justice pour un bilan.


Même si je n’approuve pas,- et de loin-, tout ce qu’a fait le Président sortant, auquel je reproche surtout ce qu’il n’a pas fait, reproche aggravé par des fautes de comportement majeures, j’ai toujours été stupéfait de la violence et de l’injustice de la plupart des critiques des opposants de Nicolas Sarkozy. la Gauche utilisant la technique apprise dans les « écoles du marxisme » qu’elle a eu le temps de bien roder pendant les longues années où elle a vécu dans l’opposition. 

Qu’en est-il exactement de cette technique ?

Je me réfère à Michel Onfray, que j’ai déjà cité, et qui dans son dernier ouvrage sur Camus, a donné une description magistrale de la manière dont l’extrême Gauche, qui dominait l’intelligentsia parisienne, et exerçait sur l’époque, une sorte de magister, voire même de dictature intellectuelle , avait cherché à décrédibiliser cet auteur qui refusait d’entrer dans des schémas « politiquement corrects » dont le but était de masquer les horreurs des régimes communistes et particulièrement ceux de l’URSS puis ceux de la Chine de Mao.

Je cite:

« la « criminalisation » (aujourd’hui, on dirait « la diabolisation »)de l’adversaire, le refus de prendre en considération ce qu’il écrit ou ce qu’il dit réellement, l’insinuation malveillante, le procès d’intention, la condamnation avant l’examen du dossier, le recours à l’insulte, la déformation des thèses, la lecture binaire du monde où le bien et le mal se séparent comme deux motiés d’orange, l’attaque ad hominem. Cette méthode fut celle de Sartre – elle reste celle de ses thuriféraires, souvent aguerris au Parti Communiste des années 1950, un parti soviétophile dont ils furent les idiots utiles pendant des années » (L’Ordre Libertaire.Chapitre IV. « La Guerre civile d’un Africain », page 394).

Cette technique, parfaitement maitrisée par les « trotskystes » et autres « crypto-communistes » a été utilisée pendant toute la durée du quinquennat avec un acharnement exceptionnel : elle est devenue l’alpha et l’omega de la stratégie de combat retenue par l’entourage de François Hollande. Elle a remplacé toute réflexion sur des propositions qui auraient pu servir de socle à un programme cohérent, prenant en compte l’état réel de la France et celui du monde qui l’entoure.

Le martèlement porte sur trois ou quatre aspects du comportement de Sarkozy, qui ont constitué la munition de base de leur pilonement.

Fortement relayé par un appareil médiatique qui a exploité à fond ce filon juteux, en profitant, au passage, pour engranger quelques sous, et en même temps favoriser le silence assourdissant d’une Gauche, qui, à part un anti-sarkozysme obsessionnel, n’a jamais eu de propositions majeures à opposer à l’action de la majorité actuelle.

La seule idée qui ressort de toutes les interventions des leaders socialistes, c’est celle qui consiste à « faire payer les riches » au nom d’une prétendue « justice sociale ».

On peut difficilement faire mieux dans la démagogie quand on sait quelle est la conjoncture mondiale, et les défis auxquels la France, et avec elle toute l’Europe, -l’Allemagne exceptée -, est confrontée.  

Les trois ou quatre arguments qui reviennent sans cesse, et qui ont fait le miel des médias sont: 

– Sa soirée au Fouquet’s après la victoire aux élections
– Ses réparties en langage trop populaire
– Le soutien d’un ministre de l’intérieur taxé d’injure raciale

– Ses liens avec des grands patrons
– Son franc parler, sa taille et ses talonnettes, etc.

Quel étrange et paradoxale attitude que celle qui consiste à reprocher, quand on prétend s’exprimer « au nom du peuple », un langage « trop peuple » chez le Président ou chez telle de ses Ministres, qui, en effet, n’en font pas assez dans le style « gauche caviar »…. 

Pourquoi autant d’acharnement ???

Parce que la Gauche, et tous les corporatismes qu’elle défend depuis toujours, dont certains sont à l’origine de la ruine de nos finances publiques, a été saisie d’une « trouille » noire devant l’élection,- confortable-, de ce Président qui, contrairement à ses prédécesseurs, appelle un chat un chat, quitte à remettre en cause quelques unes des  idées sacralisées depuis 1968.

Par exemple, sur l’aggravation des sanctions envers la délinquance, sur le contrôle de l’immigration, sur les attitudes provocatrices des certains islamistes, sur les dérives d’un assistanat endémique , etc. L’intelligentsia parisienne ne lui a jamais pardonné d’évoquer de manière « décomplexée » des vérités qui ne font pas partie de l’arsenal idéologique qui constitue l’armature du discours « politiquement correct ».

La Gauche s’est comportée pendant cinq ans comme une sorte de « Tribunal » digne des pires moments de « l’Inquisition », censurant toute idée, tout propos qui s’écarte du champ  dans lequel la « Police de la Pensée » cherche à enfermer des réalités qu’elle fait mine d’ignorer, alors même qu’aucune d’entre elles n’échappe au peuple qui s’est détourné d’elle.

Or que faut-il retenir de ce quinquennat ?

Je n’ai pas toujours été d’accord avec certaines décisions prises au cours de ce quinquennat.  Ainsi, pour moi, et à titre d’exemple,  la baisse de TVA aux restaurateurs, ne s’imposait pas. De même que l’interdiction par voie légale du port de la burqha, ou la reconnaissance par le Parlement du génocide arménien.

Je n’ai pas toujours apprécié certaines attitudes ou comportements peu compatibles avec la hauteur et la dignité de la fonction présidentielle.

Je m’en suis expliqué dans de précédents billets.

 Mais cela ne doit pas pour autant justifier que l’on considère comme négligeable l’énorme travail de réformes en profondeur, qui a été accompli sous cette législature.

Le bilan de Sarkozy n’est pas aussi nul que la Gauche voudrait le faire croire.

 Sarkozy s’est attaqué à des réformes qui auraient dû être réalisées depuis longtemps, et notamment sous Lionel Jospin qui aurait dû mettre à profit une conjoncture de croissance bien meilleure. Sans parler des réformes qui auraient dû être accomplies sous Chirac, qui restera le « Président de la Droite complexée » qui fait rêver la Gauche….

Si  l’Allemagne a pu tirer son épingle du jeu, malgré la crise, c’est grâce au courage politique d’un Socialiste, le Chancellier Shroeder, qui sacrifiant sa réélection, a fait adopter par les Allemands les réformes de structures dont la Chancellière Merkel recueille aujord’hui les fruits. 

Parmi les réformes qui marqueront ce quinquennat, on retiendra la réforme des retraites, violemment combattue par la Gauche. On se souvient des démonstrations de mauvaise foi d’un Jean-Marc Ayrault s’exprimant au nom des socialistes à l’Assemblée Nationale pendant le débat public.

On a reproché à Sarkozy d’ avoir augmenté le déficit public. En faisant mine d’ignorer les conséquences de la crise des subprimes .

On lui a reproché, à cette occasion, d’aider les banques alors qu’elles sont – effectivement- responsables de la crise. En feignant d’ignorer que sans ce plan de sauvetage les petits épargnants auraient tout perdu, et que la faillite des banques françaises aurait eu des conséquences incalculables sur notre économie et aurait aggravé dramatiquement le chômage .

La Gauche a tenté de faire croire que les sommes prêtées aux Banques étaient des cadeaux, alors qu’il ne s’agissait que de prêts qui ont été, depuis,totalement remboursés, interêts compris.

Puis elle a fait mine d’ignorer qu’il fallait sauver la Grèce pour ne pas enclencher une spirale d’attaques contre l’Euro dont la crise aurait eu des conséquences incalculables pour l’existence même de l’Europe.

Et quand la crise Grecque est devenue incontournable, la même Gauche s’est inscrite en opposition contre la sévérité des mesures de redressement imposées au peuple grec, et a révélé, à cette occasion que la solution des Socialistes pour « sortir de la crise », c’était la relance des économies qui implique un retour à l’usage de la planche à billets…. 

La Gauche a reproché à Sarkozy, l’augmentation du chômage, en feignant d’ignorer que si la France a vu la situation de son marché de l’emploi se dégrader, elle a été infiniment moins frappée que la plupart des pays européens, l’Allemagne exceptée -et que les Etats Unis d’Amérique.

Dans ses réformes, la majorité actuelle a privilégié le long terme en soutenant l’investissement ( émission d’un grand emprunt ), mise en place de structures bancaires spécialisées dans le financement des PME.

Réforme des Universités, priorité budgétaire à la recherche, elle-même réformée en profondeur pour mettre fin à des rentes de situation de chercheurs qui ne trouvent jamais rien….

Réforme (à la hussarde, il faut le reconnaître …) d’un système judiciaire jusqu’ici intouchable,- au nom de l’indépendance de la Justice (!!!) -qui ne lui a jamais pardonné de l’avoir bousculé….

Ces réformes ont nécessité un certain courage, et une solide détermination car elles ont dû affronter une opposition déterminée à saper leur réussite. Or, de ces réformes,  les résultats n’apparaîtront que plus tard et ne profiteront pas au Président sortant sur le plan électoral.

On lui a reproché de favoriser les riches. En fait, tout a été fait pour dénaturer son but initial qui n’était pas de faire de cadeaux aux riches mais d’empêcher les gens fortunés et les « entrepreneurs » de quitter le pays et d’investir ailleurs.

 Au fond, son idéal a été celui d’ une France avec « plus de riches et moins de pauvres », alors que celui de la Gauche c’est « moins de riches et plus d’assistés ».

Du coup, on lui reproche d’avoir été le « président des riches », un quollibet que l’opposition a martelé sans discontinuer pendant cinq ans.

L’allègement de l’impôt sur la Fortune, cet impôt symbolique destiné à combler une extrême gauche, lui a été reproché alors que chacun sait que cet impôt stupide, dont le recouvrement coûte plus qu’il ne rapporte, a été supprimé dans toute l’Europe, au cours des années écoulées, même dans des pays comme l’Espagne, sous des gouvernements Socialistes.

Cet allègement a consisté à en exonérer les propriétaires de logements dont la valeur est conjoncturellement majorée du fait de la crise du logement. La baisse de recettes a été entièrement compensée par l’augmentation de fiscalité sur la transmission du capital. Autrement dit, il taxe la transmission de capital plutôt que le capital lui-même. 

 Ainsi, alors qu’on lui reproche de favoriser le capital et de ne pas le taxer autant que le travail, il a fortement augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin. ce relèvement est passé inaperçu, car occulté par ses opposants qui ont continué à l’accabler d’une image anti pauvres qui continue à lui coller à la peau.

 On lui reproche d’avoir augmenté son salaire de Président de 30%. La vérité est toute autre. Avant lui, le budget de la Présidence était un mystère, un domaine réservé où les dépenses du président se confondaient avec le budget de l’Élysée. Le système des « fonds secrets » était une porte ouverte sur tous les abus. 

Il a voulu moderniser tout cela et installer la transparence. Il a donc décidé que son salaire serait égal à celui du premier ministre et que les comptes seraient désormais soumis au contrôle de la cour des comptes. Comment comprendre que les journalistes n’ aient jamais tenté d’ expliquer cela ?

Sans doute par esprit partisan.

Personnellement, je lui reproche de ne pas s’être attaqué aux niches fiscales dont bénéficie la corporation des « journaleux » bien plus prompte à dénoncer les privilèges des autres catégories qu’à se pencher sur les siens…. 

On lui a reproché de ne pas tenir toutes ses promesses. C’est injuste dans la mesure où il a affronté une situation de crise inouïe que, personne, pas plus que lui même n’avait vraiment prévue avant son élection.

Par contre, je lui reproche de n’avoir pas tenu ses promesses de reconnaissance à l’égard des rapatriés et des harkis. Le sort subi par ces derniers est un déshonneur pour la France, et encore plus pour la Gauche quand on sait combien elle est « généreuse » et pleine de « compassion » pour des immigrés, dont certains ont combattu la France, ou pour les « sans-papiers »venus de toutes les parties du monde….

Le Président sortant a accompli des réformes qui vont marquer les moeurs politiques du pays en profondeur et qui constituent de véritables progrès pour notre démocratie.

 Des réformes courageuses dont certaines ont réduit ses prérogatives de Président. Citons;

– La possibilité de recours individuels devant le Conseil Constitutionnel
– Modification de la constitution et réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement, création d’un droit pour les citoyens de saisir la Cour Constitutionnelle.
– La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République
– Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l’ordre du jour de l’Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement
– Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État présenter l’état de la nation.
– Loi de représentativité syndicale qui renforce ce corps intermédiaire, tout en favorisant le dialogue social.
– Autonomie de l’Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas quelques tabous universitaires, et favorise les Universités les plus dynamiques.

 –Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n’avait eu le courage d’entreprendre.

– Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
– Redéfinition de la carte judiciaire qu’aucun gouvernement précédent n’avait osé faire, en dépit de la résistance d’un corps judiciaire qui s’est révélé, à cette occasion, l’un des plus corporatistes de la fonction publique.
– Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice.

On pourrait allonger cette liste, qui ne peut être balayée d’un revers de main:

 -Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n’avait osé faire…
– Redéfinition de la carte hospitalière…
– Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris.
– Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits
– Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014)

On a pu évaluer le total des réformes entreprises à 931 !!!

Mais les plus significatives resteront, à mes yeux:

– La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n’avait eu le courage de l’affronter mais tous la jugeaient indispensable et urgente. Quand on songe que les Socialistes ont inscrit à leur programme, s’ils revenaient au pouvoir, le retour à la retraite à 60 ans, même si c’est avec quelques restrictions….

-Le démantèlement de la Loi sur les 35 heures.

 – Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics
-La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)
– Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l’Université, et création de « pôles d’excellence ». Triplement du crédit d’impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l’enseignement supérieur
– La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour de vraie télévision.
– Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre, du fait du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
– Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière
– Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.
– Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.), même si cette politique n’a pas eu tous les résultats escomptés, car elle a souvent été combattue, dans son application, par des juges rouges…
Emploi:
– La relance de l’économie par l’investissement et non par l’assistanat comme dans le passé .

– Soutien de  l’industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l’économie française
-Suppression de 160 000 fonctionnaires dont le surnombre plombe notre économie.

– Création du statut d’auto-entrepreneur qui s’avère un grand succès
– Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat.

– Amélioration de la flexibilité de l’emploi avec la possibilité de rupture contractuelle.
– Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité
– Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent à rien.

Dans le domaine de l’Agriculture:
– Quatre mesures phares ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir en permettant  à 7000 jeunes par an de s’installer.

.- Défense de la PAC au niveau européen.
– Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
-Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation et extension au conjoint).
Dans le domaine du logement, ou des retards considérables devaient être rattrapés:

– Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés) 
– Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001
– Modération des loyers par la modification de l’indexation
– Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)
– Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards.

Dans l’Enseignement:
– Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011).
– Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants.

Sur le plan strictement social:
– Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés) – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler…
-Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse.
– Création d’un prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent.
– Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises.

Sur le plan économique plus général:

-Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat ( chiffres publiés par l’INSEE). 
– Et diminution d’un million du nombre de personnes qui gagnent moins de   15 000 € par an.

L’impact social de ces mesures a été minimisé par l’opposition de gauche, ce qui n’en réduit pas, pour autant, la portée.

En politique étrangère :

– Efficacité dans le choix de la méthode (traité de Lisbonne) pour résoudre la crise européenne due aux référendums négatifs en France et aux Pays-Bas, méthode combattue notamment par ceux qui souhaitent que la France s’écarte de l’Europe…
– Leadership incontesté, sauf par l’opposition de gauche,  de la France, dont le rôle moteur a été reconnu, bien plus à l’étranger qu’en France, dans la résolution des multiples crises européennes.

 – Médiation réussie dans le conflit en Géorgie qui a garanti l’indépendance géorgienne menacée par l’intervention des chars russes.
– Intervention déterminante dans le dénouement de la crise en Côte d’Ivoire.
– Efficacité de l’intervention dans la crise  Lybienne.
– Retour de la France dans l’Otan.
– Création du G20 . Cette instance réduit, par la concertation élargie aux pays émergeants, les risques de chaos mondial .

Un bilan plutôt positif qui contrarie la critique permanente de l’opposition qui n’a cessé de clamer l’abaissement de l’image de la France, et sa perte de prestige à l’étranger….

Dans l’ensemble, le Pays a été gouverné sans drame, dans la paix, la justice et le respect des libertés d’ opinion.
– La preservation de notre système de protection sociale a été assurée.
–  La nommination d’opposants à des postes majeurs comme la Présidence du FMI en 2007, la Présidence de la Commission des Finances, la Cour Constitutionnelle et la Présidence de la Cour des Comptes, n’a pas été valorisée par l’opposition, qui s’est empressée de s’emparer de ces nouvelles fonction sans « renvoyer l’ascenceur »…

– Contrairement à ses prédécesseurs, il n’a reculé sur aucune réforme qu’il croyait juste malgré des grèves et manifestations importantes pour les Régimes spéciaux et l’Université.

Certes, il a reculé sur la réforme des lycées avec Xavier Darcos mais il l’a réalisée avec Luc Chatel.

A l’occasion des retraites, il a rétabli le fonctionnement de la démocratie grâce à sa fermeté devant ceux qui voulaient le faire reculer en s’appuyant sur « la rue ». Il en a eu ce courage qui avait fait défaut, avant lui, sous Balladur, Chirac, et Jospin.

Passons sur les réformes mineures, telles que:
– La fusion des Assedic et de l’Anpe, et la création du Pôle emploi.

– La fusion réussie entre les services des impôts et la comptabilité à Bercy (qui avait même fait chuter un ministre socialiste).
– La mise en place d’une autorité renforcée de la concurrence.
– La mise en place de la fameuse taxe Tobin si controversée.

 En conclusion, on peut mesurer quelle dose de mauvaise foi il faut mettre en avant, pour prétendre que le bilan du Président sortant est nul.

La Présidence de Sarkozy n’est pas exempte de faiblesses, de lacunes ou d’erreurs. Mais le discours de l’opposition est bien trop teinté de parti pris et de sectarisme pour être accepté « les yeux fermés ».

D’autant que les promesses électorales du candidat préféré de la Gauche, ne font pas tellement « rêver » les Français, mis à part les inconditionnels , les militants, et les catégories de privilégiés qui s’abritent derrière ce fameux « modèle social que le monde entier des assistés nous envie »….

D’ailleurs, une majorité de Français (53%) jugent que le programme économique de François Hollande n’est pas crédible, selon un sondage CSA pour l’émission « Capital » de M6 dont le candidat PS à la présidentielle est l’invité ce dimanche…..

 La majorité au pouvoir, a semblé, jusqu’ici, tétanisée par l’euphorie organisée autour de la désignation de François Hollande par les Primaires de la Gauche. 

Il lui appartient  de défendre, sans complexes, ce bilan, en sortant de son silence, pour rétablir les faits.

Quand aux Français, soucieux de l’avenir de leur pays, il doivent faire leur choix, en toute objectivité, lucidement, avec réalisme, sans tomber dans le piège du « référendum anti-Sarkozy », et sans céder à des pulsions affectives, ou à des tentations irrationnelles…. 

 

Chiche !!! Hollande à la niche !!!


Sarkozy devrait venir, de temps à autres, chercher l’inspiration sur ce blog !!!

Je n’ai, en effet, jamais cessé de lui reprocher de se tirer en permanence des « balles dans le pied ».

A telle enseigne que je prétends, depuis longtemps, que son principal ennemi n’est pas François Hollande, qui à mes yeux n’est qu’un personnage falot, une sorte de « sous-Mitterrand », une création artificielle des médias, qui faute de mieux, après la déroute de DSK, se raccrochent comme ils le peuvent, à ce personnage de bande dessinée, pour atteindre le but qu’ils poursuivent depuis 5 ans : détruire Sarkozy.

La dernière balle, celle qu’il vient de se tirer, c’est celle qui consiste à annoncer son intention de se retirer de l’arène politique en cas de défaite.

Rien de mieux pour redonner du peps à son adversaire, dont la campagne tourne en rond, et sombrerait dans l’indifférence des Français, si les « petites phrases »relayées avec délectation par les médias qui en font leur miel quotidien, tout en faisant mine de déplorer « le niveau des débats », si les « petites phrases » donc, ne venaient pimenter une sauce insipide.

Il n’est pas étonnant que 65% des Français trouvent cette campagne inintéressante: alors que nous assistons à des bouleversements inouïs ( au sens étymologique du terme) dans les équilbres de la planète, alors que nous sommes confrontés à un nouvel état du monde, alors que le gouffre qui est devant nous menace de nous faire perdre le peu de souveraineté qui nous reste, on nous enfûme avec des batailles de mots, des susceptibilités infantiles à l’égard de toute idée qui s’écarte du carcan bâti autour du « politiquement correct », le tout étant destiné à nous masquer un stupéfiant déni de réalités.

Et pendant ce temps, au Parti Socialiste, « on flippe » !!!

http://presidentielle2012.canalplus.fr/emissions/les_guignols?video=605630_cmpid=CnositeemacpDNCnotypubnlvideodujourl27101031504atou

Le « bruit » médiatique organisé autour de la moindre gesticulation de François Hollande, est destiné, – avec la complicité manifeste de certains Instituts de sondages -, à faire croire que ce candidat déchaîne l’enthousiasme des foules, alors que 40% de Français se demandent encore s’ils voteront, sans parler de ceux qui envisagent de voter blanc, ou de ceux qui, parmi les ouvriers, voteront, par désespoir pour Marine Le Pen…. 

Ce « bruit » est également destiné à recouvrir les annonces du candidat Sarkozy, et à les faire passer inaperçues, même lorsqu’elles répondent à un souhait, que dis-je, une exigence de beaucoup de Français.

A titre d’exemple, je voudrais citer le projet du candidat Sarkozy ( que ne l’a-t-il pas fait pendant son quinquennat !!!) de soumettre l’octroi du RSA ou du minimum vieillesse aux « immigrés sociaux », à des conditions de durée de séjour en France et de contribution au budget social de la Nation (encore un « gros mot »!!!). 

Ce problème, je l’avais évoqué dans un précédent billet, qui remonte à plusieurs mois, que l’on pourra re-consulter sous:

https://berdepas.wordpress.com/2011/10/08/niches-sociales/

Il est heureux que ce scandale soit, enfin, parvenu aux oreilles du candidat, faute d’avoir alerté le Président….

Il n’est jamais trop tard….

Hallal est Grand: il n’y a pas que Mohamed qui en profite….


L’affaire de la viande Hallal est passée au premier plan de la campagne Présidentielle. Les « politiques » en ont fait un sujet d’invective dont le vacarme permet d’enfumer le débat, et d’évacuer les vrais problèmes auxquels les Français vont être confrontés dans les années qui viennent.

Les médias, à l’affût de tout ce qui fait « buzz » ont sauté sur l’occasion de jeter un peu d’huile sur le feu, histoire d’animer quelques débats ou de vendre un peu plus de papier, le tout accommodé à la sauce bien-pensante et politiquement correcte de la dénonciation d’une nouvelle « stigmatisation » des musulmans….

A les entendre, ce serait Marine Le Pen qui aurait soulevé le lièvre du Hallal.

Pour ma part j’ai découvert, avec ahurissement, avant que Marine Le Pen ne s’en empare, l’existence de cette curieuse affaire, en regardant une émission d’Envoyé Spécial, sur France 2, au cours de laquelle, une journaliste, probablement bien intentionnée, s’est livrée à une enquête sur les chaînes d’abattage du bétail à viande, notamment dans la région parisienne.

Il ressortait de cette enquête, le fait que les consommateurs mangent sans le savoir, de la viande provenant de bêtes abattues selon un rituel religieux, en contradiction avec une loi qui remonte à l’époque du gouvernement de Jospin qui oblige à étourdir les bêtes avant de les « sacrifier ».

Le pourcentage des bêtes abattues selon le rite musulman représenterait un pourcentage bien supérieur à celui qui correspond à la consommation des musulmans.

La journaliste à l’origine de cette enquête, voulait démontrer que les abattoirs avaient, en douce, mis en place ce dispositif, uniquement pour des raisons économiques, et pour abaisser leur prix de revient qui aurait été majoré s’ils avaient dû entretenir des chaînes d’abattages distinctes pour le hallal et pour le reste.

Elle ne s’attendait certainement pas à provoquer une telle polémique et soulever le débat du « communautarisme », elle qui visait plutôt à dénoncer les dérives d’entreprises à la recherche du profit maximum, au mépris de la Loi.

Cette enquête a eu pour effet de révéler au grand jour, des pratiques « islamisantes » ( il y en a bien d’autres) qui se développent en silence, couvertes par une sorte d’omerta, avec la complicité des pouvoirs publics dont les motivations n’apparaissent pas clairement.

C’est ce manque de transparence qui est à l’origine de toutes les spéculations auxquelles ces « révélation » ont donné lieu.

Car s’il est normal que les musulmans puissent trouver dans leurs boucheries de la viande abattue selon le rite musulman, et s’il est normal qu’il en soit de même pour les juifs qui veulent pouvoir consommer de la viande casher, il est normal de respecter les exigences de ceux qui ne veulent consommer ni l’un ni l’autre, et qui sont dépourvus de toute préoccupation religieuse quand ils contemplent ce qu’ils ont dans l’assiette.

 

Il suffirait que l’étiquetage devenu obligatoire, selon des normes européennes, qui comporte de nombreuses mentions imposées, soit complété par la mention « hallal » ou « casher ».

C’est la solution qui s’impose à l’esprit et que semble avoir retenu le Président-candidat, sous un tonnerre de protestations.

Or, en approfondissant un peu plus la question, on découvre des mobiles étranges, pour justifier ces pratiques. car il y a derrière cette affaire d’étiquetage, des intérêts ignorés jusqu’ici.

Je me réfère à l’article ci-dessous:

http://www.lefigaro.fr/conso/2012/03/05/05007-20120305ARTFIG00741-l-etiquetage-halal-de-sarkozy-une-mission-quasi-impossible.php

 Si l’étiquetage indiquant la méthode d’abattage devenait obligatoire, un bœuf tué sans étourdissement serait catalogué «halal» ou «casher» de la tête aux pieds.

Alors que la communauté musulmane se dit relativement favorable à un étiquetage qui aurait le mérite de clarifier la situation, la communauté juive y est opposée.

Explication ???

« Dans le rite casher, seule la moitié de la bête abattue, l’avant, est « cashérisée ». « Pour avoir l’équivalent d’un animal casher, il faut en abattre trois ».

Ainsi, l’absence d’étiquetage permettait jusqu’à présent de recycler l’autre partie dans le circuit classique. Une opération rendue plus difficile en cas d’étiquetage. Car les ventes dans le circuit classique pourraient chuter, et se répercuter sur le prix des viandes casher.

Ainsi, un onglet ou une bavette, que les juifs ne consomment pas, étiquetés «sans étourdissement» pourraient rester sur les étalages. Les bouchers s’inquiètent de devoir brader ces pièces. Et de compenser ces pertes par des hausses de prix sur les autres morceaux….

C’est là que pointe son nez le « débat communautaire »: les laïques sont contraints de consommer, sans le savoir, de la viande provenant d’abattages rituels, uniquement pour que les musulmans et les juifs ne paient pas leur viande plus cher.

Les « arrières pensées » religieuses n’ont rien à voir dans cette affaire, qui n’est qu’une affaire de « gros sous ».

Il n’empêche, que, en douce, les autorités religieuses des communautés intéressées, perçoivent sur chaque bête abattue, une taxe qui fait que la communauté de ceux qui ne croient ni en « Allah », ni en « YHWH », paie une contribution occulte aux autres communautés…..

C’est ce qu’on appelle une « Laïcité », ouverte et tolérante…. 

La « petite phrase » du jour….


 

Je regardais ce matin avec une certaine curiosité, l’émission de la Chaîne d’information continue LCI, intitulée « Choisissez votre camp », qui faisait suite à l’émission d’hier soir dont Sarkozy était la « vedette ».

Je passe rapidement sur l’extraordinaire mauvaise foi du « journaleux » Collombani, ancien patron du « quotidien de révérence »(à la Gauche, évidemment ), « Le Monde ».

Cet éditorialiste ,  nous a gratifié, brillamment, d’une plaidoirie en faveur de François Hollande, qui est manifestement « son candidat », assortie d’un réquisitoire contre Sarkozy, reprenant touts les accusations, les attaques, les contre-vérités, les mensonges distillées par la Gauche pendant cinq ans, refusant d’entendre les arguments des autres participants à ce débat, qui tentaient, vainement, de rétablir un équilibre et de ramener, au centre de la discussion, les réformes accomplies sous le mandat qui expire, et les engagements que prend le Président-candidat, s’il est élu.

Le comble de l’autisme de Collombani a été atteint, lorsque le sujet a « dérapé » sur l’immigration.

Carayrou et Bercoff s’efforçaient de plaider en faveur des Français qui ressentent certaines conséquences de cette immigration comme un problème, tout en reconnaissant que ce problème ne devait pas occulter les problèmes économiques.

Autant de propos balayés d’un revers de main par Collombani, pour qui, parler de l’immigration c’est « faire le jeu de Front National », vieille rengaine d’une Gauche qui compte précisément sur les immigrés pour reconstituer, à terme, les bataillons populaires qui l’ont désertée, et sur l’aide du Front National pour battre Sarkozy…

Bien évidemment, le débat sur l’immigration ne pouvait qu’atterrir sur le terrain fraîchement choisi par Marine LePen pour relancer sa campagne, celui de la viande Hallal, et sur les propos maladroits du Premier Ministre François Fillon.

Et c’est alors, qu’ après un échange foireux avec Colombani que Bercoff, furieux, cramoisi, s’est exclamé:

« Non, mais !!! Tout de même !!! On ne s’est pas battu à mort pendant un siècle contre l’Eglise en « bouffant » du curé chaque matin, pour se coucher aujourd’hui devant les Immams et les Rabbins »!!!! 

Celle-là, je la retiendrai. Ce sera « ma » petite phrase du jour….

L’Express et les petites phrases….


Il ne se passe pas un jour sans que j’entende des « chroniqueurs », des « éditorialistes » et autres « commentateurs » de la campagne électorale, se plaindre, hypocritement, du niveau des débats et de la propension des candidats à se livrer au « jeu » des « petites phrases », pour éviter d’avoir à aborder les problèmes de fond, et à répondre aux angoisses des Français.

Or, les « petites phrases » font le miel de la Presse, qui y consacre, tant à la radio qu’à la télévision et dans la Presse écrite, des rubriques permanentes, au cours des quelles, sont distillés les derniers dérapages verbaux, la dernière vacherie ou le dernier « tacle » décroché par tel ou tel acteur de cette campagne, contre tel ou tel adversaire.

Témoin cette rubrique ouverte par l’hebdomadaire l’Express, qui encourage même ses lecteurs à participer à ce petit jeu, alors même que son éditorialiste principal en la personne de Christian Barbier se répand en vidéos ou en apparitions dans des émissions télévisées pour déplorer, à juste titre, que le niveau de cette campagne ne corresponde pas aux attentes des Français.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-concours-des-petites-phrases_1083737.html

« Jusqu’au second tour, et tous les week-ends, L’Express vous propose d’intégrer l’observatoire des petites phrases de la campagne présidentielle.

Pour participer, c’est très simple. 

Tous les week-ends, jusqu’au 6 mai prochain, devenez juré de l’observatoire des petites phrases politiques. Et cela sans engagement, ni inscription. Il vous suffira de voter grâce au sondage que nous mettrons en ligne tous les samedis matin et que nous ne retirerons que le dimanche soir.  

Votez pour la petite phrase de la semaine. 

Le reste du temps, nous guetterons la moindre vacherie balancée à la radio, à la télé, dans les meetings ou dans les communiqués de presse. Nous établirons ensuite une sélection de 5 à 10 petites phrases et les soumettrons à vos votes. 

Ensuite, nous attribuerons des points aux auteurs de ces phrases. 5 points à l’auteur de la meilleure petite phrase de la semaine, puis 3 points, 2 et 1 aux suivants. 

Sur cette même page, vous trouverez chaque lundi, et pour le reste de la semaine, le classement provisoire des meilleurs snipers de la campagne. « 

Et l’Express de publier les résultats, près deux semaines de compétition: 

1- François Hollande (5+3 points) 

2- Jean-Luc Mélenchon (5) 

3- Jean-Marc Ayrault (3)
Benoît Hamon (3) 

5- Nathalie Kosciusko-Morizet (2)
Bernard Debré (2) 

7- Jean-Marie Le Pen (1) 

Comme on peut le constater d’après ce « sondage », la Gauche tient la tête dans cette compétition ridicule.

Est-ce pour cela qu’elle a pris, depuis quelques jours, un net avantage dans les sondages sur les intentions de vote des Français ???….

 Les médias font semblant, hypocritement, de souffrir du déficit de « Grandes Phrases », celles qui marqueraient l’opinion, par leur profondeur, et par l’ambition qu’elles exprimeraient pour la France.

Nous souffrons de la médiocrité générale d’un débat politique entre des égos pathétiques, qui n’ont pas d’autres recettes pour conquérir le pouvoir que celles qui ont conduit, jusqu’ici, la France au bord du gouffre.

Il ne nous reste plus qu’à attendre celui qui lui fera faire un grand pas en avant….

Et pour citer Vauvenargues ( Réflexions):  » La patience c’est l’art d’espérer ».

A valeurs renversées….


La campagne présidentielle en cours , avec ses envolées démagogiques, et ses dérapages sémantiques, persiste à déverser des tombereaux d’illusions sur un peuple français qui ne sait plus très bien où il en est, mais qui pressent que l’avenir qui se profile, après « trente piteuses » années de fuite en avant et de « vie à crédit », est un avenir sombre.

Quand on entend parler, à longueur de journaux télévisés, de « la crise », et que l’on voit que les départs en vacances produisent les mêmes kilomètres d’embouteillage sur des routes encombrées de véhicules flambant neuf, et de quatre/quatre démesurés, que les stations de sports d’hiver ont fait le plein, et que l’on prépare déjà les prochaines vacances d’été, il est difficile, pour beaucoup de Français de mesurer l’ampleur de la crise à laquelle ils sont confrontés.

Même les files d’attente et l’affluence devant les « Restos du Coeur »submergés, ne parviennent pas à ouvrir les yeux de ceux qui croient encore que demain on pourra continuer à « raser gratis »….

Etonnamment, cette campagne présidentielle se déroule comme si « la crise », précisément, n’existait pas.

Faute d’avoir le courage d’aborder la question des vrais sacrifices qu’il va falloir consentir pour sortir de ce mauvais pas et laisser à nos enfants un héritage qui ne soit pas trop lourd à porter, les candidats à l’élection suprême se défaussent et transportent le débat sur le terrain des valeurs.

Or c’est précisément sur ce terrain que l’on constate le plus grand désarroi chez les Français.

Les « petites phrases » des uns et des autres, montées en épingle, servent à enfumer l’électeur, et à lui masquer les faiblesses d’un Etat qui n’a plus la force de se ressaisir.

La prétendue « tolérance », chère aux pseudo « grandes consciences », n’est plus qu’un habillage commode des lâchetés et des reculs de la République, qui a cessé, depuis longtemps d’être « une et indivisible », selon la formule apprise par coeur par toute une génération, sur les bancs de l’école.

La Gauche, qui fut à l’avant-garde de tous les combats qui ont accompagné l’avènement de la République a abandonné le terrain de ses combats d’antan.

Pour masquer sa fuite devant la lourdeur des défis auxquels « notre » République est confrontée, elle développe un discours lénifiant et peu mobilisateur, et pratique pour se dérober face aux menaces, un déni permanent de réalités: elle refuse de voir que la France est une vieille châtelaine criblée de dettes, héritière d’une vieille famille au passé illustre et parfois héroïque, et d’une fortune forgée par le travail de générations auxquelles « les 35 heures »étaient étrangères,  dont le château, lourdement hypothéqué, déjà squaté par des intrus chaque jour plus nombreux, venus d’ailleurs, est entrain de changer de mains.

Il est significatif de constater qu’aujourd’hui, les médias eux-mêmes se fourvoient dans le piège des mots.

Ainsi, et à titre d’exemple, cet éditorial de RMC, qui révèle que la défense de la République et de ses valeurs n’est plus l’apanage de la Gauche qui tout en essayant, verbalement, de montrer ses muscles dès lors que ces valeurs sont menaçées, a ouvert la voie, par pur calcul clientéliste, et pour atteindre ses buts de conquête du pouvoir, -à court terme -, à la pire des menaces qui guettent le pays: celle du « communautarisme »désormais accepté à demi-mots.

 « http://www.rmc.fr/editorial/233771/sarkozy-met-la-barre-a-droite-en-defendant-la-republique-forte/

BORDEAUX, Gironde (Reuters) – Nicolas Sarkozy a défendu samedi une vision de la « République forte » qui fait respecter l’autorité de la loi, sanctionne les délinquants, préserve l’identité nationale et combat le clientélisme. »

On comprend à la lecture presque indignée de cet éditorial, que la « République Forte », qui fait respecter son autorité et ses Lois, qui protège ses citoyens contre les voyous, et qui se préoccupe de préserver « l’identité nationale » (quel gros mot !!!) est devenue une « Valeur de Droite », presque « d’extrême Droite », que la Gauche combat en se reniant elle même.

Je laisse à chacun le soin de conclure.

La Presse vire à babord.


La « complicité » qui s’est installée entre les médias et la Gauche n’est plus un mystère.

Une complicité qui peut aller jusqu’à l’accouplement et au concubinage….

Les exemples en sont multiples.

Sarkozy vient de dénoncer l’impudente déclaration d’ Olivier Poivre d’Arvor dans l’Express, où le Président de France Culture prend parti ouvertement en faveur de François Hollande.

http://www.lexpress.fr/culture/la-culture-a-quel-prix-gauche-et-droite-s-affrontent_1087618.html

Ce n’est pas la première fois que l’on démasque des prises de positions partisanes dans les médias appartenant au Service Public. Il suffit d’écouter chaque matin, France Inter ou France Info pour s’en rendre compte.

Des journalistes, qui ont choisi leur camp, s’expriment sans vergogne, et sans se rendre compte du fait qu’il sont payés par l’ensemble des citoyens qui paient leurs impôts.

On a même vu sur une chaîne nationale, des humoristes à deux balles traiter des citoyens de « cons » parce qu’ils votaient pour un Parti d’extrême Droite. Et sur une autre, faire passer les mêmes électeurs pour des » merdes », image à l’appui.

On est en droit de s’inquiéter sur ce que deviendrait le « paysage médiatique » si demain, la Gauche parvenait au pouvoir.

Ses adversaires ont reproché à Sarkozy ses « relations » avec les grands patrons de Presse.

Or qu’a-t-on constaté pendant toute la durée de ce quinquennat ?? Un vrai déferlement d’attaques sous tous les angles, un acharnement sur  la personne, le style, l’action politique de Sarkozy par une presse déchaînée, qui n’a jamais gagné autant de sous en publiant des livres à charge, soulignant toutes les faiblesses,-et il y en eut – de leur cible, et en évitant obstinément de rendre hommage à ses succès, ou en mettant en valeur les efforts entrepris pour réformer la France.

Certains organes de Presse, à diffusion nationale  se sont même fait une spécialité dans le « Sarkozy bashing »: Mariane, le NouvelObs, Libération ont, parmi leurs meilleures plumes, des journalistes  qui se sont « fait un nom », et même pour quelques uns d’entre eux, une petite fortune, grâce à l’édition de livres écrits à toute allure, avec pour sujet principal, Sarkozy.  

Le seul quotidien qui, sans faiblir, soutienne la majorité actuelle, c’est « Le Figaro ». Mais cela a déplu à certains de ses journalistes au point qu’ils aient entrepris une démarche de protestation auprès de la Direction du Journal :

 http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/02/10/etienne-mougeotte-n-entend-pas-changer-la-ligne-du-figaro_1641966_3236.html

La société des journalistes du Figaro a adopté un texte dénonçant la ligne éditoriale du quotidien jugée trop partisane (voir la capture d’écran du texte qui a fuité (!!!) sur Twitter).

Fort heureusement, Etienne Mougeotte estime que la ligne éditoriale « plaît aux lecteurs comme elle est ». « Je ne vois pas pourquoi j’en changerais. Oui, l’information est rapportée dans la grande tradition du Figaro. Nous sommes un journal de droite et nous l’exprimons d’ailleurs de manière claire. Les lecteurs le savent, les journalistes aussi. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! », explique-t-il vendredi 10 février dans un entretien au JDD.fr.

Dans le même temps, que constate-t-on ??? Que le quotidien Libération, sans que cela ne fâche son « Comité de Rédaction », consacre un numéro entier à François Hollande, se transformant ainsi en un véritable tract de campagne, le tout avec un culot hallucinant !!!

 Il faut bien que cela soit dit quelque part,- et fort heureusement, le net constitue encore un espace de liberté d’expression -, si l’image de Sarkozy a été passablement écornée avant même que ne démarre sa campagne présidentielle, les médias ont leur part de « succès » dans ce domaine.

Que l’on me comprenne bien !!!

Il n’est pas question ici, d’empêcher des patrons de presse, des Présidents de Radios, ou de chaînes télévisées nationales, ou des journalistes, d’avoir et de défendre leurs opinions.

Ils doivent tout simplement le faire dans la transparence. Et dans certains cas se démettre, s’ils conçoivent leur engagement politique comme incompatible avec la neutralité de leurs fonctions.

Le cas du Duhamel, qui dirigeait RTL, est exemplaire. Ayant pris ouvertement parti pour François Bayrou dans un meeting, il a été prié par la Direction de RTL, station de Radio privée, respectueuse d’une certaine neutralité, d’en tirer les conséquences.

C’est au prix de la transparence, devenue indispensable pour la santé du débat public, que la Presse, qui survit grâce aux généreuses subventions de l’Etat , retrouvera un début de crédibilité qu’elle a perdue, par manque de recul, et pis encore, et trop souvent, par manque d’objectivité.

Immigration, dites-vous ???


Je me suis demandé, naïvement, pourquoi les « Maghrébins » n’émigrent-ils pas en Arabie Saoudite ??? Ce pays opulent de richesse, où aucun saoudien ne travaille, mais où seuls travaillent des « travailleurs immigrés », pour la plupart Pakistanais, Palestiniens, Philippins etc….

J’ai cherché sur internet et j’ai trouvé des éléments de réponse sur le site de Yahoo:

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20080117084858AARUgHa

Cela m’a incité à regarder de plus près les conditions imposées par l’Arabie à ses candidats à l’immigration.

Certes, la maîtrise des courants d’immigration exige un corps de Lois cohérent et efficace, ne laissant aucune place à des considérations humanitaires, qui sont l’interstice par lequel s’infiltrent ceux qui espèrent pénétrer le pays, sans que ses citoyens ne s’en rendent compte.

Quel est le candidat à la Présidence de la République Française qui aura le courage de proposer un tel dispositif dans son programme ???:

 1. Pas de programmes en langues étrangères dans les écoles.
 2. Toutes les annonces du gouvernement et les élections se dérouleront dans la langue nationale.

 3. Toutes les questions administratives auront lieu dans notre langue.
 4. Les étrangers ne seront pas un fardeau pour les contribuables. Pas de sécurité sociale, pas d’indemnité de repas, pas de soins de santé ou tout autre avantage public ne seront accordés.  Tout abus entraînera la déportation.

 5. Les étrangers peuvent investir dans ce pays, mais le montant de leurs investissements doit s’élever au minimum à 40.000 fois la moyenne journalière de subsistance.

 6.Les possibilités d’accès à la propriété immobilière sont limitées. Certains terrains, en particulier ceux disposant d’accès à l’eau courante, seront réservés pour les citoyens nés ici.

 7. Les étrangers ne peuvent pas protester chez nous. Aucune manifestation, aucune utilisation d’un drapeau étranger, aucune organisation politique.
Aucune calomnie sur notre pays, le gouvernement et sa politique. Toute violation conduira à la déportation.

 8. Si quelqu’un pénètre dans ce pays illégalement, il sera traqué sans merci. Arrêté, il sera détenu jusqu’à ce qu’il soit expulsé. Tous ses biens sont saisis.

 Vous trouvez qu’un tel programme serait, inhumain, et qu’il faut être le Front National pour avoir le culot d’utiliser de tels moyens contre l’immigration étrangère ???? 

Vous vous trompez. 

Les dispositions ci-dessus ne sont pas celles d’un quelconque parti d’extrême droite.

 Ce sont les lois d’immigration en vigueur en Arabie Saoudite et dans les Émirats Arabes Unis !!!