La « complicité » qui s’est installée entre les médias et la Gauche n’est plus un mystère.
Une complicité qui peut aller jusqu’à l’accouplement et au concubinage….
Les exemples en sont multiples.
Sarkozy vient de dénoncer l’impudente déclaration d’ Olivier Poivre d’Arvor dans l’Express, où le Président de France Culture prend parti ouvertement en faveur de François Hollande.
http://www.lexpress.fr/culture/la-culture-a-quel-prix-gauche-et-droite-s-affrontent_1087618.html
Ce n’est pas la première fois que l’on démasque des prises de positions partisanes dans les médias appartenant au Service Public. Il suffit d’écouter chaque matin, France Inter ou France Info pour s’en rendre compte.
Des journalistes, qui ont choisi leur camp, s’expriment sans vergogne, et sans se rendre compte du fait qu’il sont payés par l’ensemble des citoyens qui paient leurs impôts.
On a même vu sur une chaîne nationale, des humoristes à deux balles traiter des citoyens de « cons » parce qu’ils votaient pour un Parti d’extrême Droite. Et sur une autre, faire passer les mêmes électeurs pour des » merdes », image à l’appui.
On est en droit de s’inquiéter sur ce que deviendrait le « paysage médiatique » si demain, la Gauche parvenait au pouvoir.
Ses adversaires ont reproché à Sarkozy ses « relations » avec les grands patrons de Presse.
Or qu’a-t-on constaté pendant toute la durée de ce quinquennat ?? Un vrai déferlement d’attaques sous tous les angles, un acharnement sur la personne, le style, l’action politique de Sarkozy par une presse déchaînée, qui n’a jamais gagné autant de sous en publiant des livres à charge, soulignant toutes les faiblesses,-et il y en eut – de leur cible, et en évitant obstinément de rendre hommage à ses succès, ou en mettant en valeur les efforts entrepris pour réformer la France.
Certains organes de Presse, à diffusion nationale se sont même fait une spécialité dans le « Sarkozy bashing »: Mariane, le NouvelObs, Libération ont, parmi leurs meilleures plumes, des journalistes qui se sont « fait un nom », et même pour quelques uns d’entre eux, une petite fortune, grâce à l’édition de livres écrits à toute allure, avec pour sujet principal, Sarkozy.
Le seul quotidien qui, sans faiblir, soutienne la majorité actuelle, c’est « Le Figaro ». Mais cela a déplu à certains de ses journalistes au point qu’ils aient entrepris une démarche de protestation auprès de la Direction du Journal :
La société des journalistes du Figaro a adopté un texte dénonçant la ligne éditoriale du quotidien jugée trop partisane (voir la capture d’écran du texte qui a fuité (!!!) sur Twitter).
Fort heureusement, Etienne Mougeotte estime que la ligne éditoriale « plaît aux lecteurs comme elle est ». « Je ne vois pas pourquoi j’en changerais. Oui, l’information est rapportée dans la grande tradition du Figaro. Nous sommes un journal de droite et nous l’exprimons d’ailleurs de manière claire. Les lecteurs le savent, les journalistes aussi. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! », explique-t-il vendredi 10 février dans un entretien au JDD.fr.
Dans le même temps, que constate-t-on ??? Que le quotidien Libération, sans que cela ne fâche son « Comité de Rédaction », consacre un numéro entier à François Hollande, se transformant ainsi en un véritable tract de campagne, le tout avec un culot hallucinant !!!
Il faut bien que cela soit dit quelque part,- et fort heureusement, le net constitue encore un espace de liberté d’expression -, si l’image de Sarkozy a été passablement écornée avant même que ne démarre sa campagne présidentielle, les médias ont leur part de « succès » dans ce domaine.
Que l’on me comprenne bien !!!
Il n’est pas question ici, d’empêcher des patrons de presse, des Présidents de Radios, ou de chaînes télévisées nationales, ou des journalistes, d’avoir et de défendre leurs opinions.
Ils doivent tout simplement le faire dans la transparence. Et dans certains cas se démettre, s’ils conçoivent leur engagement politique comme incompatible avec la neutralité de leurs fonctions.
Le cas du Duhamel, qui dirigeait RTL, est exemplaire. Ayant pris ouvertement parti pour François Bayrou dans un meeting, il a été prié par la Direction de RTL, station de Radio privée, respectueuse d’une certaine neutralité, d’en tirer les conséquences.
C’est au prix de la transparence, devenue indispensable pour la santé du débat public, que la Presse, qui survit grâce aux généreuses subventions de l’Etat , retrouvera un début de crédibilité qu’elle a perdue, par manque de recul, et pis encore, et trop souvent, par manque d’objectivité.