Je l’ai déjà écrit. J’adore Mélenchon.
J’adore ce trublion « révolutionnaire » dissident du Parti Socialiste, ancien trotskyste, à l’éloquence volubile et jubilatoire, à l’humour goguenard, aux délires accusatoires et spectaculaires.
Dans un livre récent (1), à paraître prochainement, mais déjà commenté et analysé par l’hebdomadaire « Le Point » de cette semaine, Mélenchon fustige ses anciens « camarades », mais pas seulement….
Nos « élites » en prennent pour leur grade.
Mélenchon n’est manifestement pas torturé par l’idée de voir nos « élites » déserter la France.
J’ai particulièrement apprécié le paragraphe dans lequel il évoque le « cas Anelka », sur lequel je m’étais déjà épanché:
https://berdepas.wordpress.com/2010/07/15/le-cas-anelka/
Je prends acte de l’ironie d’une situation paradoxale qui fait qu’un agitateur talentueux de l’extrême Gauche puisse se rallier à mon opinion!!!!
Cela montre que toutes les « convergences »sont possibles dans cette France déchirée, et met en évidence l’aveuglement de ceux qui pensent que ce pays ne peut être gouverné « sans casser des oeufs » qu’à condition de supprimer les « deux bouts de l’omelette »….
https://berdepas.wordpress.com/2009/12/16/anelka-quitter-la-france/
Je cite Mélenchon:
« J’aimerais bien vivre en France, déclare le footballeur Nicolas Anelka (…), mais ce n’est pas possible. On sait pourquoi : la fiscalité (…). » Mais qui est cet Anelka ? Quelqu’un qui doit tout aux impôts et cotisations de ses concitoyens. Formé aux frais du contribuable par l’Institut national du foot, il doit sa carrière aux cotisants de la Sécu ! Sa précieuse aptitude à courir derrière un ballon a en effet été sauvée par la coûteuse réparation de ses graves blessures aux genoux payée par la Sécurité sociale. Notons que ces sportifs sont les plus gros consommateurs de soins médicaux proportionnellement au reste des actifs (…). Si ceux qu’on donne à admirer se comportent de cette façon, alors ce comportement d’irresponsable social est perçu comme normal et juste. Il justifie l’évasion fiscale des plus puissants (…). »
(Fin de citation)
C’est pas moi qui le dis, c’est Mélenchon !!!!
((1) Qu’ils s’en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne de Jean-Luc Mélenchon (Flammarion, 144 p., 10 euros). Parution le 13 octobre. )
Tu es ironique sur Mélenchon, mais j’ai l’impression qu’au fond tu l’aimes… Mon Dieu, je te plains.
M.
PS: Anelka, ceci étant, est une véritable baltringue de raciste, de con, d’imbécile. Mais j’ai pas attendu mééééélenchon, le trotskyste, toujours pseudo-communiste, anciennement sénateur communiste.
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