L’Elysée est intervenu après un refus d’aide à Pierre Sarkozy
LEMONDE.FR | 09.11.09 | 10h59 • Mis à jour le 09.11.09 | 11h07
En effet, selon « lemonde.fr » qui ne reprend et ne publie que des informations sérieuses et de première importance, « Marc Guez, le directeur général de la SCPP, joint par Rue 89, déclare qu’un conseiller de l’Elysée est intervenu auprès de lui, après le refus de la commission prononcé en septembre : « Je lui ai répondu qu’on n’avait pas attribué d’aide à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire pour des raisons de manque de budget. Mais ce conseiller ne m’a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée. De toute façon, je n’aurais rien pu faire, puisque la commission qui attribue les aides est indépendante. »
Quel scandale !!!! Pierre Sarkozy est le fils aîné du Président du même nom.
Les Français s’interrogent. L’affaire survient après celle de la candidature à l’EPAD de Jean Sarkozy.
Qu’advient-il d’une République dans laquelle chaque Président depuis l’avènement de la Vème du nom, a propulsé, abrité, protégé,promu, couvert, un ou plusieurs de ses fils ou filles ???
Il n’est pas un septennat, et depuis peu, de quiquennat, sans qu’un fils ou une fille de Président ait trouvé refuge, protection, promotion personnelle à l’abri ou à l’ombre de l’Elysée.
Fils ou petits fils de de Gaulle, fils de Giscard, fils ou fille de Mitterrand, fille de Chirac, et aujourd »hui fils de Sarkozy.
Seule la descendance de Pompidou échappe à ce soupçon. Et encore….
L’appropriation monarchique du Pouvoir par le Président élu au suffrage universel, conduit à une dérive monarchique de l’usage du même Pouvoir.
Il devrait être constitutionnellement interdit, aux enfants de ceux qui ont occupé des fonctions importantes dans la République, d’exercer des responsabilités dans quel que domaine que ce soit.
De cette manière, la fille de Jacques Delors n’aurait pas pu choisir la carrière politique.
Et on ne devrait plus pouvoir rencontrer dans l’entourage de nos politiciens, tel ou tel assistant parlementaire, chargé de mission, conseiller, ou membre de cabinet d’un politicien, qui appartienne à la même famille.
Hélas, la liste serait trop longue s’il fallait énumérer ces exemples scandaleux, et peu conformes à l’esprit de la République.
Je me demande même si la République ne devrait pas étendre cet interdit aux journalistes (qu’ils soient sportifs ou politiques) , aux gens du spectacle, à ceux de la télévision, et même au monde de l’entreprise.
Ainsi, il serait interdit aux enfants, dans quel que domaine que ce soit, d’être avantagés par la réussite de leurs pères.
Un grand pas serait accompli, de cette manière dans le sens de l’égalité entre tous les citoyens de la République.
« L’égalitarisme » triompherait enfin !!!!
Il faut sans doute, pour cela, refaire « la nuit de l’abolition des privilèges »,et peut-être même refaire la Révolution.
C’est ce à quoi « le Monde » prépare, jour après jour, une opinion révoltée par tant d’injustices.
En attendant ce moment historique, « le Monde » se contente de se vautrer dans le caniveau, au nivau zéro de l’information !!!!
Berdepas, votre réponse ci-dessus à René est tout à fait pertinente.
jf.
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OK. Ce sera fait. Cordialement.
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Je remarque une erreur dans votre blogroll : l’URL de mon blog a changé. Elle est désormais la suivante : http://politiqueliberale.blogspot.com
Merci de rectifier.
Cordialement.
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@ René:
Dont acte.
Il y a bien longtemps que je plaide en faveur du retour à l’application pure et dure des Lois Républicaines.
La Révolution Française a enfanté, au fil du temps, de nouvelles catégories de classes privilégiées, qui disposent au sein de la République de féodalités sous couvert de « statuts » qu’ils défendent âprement, ou de « conquêtes sociales » qui leur permettent d’exploiter des opportunités ou de conserver des avantages aux quels les autres n’ont pas eu accès.
A titre d’exemple, l’ENA est devenue, ainsi, un des principaux pourvoyeurs de représentants de cette « classe ». Soyez énarque et vous êtes assuré de ne jamais vous trouver sur le pavé, même si vous avez commis les pires « erreurs ». A condition « d’en sortir », et de choisir une bonne filière politique, de Droite ou de Gauche, vous ferez assurément une carrière honorable.Et en cas de « pépin » vous serez « recasé », avec une promotion.
Certaines Grandes Ecoles également. Ainsi s’est créée une « méritocratie » qui se reproduit par filiation: comptez le nombre d’Enarques, ou de Polytechniciens dont les parents sont issus des mêmes écoles. L’Inspection des Finances , marche-pied des plus hautes fonctions dans l’appareil d’Etat, est le débouché naturel des « majors de promotions » est devenue, pour certaines familles, héréditaire.
Le nivellement par le bas du système éducatif -sous prétexte d’égalité des chances- fait que rares sont ceux qui, sans l’aide de leurs parents arrivent à s’en sortir.
Et ce n’est pas un hasard si une très forte proportion de Diplômés de l’Enseignement Supérieur, est représentée par des fils ou filles d’Enseignants.
Tout cela recouvert, à Droite comme à Gauche par un discours égalitariste destiné à endormir le peuple.
Je pourrais allonger ma liste d’exemples….
La République n’est plus celle que ceux qui l’ont voulue ont rêvé.
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Non, non René, je ne suis pas si surpris que cela de votre position.
Bien cordialement,
jf.
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Vous allez peut être être fort surpris, et Jacques en tous cas, de ma réponse : je suis parfaitement d’accord avec vous.
La France a fait la Révolution en 1789. Je dis bien « la France » et pas « les Français ». C’est bien en effet de la Révolution des idées que je parle et non de la Révolution politicienne. Les Français on remplacé la monarchie de droit divin par une monarchie républicaine qui ne s’est pas dédite depuis deux siècles. La France, dans le même temps, a révolutionné la manière de gouverner dans le monde occidental. Ce deuxième aspect est bien plus important que le premier à mes yeux.
Cependant, cette Révolution des moeurs politiques, elle n’a pas encore su se l’appliquer à elle-même, et ce n’est pas à l’honneur de ses dirigeants, de quelque côté qu’ils siègent sur les bancs de l’Assemblée.
Cette révolution-là reste à faire. Et c’est valable à tous les échelons de la gouvernance politique.
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Mille bravos M. Berdepas pour vouloir, avec « Le Monde » (que pourtant vous exécrez), faire une nouvelle abolition des privilèges et même, j’en reste pantois, la Révolution.
Quand commençons-nous ?
J’attends fébrilement vos premières consignes.
Ne prenez aucune précaution particulières puisque l’UMP est en train de réduire à néant la Commission de contrôle des écoutes téléphoniques… (voir mon bloc-notes).
jf.
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