A lire sans modération.


Les islamistes, Djemila Benhabib les connaît bien et elle a toutes les raisons de s’en méfier.

 En Algérie, où elle a vécu, elle les a vus envahir l’espace public, en tirant parti des défaillances de l’État et en pratiquant la terreur, elle les a vus imposer leur programme politique et infliger aux femmes des brimades quotidiennes en vue de leur imposer leur tyrannique conception des rapports homme/femme.

En France, où sa famille a trouvé refuge, elle les a vus exercer des pressions insoutenables auprès des populations maghrébines pour les garder en dehors de la société d’accueil.

 Au Québec, elle les voit réclamer des passe-droits et des privilèges, en invoquant la Charte des droits et la liberté de religion en vigueur au Canada. C’est leur stratégie éprouvée qu’elle expose ici et qu’elle dénonce, dans un témoignage solidement documenté, et qui s’appuie sur une douloureuse expérience personnelle.

Ma vie à contre-Coran est le résultat du travail de sociologue et le reflet du vécu de Djemila Benhabib.

Née en Ukraine et élevée en Algérie, dans une famille de scientifiques la jeune Djemila s’enflamme très vite pour des valeurs telles que la liberté de conscience, la liberté religieuse, les droits de la femme et les droits de l’Homme.

Mais pendant la décennie noire de 1990, son pays connaît une islamisation qui force la famille Benhabib à l’exil, vers la France, pour échapper à la mort promise par le Front islamique du salut (FIS). Djemila finira par partir seule vers le Québec, où elle vit depuis.

Le processus d’islamisation à travers l’expérience de l’Algérie.

Comment les islamistes intégristes peuvent prendre en otage un pays, imposer de nouveaux codes de vie, et instaurer une véritable terreur? 

Par quelle stratégie ces mêmes groupes, dans les sociétés occidentales, développent leur influence et réussissent à contrôler les populations immigrées, de manière à créer une société dans la société qui n’obéit plus qu’à ses propres règles, celles de la Charia?

Djemila Benhabib sait tout cela sur le bout des doigts, elle l’a vécu, en direct, au fur et à mesure de la dégradation de la situation, en Algérie.

Lisez  » Ma vie à contre-Coran « . A travers l’expérience personnelle de son auteur, vous serez édifiés sur les dangers que fait courir le processus d’islamisation rampante de nos sociétés occidentales, et sur l’histoire de son emprise sur l’Algérie.

                     Ma vie à contre Coran - DJEMILA BENHABIB

Petit résumé.

 La famille Benhabib qui vit à Oran, quitte l’Algérie en 1994, pour survivre, à cause des menaces de mort du FIS.

Mais arrivés en France, là où ils devaient être loin de tout fondamentalisme religieux et à l’abri, ils voient le spectre de l’islamisme politique s’insinuer dans les familles immigrées et dans la société.

Ecoeurée et révoltée par ce qu’elle voit autour d’elle, Djemila part alors au Québec seule, un éloignement qu’elle vit dans un premier temps, comme une libération . Puis, au fil des années, elle constate dans son nouveau pays d’adoption le même processus que celui qu’elle avait constaté en France. Les « Accommodements Raisonnables », une sorte de Charte du « vivre ensemble » au Québec sont insensiblement détournés de leur but. L’Islamisme infiltre toutes les ouvertures de la Charte pour avancer ses revendications culturelles et religieuses.

 Elle découvre les ambitions politiques d’un islamisme conquérant .

 Pour elle, le religieux appartient à la sphère privée. La société n’a pas besoin d’endosser les choix confessionnels de chacun. Elle estime que la commission Bouchard-Taylor chargée de défricher ce terrain difficile, aurait dû favoriser un débat sur la place de la religion dans l’espace public, et ce débat a été escamoté. 

 Pour elle, ce qui est intolérable aujourd’hui, au Canada, c’est que dans des caves à Montréal ou à Toronto, des imams déversent leur haine du monde occidental et appellent à la violence et embrigadent les jeunes.

Lire ce livre c’est écouter la voix d’une femme qui n’a pas peur de se dresser contre «les fous d’Allah», comme elle les appelle, malgré tous les risques et au nom des valeurs fondamentales que sont l’égalité homme-femme, la liberté d’expression, la laïcité, ces valeurs que tout Républicain sincère devrait défendre sans répit.

 Une véritable leçon de tolérance et d’engagement qui met en garde contre tous les fondamentalismes, mais aussi contre les idées répandues avec légerté par quelques « beaux esprits ».

 

Symboles et tolérance.


Lu dans lemonde.fr de ce jour:

Les italiens veulent conserver le crucifix à l’école

LEMONDE.FR avec AFP | 08.11.09 | 12h07  •  Mis à jour le 08.11.09 | 12h07

Dans des proportions qui dépassent largement  la proportion des Italiens catholiques pratiquants, nos voisins transalpins rejettent massivement la décision de la Cour de Justice Européenne de supprimer les crucifix dans les écoles.
« En Italie environ 84 % des personnes sont favorables à la présence du crucifix dans les écoles, indique dimanche un sondage réalisé cinq jours après la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme de l’interdire dans les établissements scolaires de la péninsule. A la question : « le crucifix doit-il être exposé dans les classes ? », 84 % des personnes interrogées répondent oui, 14 % non et 2 % se déclarent sans opinion, selon ce sondage publié dans le principal quotidien, le Corriere della Sera. »
Selon le même article:
« Selon le politologue, Renato Mannheimer, le groupe le plus important en Italie semble être composé de personnes considérant le crucifix « essentiellement comme un symbole rappelant les traditions culturelles et sociales » du pays sans nier « la signification religieuse de la croix ».
Il y a cinq jours, la Cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion.
Le crucifix a fait son apparition dans les écoles du pays avec l'unité de l'Italie, en 1861.

Mon point de vue est celui d’un agnostique, Républicain pur et dur et de ce fait ardent défenseur de la laïcité.

Mais je peux comprendre la réaction du peuple italien.

Nous sommes en présence d’une offensive caractérisée des organisations musulmanes qui luttent pour une disparition progessive des symboles liés à la culture judéo-chrétienne de l’Europe, et en même temps pour que les institutions imposent aux sociétés européennes la tolérance et le respect de leurs propres symboles.

Il y a deux ans, les Musulmans exigeaient, en Belgique, que les arbres de Noël, symboliquement installés à l’entrée de certains établissements publics – il s’agissait en l’occurence du Palais de Justice de Bruxelles – soient supprimés, entrainant une réaction extrêmement ferme du personnel (non musulman ) du même Palais de Justice, et des réactions identiques dans d’autres administrations.

Il y a là, un phénomène curieux, qui consiste au nom d’une stricte laïcité ( dont les extrêmistes musulmans contestent les principes), à faire reculer la présence de symboles qui dépassent la signification religieuse dont ils sont issus,- et qui appartiennent à notre culture, voire même à notre environnement, depuis toujours , à un point tel que nous n’en percevons même plus la signification d’origine,- tout en s’efforçant d’imposer les leurs.

Un jour viendra où les mêmes organisations exigeront que les clochers des églises de nos villages soient rasés car leur présence dans les paysages les perturbe…..

La Cour Européenne, sans doute sensible aux pressions qui s’exercent de toutes part en Europe commet l’erreur de plier devant le vent « politiquement correct » qui souffle depuis des lustres, et qui est à l’origine du renoncement, dans le projet défunt de Constitution Européenne, à la mention des « racines judéo-chrétiennes » de notre continent.

Elle est désavouée par tout un peuple qui refuse de renoncer à ses traditions, à ses coutumes, à sa culture, à une époque où nous sommes abreuvés de reportages télévisés qui nous montrent avec une compassion larmoyante des peuplades issues de la préhistoire qui luttent afin que la « modernité » ne vienne pas les priver du bonheur de rester pareils à eux mêmes.