Confusion.


La « crise » actuelle, dont on a pas fini d’évoquer les conséquences sur ce blog, a des effets collatéraux sur le petit monde des idéologues qui ne savent plus très bien où se trouve désormais, leur fond de commerce.

En effet, qui pourra m’expliquer aujourd’hui, la différence entre la Sociale Démocratie « Libérale » , celle qui accepte les « lois du marché »,et le « Libéralisme Social » ??? Entre ceux qui sont prêts à faire appel aux finances publiques pour aider les « canards boiteux » à courir, et ceux qui depuis des lustres , s’acharnent à plumer le canard pour l’empêcher de voler ????

Ceux qui, dans les Partis Socialistes européens étaient partisans de la reconnaissance de l’économie de marché, régulée par les Etats, ainsi que d’un contrôle par la nationalisation, des organes de financement de l’économie, sont déroutés par la volte face des « Libéraux » purs et durs, qui, face à la crise financière se résignent à des prises de participations dans le capital des Banques fragilisées et en manque de Fonds propres, et à la mise en place des instruments de régulation réclamés depuis toujours, et à grands cris, par ceux que la libéralisation des marchés, corollaire de la mondialisation , inquiète profondément.

Les Socialistes et plus généralement les penseurs de la Gauche y voient le signe de la fin du Capitalisme, et la réalisation de la prédiction de Marx, qui reste à la base du catéchisme d’un courant de pensée qui se cherche des raisons de croire qu’il a encore un avenir.

Les Libéraux, eux, n’y voient qu’un épisode, certes gravissime, mais restent confiants dans l’aptitude du Capitalisme à se réformer, voire à se régénérer après chaque crise, pour en sortir renforcé. Pour eux, cette pseudo-nationalisation partielle de l’appareil financier ne durera qu’un temps, juste le temps pour les Banques malmenées de reconstituer leur aptitude à « créer de la valeur », à refaire des bénéfices et à reconstituer leurs fonds propres.

Le paradoxe supplémentaire, dans cette crise, est que beaucoup d’économistes comptent fermement sur la Chine, toujours sous un régime « communiste », dont les réserves de liquidité sont immenses, pour réinjécter dans les circuits financiers ses excédents afin de contribuer au redressement des liquidités du système bancaire international.

Les « idéologues » sont donc condamnés à s’affronter à fronts renversés. L’esprit de système a du plomb dans l’aile.

Mais les pragmatiques ont un bel avenir !!!!

C’est rassurant.

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