L’aventure des « Bleus » égarés dans un Mondial auquel ils n’étaient pas destinés, aventure qu’il nous faudra vite oublier, aura permis de mettre en évidence des réalités que le bon sens populaire avait, dans un reflexe de « populisme » sain, depuis longtemps identifiées, mais que le silence imposé par les polices de la pensée qui veillent à ce qu’elles soient occultées, ne permettait pas de mettre en lumière.
La complaisance dont bénéficie la dérive des moeurs importées dans notre pays, la prosternation devant de fausses idôles et les fausses valeurs qu’elles véhiculent, la tolérance à l’égard de comportements étrangers à notre culture a fini par aveugler nos « élites » manipulées par des groupes de pression multiples qui s’emploient à culpabiliser toute tentative de dénonciation de ces « phénomènes de société » dont se nourrissent la nouvelle génération de sociologues.
Pourra-t-on encore longtemps se cacher derrière son petit doigt, pour ne pas voir qu’une partie de notre jeunesse,- et pas seulement celle des banlieues,car les « phénomènes » en question gagnent du terrain et se développent jusque dans « les beaux quartiers » – une jeunesse qui n’aspire qu’à préparer son avenir, doit se plier à des règles imposées par des petits caïds qui , dès l’âge où l’on fréquente l’école, décident de la manière dont les filles doivent s’habiller, rackettent les garçons trop bien élevés et habillés, et font régner, au besoin par la violence, leurs propres lois.
Ces petits « caïds », s’expriment dans la langue pseudo-virile qui est la leur (QUOI!!! ), avec un vocabulaire grossier (QUOI!!!) mais que certains trouvent pittoresque (QUOI!!!), manient un humour décapant qui, lorsqu’il est utilisé pour ridiculiser ceux qui refusent de se soumettre aux lois la bande », peut aller jusqu’à détruire leur cible(QUOI!!!).
Ces comportements parviennent à « terroriser » les enfants qui grandissent dans un environnement et une éducation familiale qui ne les préparent pas à affronter ces nouvelles formes de « hiérarchies » dans le mileu scolaire, hiérarchies qui situent au bas de l’échelle, les « bouffons », c’est-à-dire ceux qui viennent en classe pour apprendre dans l’espoir de gravir des échelons dans la société, et non pour s’élever dans une autre hiérarchie, celle des futurs dealers et des voyous.
Car dans ces établissements scolaires, que fuient ceux qui ne veulent pas que leurs enfants subissent l’emprise de ces « lois », chacun sait que c’est : « malheur à celui qui est le premier de la classe ».
Ajoutons à cela que les phénomènes de « bandes » se développent dans certains quartiers, obéissant à des règles qui s’inspirent de celles en vigueur chez les mafieux. Organisées selon des règles et selon une hierarchie au sein de laquelle règne la loi du plus violent et du plus fort, elles « punissent » les « traîtres » de façon parfois cruelle.
Certes, il ne faut pas généraliser et il faut se méfier des « amalgames ».
Car c’est précisémment derrière ces amalgames que ces voyous, encouragés par un discours complaisant s’abritent. Avec l’appui des organisations de la « bien-pensance », ils hurlent au racisme et à la stigmatisation dès que l’on s’avise de les montrer du doigt, en laissant croire que à travers eux, c’est toute la jeunesse des banlieues qui est stigmatisée.
« Les jeunes », qui hésitent à se désolidariser de ces moeurs et de ces comportements, se sentent pris en otages. Car l’image détestable que ces voyous diffusent dans toute la société rejaillit sur ceux qui, par leur travail, par leur attitude dans la vie, font des efforts énormes pour mériter leur intégration en même temps que l’estime et la considération auquel leur mérite devrait leur donner droit. Ce sont eux qui souffrent le plus de ces « discriminations » dont on devrait accabler le petit monde des voyous.
L’habileté des orfèvres en matière d’amalgame est apparue au grand jour, lorsque, sous les caméras vigilantes des médias, Sarkozy a commis l’imprudence de proclamer, à la demande des certains habitants du quartier qu’il visitait, qu’il allait nettoyer tout ça « au Karcher », s’agissant, bien évidemment des voyous qui imposaient la violence de leurs lois dans ce quartier. Cette phrase immédiatement reprise par le choeur de ceux qui sont devenus des professionnels de la confusion, ne s’adressait pas à l’ensemble de la jeunesse de ce quartier. Elle visait seulement les voyous. Mais on a fait semblant de ne pas comprendre, et tout s’est passé comme si toute une population issue de l’immigration était visée.
De même que, lorsque le journaliste et polémiste Zemmour affirme que les prisons sont peuplées en majorité par la délinquance issue de l’immigration, le tir de barrage s’organise immédiatement en tentant de faire croire qu’il a blasphémé, et insulté toute la France issue de l’immigration, en se gardant bien de répondre à l’affirmation contestée en publiant des chiffres officiels démontrant le contraire de ce que dit Zemmour. Une fois de plus, avec la complaisance des même pros de la confusion, on permet aux voyous qui peuplent nos prisons, de » s’abriter » derrière les innocents.
Pour revenir à « l’aventure » des « Bleus » dont il était question au départ de ce billet d’humeur, on voit se dessiner la stratégie des mêmes professionnels de l’amalgame. Dénoncer les méthodes « mafieuses » qui ont conduit ce groupe à la catastrophe que l’on sait, c’est tenter de jeter l’anathème sur certains joueurs issus de l’immigration. La « technique » est toujours la même: faire comme si tout le monde était « mis dans le même panier ». Puisque le terme de « stigmatisation » est devenu la « tarte à la crème », stigmatisons le voyous, et empêchons-les de masquer l’émergence d’une génération de jeunes vivant dans des quartiers soit-disant « défavorisés »qui lutte pour s’intégrer, par l’effort, le travail et le respect du pays qui les a accueillis ou qui a accueilli leurs parents.
C’est sur ce dernier point que je suis en désaccord avec Finkielkraut, dont je partage cependant le point de vue sur la signification a donner à cette triste mascarade et sur le diagnostic qu’il en tire sur les maux de la société française.
On peut écouter l’interview de cet Universitaire sur France Inter à cet endroit : http://www.scooppeople.com/article-14497-alain-finkielkraut-qualifie-les-bleus-de-voyous.html

C’est pourquoi il sera important de dissocier, les trois ou quatre meneurs de cette petite « bande », des autres joueurs, au moment du bilan, et à celui de « faire les comptes ». Je suis convaincu du fait que certains des joueurs de cette équipe, plus intelligents que les autres, ont bien vu venir les conséquences de ce comportement puéril, mais qu’ils ont subi la « loi » du groupe, qui est celle des « petites bandes », c’est-à-dire celle du silence, dans les vestiaires et en dehors.
Malheur aux premiers de la classe ??? Malheur au « traître » ??? ou malheur aux voyous ???
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