Le Socialiste Laurent Gbagbo, ex-membre de l’Internationale, caresse le rêve de s’inscrire dans la continuité des « Chefs d’Etat » qui ont permis à l’Afrique « d’entrer dans l’Histoire »… à reculons.
Qui ne se souvient des Amine Dada, des Mobutu, des Bokassa et j’en passe, qui se sont illustrés parmi ceux dont la gloire est celle d’avoir ruiné leurs pays, et d’avoir régné par la force en imposant à ces peuples malheureux des régimes despotiques, s’appuyant sur des forces armées disproportionnées avec les risques encourus par ces pays, et en exploitant jusqu’à la corde, les rivalités ancestrales, raciales, tribales, ou religieuses des africains.
Le tout en se faisant passer aux yeux des imbéciles, pour ceux qui ont débarrassé leur pays des derniers vestiges de la colonisation.
Pour assurer sa défense, au cas où un dérapage tragique se produirait dans cette Côte d’Ivoire, qui fut longtemps un ilôt de prospérité et de paix dans une Afrique de l’Ouest secouée par les convulsions qui se sont succédées après la décolonisation, Mr Gbagbo a choisi deux avocats français de renommée internationale, dont il n’est pas sans intérêt de rappeler le « pedigree »….
Pathétiques…..
Ces deux personnages dont on se demande ce qu’ils sont venus faire dans cette pétaudière, si ce n’est courir derrière un dernier « cachet » avant que leur client ne sombre dans un délire dont on peut craindre le pire pour ce sympathique pays, promènent depuis quelques jours, leur silhouette pathétique, dans les allées d’un Pouvoir en instance de décomposition.
Experts en matière de navigation dans les eaux troubles d’un anti-colonialisme qui a fait leur fortune, ils cumulent, à eux deux, plus de références qu’il n’en faut pour inspirer défiance et inquiétude à l’égard de leurs intentions.
Roland Dumas, est un personnage singulier de l’Histoire récente de la Gauche française la plus vénale et la plus corrompue.
Il fut président du Conseil constitutionnel de 1995 à 2000, après avoir occupé, sous le règne de Mitterrand, diverses fonctions ministérielles, dont le ministère des Relations extérieures de 1984 à 1986 et le ministère des Affaires étrangères de 1988 à 1993.
Son nom est mêlé à de nombreuses affaires controversées, dans l’histoire récente de la République. L’ Affaire des frégates de Taïwan, et l’ Affaire Elf qui ont longtemps défrayé la chronique.
Homme de Gauche, fidèle de François Mitterrand, Roland Dumas s’illustre dans le soutien de Dieudonné en compagnie de nombreuses personnalités d’extrême droite (Bruno Gollnish, Jany Le Pen, Alain Soral) ( Source Wikipedia).
Son nom est apparu également dans l’Affaire de la succession Giacometti, à propos de détournements de succession dont il se serait rendu complice et qui lui ont valu une condamnation – définitive, la Cour de Cassation ayant rejeté son pourvoi le 17 mai 2007- à douze mois d’emprisonnement et 150.000 Francs d’amende.
Quand à Me Vergès, son parcours est tout aussi intéressant.
Jacques Vergès est un avocat franco–algérien, né d’un père réunionnais et d’une mère vietnamienne). Il s’est rendu célèbre pour ses engagements anticolonialistes, pour son passé d’ancien résistant, et pour avoir défendu des personnes ayant commis des crimes particulièrement graves, dont « l’illustre » auteur de crimes contre l’humanité, Klaus Barbie, à l’occasion de son procès à Lyon en 1987.
Sensibilisé très tôt à la politique, à l’âge de douze ans, il participe avec son frère à un grand défilé du Front populaire .Il obtient son bac à seize ans et sa première année de droit l’année suivante. Il quitte la Réunion à 17 ans et demi pour s’engager dans la Résistance en 1942 puis passe en Angleterre, où il s’engage dans les Forces françaises libres le 22 janvier 1943.
Arrivé à Paris, Jacques Vergès adhère en 1945 au Parti communiste français, contre l’avis duquel il est élu en 1950, à Prague, membre du bureau du Congrès de l’Union internationale des étudiants. En 1952, il devient secrétaire du mouvement, toujours contre l’avis de son parti. Il reste sur place jusqu’en 1954. Il y obtient sa deuxième année de droit.
Dans les années 1950, il fait connaissance avec les futurs chefs khmers rouges Saloth Sar (plus connu ensuite sous le nom de Pol Pot) et Khieu Samphan, dont il admet avoir « participé, dans un certain sens, à la politisation ».( Source Wikipedia).
Le jeune avocat anticolonialiste décide alors, avec l’aval du Parti Communiste, de partir « s’occuper » d’affaires en Algérie.
Il milite alors pour le FLN et défend leurs combattants, dont l’emblématique Djamila Bouhired, qui avait été capturée par les paras français, jugée et condamnée à mort pour attentats à la bombe en Algérie notamment au milk bar (5 morts – 60 blessés beaucoup de civils), sa cliente devient pour quelques années son épouse et ils ont 2 enfants.
À l’indépendance de l’Algérie en 1962, Jacques Vergès s’installe à Alger et devient le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères. Il rencontre Mao Tsé-Tsoung en mars 1963 et se rallie très rapidement aux thèses maoïstes. Il est alors destitué de ses fonctions et doit rentrer à Paris.
Au mois de septembre, il crée une nouvelle revue, Révolution, qui est alors le premier journal maoïste publié en France. En 1965, la destitution du président Ben Bella permet à Jacques Vergès de rentrer en Algérie. Il met fin alors à la revue Révolution. Il est avocat jusqu’en 1970 à Alger.
Depuis, il n’a jamais raté une occasion de cracher sa haine de la France.
Comme on peut ainsi le constater, ces deux avocats qui se sont spécialisés dans la défense de personnages sulfureux ne contribueront pas à redorer le blason de Gbagbo.
Mais le « pathétique n’épargne pas la cohorte des démocrates du Parti Socialiste Français. A constater « de visu » sur:
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/politique/ces-socialistes-francais-qui-soutiennent-gbagbo_948867.html
Merci pour votre amende honorable.
jf.
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Autant pour moi !!!! J’ignorais qu’il avait été exclu de l’Internationale à titre personnel. C’est bien mieux comme ça.
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Pathétique est le mot en ce qui concerne Roland Dumas (parce que pour Vergès ce n’est nullement étonnant, c’est même le contraire qui aurait été surprenant).
Je voyais donc encore récemment (10-15 jours) Roland Dumas sur Arte, chez Mme Giordano. J’étais loin d’imaginer qu’il allait partir se fourvoyer en Côte d’Ivoire…. Lamentable !
Et dire que Roland Dumas fût un brillant avocat de mon …Syndicat dans les années 80 ! Vieillesse, oh vieillesse ennemie…..
jf.
PS: M. Gbagbo n’est nullement membre aujourd’hui de l’Internationale Socialiste ( son parti, oui). Mais le Parti Socialiste français a demandé l’exclusion personnelle du monsieur et de son parti il y a plusieurs années déjà:
Voici le texte de l’appel, lancé par les socialistes français, pour l’exclusion du président ivoirien et son parti de l’Internationale socialiste publié dans le Nouvel Observateur. C’était le 22 décembre 2004.
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