Pas de réchauffement climatique en vue au sein du Parti Socialiste.
Jean-Michel Normand, journaliste spécialisé dans les analyses concernant la vie de ce Parti, nous informe d’un » coup de froid » qui s’est abattu sur les « zintellectuels » qui animent le « Laboratoire des idées » mis en oeuvre par Marine Aubry pour rénover la « pensée » de ce Parti qui souffre d’une grosse fatigue.
Selon ce journaliste perspicace, « c’est un coup dur pour le Laboratoire des idées, qui devait être le bras armé de la remise au travail intellectuel du PS sous l’ère Aubry ; Lucile Schmid, sa vice-présidente, a décidé de claquer la porte. Ce haut-fonctionnaire de 47 ans, proche d’Arnaud Montebourg, constate « l’absence d’organisation d’un débouché politique qui aurait permis de traduire en concepts » l’activité de cette structure qui, lancée au printemps, n’a que modérément fait parler d’elle. On se disait que le « Lab », présidé par Christian Paul et chargé par Martine Aubry de jeter les bases d’une nouvelle vision de la société tout en retissant des liens avec le monde intellectuel, travaillait dans la discrétion. « En fait, il n’est parvenu à trouver ni son rythme ni sa place ni à prendre en compte la complexité du réel » assure Mme Schmid. »
L’article que l’on peut consulter à l’adresse:
nous apprend la triste nouvelle en ces termes:
» La démission de Lucile Schmid pose plusieurs questions. Elle renvoie en premier lieu au statut des intellectuels dans le parti socialiste. Parmi les chercheurs et têtes bien faites qui avaient été convaincues de revenir dans le giron du PS, certains ont fini – bien avant sa vice-présidente – par déserter le Lab faute d’y avoir trouvé quelqu’intérêt. Tous ne sont certes pas dans cet état d’esprit mais peu d’intellos se sont jusqu’alors fait écho d’un bouillonnement idéologique du côté de Solferino. Cette défection, outre qu’elle jette une ombre sur le slogan préféré de Martine Aubry (« j’ai remis le PS au travail ») pose aussi une nouvelle fois les limites du discours sur les valeurs. Enfin, si le Laboratoire des idées du PS tarde à démontrer son utilité, n’est-ce pas précisément parce que le vrai laboratoire des idées, ce seront les primaires ouvertes ? Cette thèse, très en cour, n’est pas celle de Lucile Schmid. « Pour éviter que lors des primaires les questions de personnes prennent le pas sur les clivages politiques, il faut bâtir un corpus politique partagé par tous ; or, c’est cette mission que le Laboratoire des idées devrait être capable remplir » souligne-t-elle. »
Au Parti Socialiste, même les « zintellectuels sont fatigués »!!!
Et les plus fins limiers en matière de recherche d’un substitut à notre « modèle libéral », n’ont rien trouvé !!!!
Après tant d’années consacrées à la recherche du « nouveau modèle de Société », qui devait bouleverser notre perception de ce que devrait être la France de demain, on pouvait croire que nos « laborantains » étaient vaccinés !!!!