Identité nationale encore…


Lu dans le Monde de ce soir:
Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et chercheur au CERI-Sciences Po.

Jean-François Bayart : « Il n’y a pas d’identité française »

LEMONDE.FR | 06.11.09 | 14h47  •  Mis à jour le 06.11.09 | 17h33
Voila qui devrait mettre fin au débat !!!!
 Et ça se dit « Chercheur au CNRS »!!! On comprend mieux pourquoi nos chercheurs ont la réputation de chercher…. sans trouver grand chose.
Mais là, la trouvaille scientifique est de taille. Elle bouleverse nos certitudes !!!!
 
Il mérite d’être fait Chevalier. Nous aurions ainsi dans notre Histoire un second Chevalier Bayard, « sans peur et sans reproche » !!! ça peut toujours servir…..

4 réflexions au sujet de « Identité nationale encore… »

  1. Vous avez la chance de savoir qui vous êtes.
    Je pense que cette apostrophe s’adresse surtout à ceux qui ne savent plus qui ils sont.
    Mon père (issu d’une famille d’immigrés) me disait souvent: « nul ne sait qui il est et où il va s’il ne sait d’où il vient ». Ces paroles me paraissaient avoir un sens qui m’échappait et que je n’ai compris que plus tard.
    Beaucoup de fils d’immigrés algériens, marocains ou autres, ayant acquis la nationalité française, sans avoir eu à la mériter, ou seulement même à la demander, se disent eux mêmes « Français d’origine algérienne », et « balancent » entre les deux cultures. Souvent tentés de se sentir plus « Algériens » que Français », car dans l’image qu’essaie de se donner l’Algérie, ils ont le sentiment d’appartenir à une nation de héros, pendant que les Français qu’ils fréquentent leur projettent l’image d’une nation de « loosers » sur le déclin , et se complaisent dans une sorte de détestation de leur propre pays.
    Connaissez-vous cette histoire berbère ?:
    Interrogez la « Mémoire d’une ânesse ». Elle vous répondra qu’elle a toujours rêvé d’être un cheval de course. Elle a souffert de ne pas se voir classé dans la catégorie de la « race » chevaline mais se console en écoutant ceux qui disent que les « races » n’existe pas…..
    Elle a beau ânonner à tous vents, qu’elle vaut bien un cheval, on lui préfère le hénissement du cheval.
    Pourtant ils broutent la même herbe tendre, dans le même pré. Mais elle se sent condamnée à porter des fagots, alors que le cheval porte fièrement le harnais de son maître cavalier.
    Un jour de printemps, elle se sent attirée par le cheval qui répond à ses avances.
    Quelques mois plus tard elle donnera naissance à une mûle, qui tout au long de sa vie se posera la même question: suis-je une ânesse ou suis-je une jument ???

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