Je regardais ce matin avec une certaine curiosité, l’émission de la Chaîne d’information continue LCI, intitulée « Choisissez votre camp », qui faisait suite à l’émission d’hier soir dont Sarkozy était la « vedette ».
Je passe rapidement sur l’extraordinaire mauvaise foi du « journaleux » Collombani, ancien patron du « quotidien de révérence »(à la Gauche, évidemment ), « Le Monde ».
Cet éditorialiste , nous a gratifié, brillamment, d’une plaidoirie en faveur de François Hollande, qui est manifestement « son candidat », assortie d’un réquisitoire contre Sarkozy, reprenant touts les accusations, les attaques, les contre-vérités, les mensonges distillées par la Gauche pendant cinq ans, refusant d’entendre les arguments des autres participants à ce débat, qui tentaient, vainement, de rétablir un équilibre et de ramener, au centre de la discussion, les réformes accomplies sous le mandat qui expire, et les engagements que prend le Président-candidat, s’il est élu.
Le comble de l’autisme de Collombani a été atteint, lorsque le sujet a « dérapé » sur l’immigration.
Carayrou et Bercoff s’efforçaient de plaider en faveur des Français qui ressentent certaines conséquences de cette immigration comme un problème, tout en reconnaissant que ce problème ne devait pas occulter les problèmes économiques.
Autant de propos balayés d’un revers de main par Collombani, pour qui, parler de l’immigration c’est « faire le jeu de Front National », vieille rengaine d’une Gauche qui compte précisément sur les immigrés pour reconstituer, à terme, les bataillons populaires qui l’ont désertée, et sur l’aide du Front National pour battre Sarkozy…
Bien évidemment, le débat sur l’immigration ne pouvait qu’atterrir sur le terrain fraîchement choisi par Marine LePen pour relancer sa campagne, celui de la viande Hallal, et sur les propos maladroits du Premier Ministre François Fillon.
Et c’est alors, qu’ après un échange foireux avec Colombani que Bercoff, furieux, cramoisi, s’est exclamé:
« Non, mais !!! Tout de même !!! On ne s’est pas battu à mort pendant un siècle contre l’Eglise en « bouffant » du curé chaque matin, pour se coucher aujourd’hui devant les Immams et les Rabbins »!!!!
Celle-là, je la retiendrai. Ce sera « ma » petite phrase du jour….
En effet, vous avez tout compris. Le sujet de mon article c’était bien la dernière déclaration de M. Bercoff.
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Mon « obsession » anti-sarkozyste, ma « pathologie » semble partagée par un nombre important de mes concitoyens.
Cette « obsession » et cette « pathologie » sont à l’égale mesure de votre « obsession » et de votre « pathologie » à l’égard du « Monde » en général et de M. Colombani en particulier.
Et le sujet de votre article, c’était bel et bien la dernière déclaration de M. Bercoff !
jf.
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Votre obsession anti-sarkoziste vous empêche de lire et de comprendre ce que j’écris.
Ce qu’a dit Bercoff en 2010 ne m’intéresse pas, de même que tous vos rappels incessants des déclarations de Sarkozy que vous détestez jusqu’à la pathologie.
Ce qui est intéressant c’est de constater que la Gauche qui fut à la pointe du combat contre l’église et pour la laïcité ( ce que j’approuve ), se surpasse aujourd’hui, dans le zèle à dféndre les valeurs de l’Islam ou du Judaïsme !!!!! Et vous n’avez pas grand chose d’intéressant à dire sur ce sujet. Car c’est ça, le sujet.
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Vous vous fichez pas mal de ce que Bercoff a pu dire ou écrire en 2010.
Pourquoi pas.
Mais peut-être que le vrai sujet, pour M. Bercoff, « bouffeur de curés chaque matin » ( en se rasant ?), ne semble pas se souvenir de ce que son champion a déclaré dans un discours et un lieu célèbre le 20 décembre 2007:
Allocution du président de la République française dans la salle de la signature du Palais de Latran – jeudi 20 décembre 2007 (extraits).
« […] Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes.
[…] la laïcité ne saurait être la négation du passé. La laïcité n’a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a tenté de le faire. Elle n’aurait pas dû.
[…] Un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent. La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres, n’ont pas rendu les Français plus heureux.
[…] La morale laïque risque toujours de s’épuiser quand elle n’est pas adossée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini.
[…] J’appelle de mes vœux l’avènement d’une laïcité positive, c’est-à-dire d’une laïcité qui, tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout.
[…] Je mesure les sacrifices que représente une vie toute entière consacrée au service de Dieu et des autres. Je sais que votre quotidien est ou sera parfois traversé par le découragement, la solitude, le doute. Je sais aussi que la qualité de votre formation, le soutien de vos communautés, la fidélité aux sacrements, la lecture de la Bible et la prière, vous permettent de surmonter ces épreuves.
Sachez que nous avons au moins une chose en commun : c’est la vocation. On n’est pas prêtre à moitié, on l’est dans toutes les dimensions de sa vie. Croyez bien qu’on n’est pas non plus président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne.
[…] Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. […] »
jf.
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Certes, chacun défend son camp. C’est normal, dans une démocratie.
Mais votre commentaire est caractéristique des méthodes employées par la Gauche dans les débats. Michel Onfray en fait une critique aigüe dans son ouvrage sur Camus: « la criminalisation de l’adversaire, le refus de prendre en considération ce qu’il écrit ou ce qu’il dit réellement, l’insinuation malveillante, le procès d’intention, la condamnation avant l’examen du dossier, le recours à l’insulte, la déformation des thèses, la lecture binaire du monde où le bien et le mal se séparent comme deux motiés d’orange, l’attaque ad hominem. »
Le système est d’une simplicité naïve: on ne répond pas à des arguments par des arguments, ou à une thèse par une autre thèse. On cherche à décrédibiliser celui qui ne pense pas comme vous.
Celui avec lequel on est censé débattre développe une argumentation, bonne ou mauvaise, mais on n’en discute même pas. On critique la marque du stylo avec lequel le texte a été écrit, ce qui est censé retirer toute valeur autexte.
Je me fiche pas mal de ce que Bercoff a pu dire ou écrire en 2010.
Mais j’ai trouvé que son coup de sang venait fort à propos. Il est étrange de voir le zèle de ceux qui ont derrière eux, des années de combat contre l’église et les curés, s’inquiéter aujourd’hui des états d’âme des Immams et des Rabbins au sujet de l’étiquettage de la viande hallal !!!!
C’est ça le vrai sujet.
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Moi je retiens ceci d’André Bercoff:
15 janvier 2010
Quand André Bercoff ne se….dévoile pas….!
Dans un “point de vue” publié dans Le Monde daté du 13 janvier, André Bercoff (Ecrivain, Journaliste) estime que “les républicains devraient s’unir contre l’aberration du voile intégral“.
C’est bien son droit. mais il n’aurait pas fallu qu’il commence son billet par un demi mensonge ou une demie vérité.
Voici ce qu’écrit M. Bercoff:
“La plus haute autorité de la mosquée et de l’université d’Al-Azhar, le cheikh Mohammed Saïd Tantawi, a formellement condamné le port de la burqa et a demandé l’interdiction du voile intégral pour toutes les étudiantes de son université.
Traitera-t-on le cheikh Tantawi d’islamophobe ?”
Ce n’est pas le cheikh qui a pris une décision qui ne correspond pas à ce qu’en dit M. Bercoff, mais le Conseil de l’Université.
L’université d’Al-Azhar, au Caire, a annoncé jeudi avoir interdit le port du niqab, ou voile intégral, dans les cours auxquels n’assistent que les femmes.
A trop vouloir démontrer….
Et puis M. Bercoff est-il le plus qualifié sur cette question, lui qui fut acteur dans un film porno-érotique de 1978, “Exhibition 2″, lui qui fût Rédacteur en Chef de “Lui” en 1984.
Alors on conçoit bien que M. Bercoff préfère les femmes sans voile.
Mais n’y a-t-il pas “conflit d’intérêt” lorsqu’il se positionne ainsi ??????
De fait, son “point de vue” n’est pas réellement destiné à prendre la défense des femmes en question ( la dignité de la femme n’était pas quelque chose qui le concernait trop dans le temps n’est-ce pas…). Il s’agissait surtout de s’en prendre violemment au Parti Socialiste….
Pourquoi pas M. Bercoff…..
Mais alors ne vous présentez pas dans les colonnes du Monde comme “Ecrivain, journaliste” pour faire croire que vous êtes au-dessus de la mélée.
Présentez-vous selon votre vrai visage, celui de Membre du “Conseil Scientifique” (sic) du groupuscule “Les Progressistes” crée par le Ministre Eric Besson.
Ce serait plus clair et plus honnête de votre part.
Pour l’heure, compte-tenu de ses nombreux défauts, votre “point de vue” n’est que risible.
Quant à M. Carreyrou, il fait partie depuis l’été dernier de la cellule de « personnalités » appelées auprès de M. Sarkozy pour « assurer sa réélection.
Ainsi, MM. Bercoff et Carreyrou ne me paraissent pas spécialement plus « objectifs » que M. Colombani.
jf.
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