Entre Austerlitz et Waterloo…


 

Dans un article qui ne manque pas de sel, l’Express s’interroge sur la capacité de François Hollande à devenir un chef:

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/hollande-est-il-un-vrai-chef_1054192.html

On peut y lire ceci:

« La nouvelle attitude du candidat n’a pas encore produit ses effets. « François entre dans le rôle de chef, il devient capable d’engueuler des gens », se félicite un fidèle de toujours. Le roi de la synthèse, qui, pendant onze ans, a dirigé le PS en évitant les conflits, endosse son uniforme de combat. « Il est plus grave et plus directif, notamment avec ses proches », reconnaît le député André Vallini. Ces jours-ci, il s’est même acheté un livre d’histoire sur Napoléon, figure suprême des généraux en chef. « ( Fin de citation).

Il ne lui reste plus qu’à écrire le chapitre suivant : « Babar devant les Pyramides »…

Car selon l’auteur du même article :

« Le candidat « normal » tient désormais à couper court aux tentatives des lieutenants de Nicolas Sarkozy pour le discréditer dans l’opinion. Le pilonnage est intensif. Le socialiste est-il capable de diriger? Sait-il dire non, imposer un cap? A-t-il les épaules assez solides pour mener des réformes difficiles en période de crise internationale? Le voilà caricaturé en « Babar » (Luc Chatel) ou étrillé pour son manque de « carrure » (Claude Guéant). Tous les ministres s’y mettent. C’est un jeu de massacre. » (Fin de citation). 

Il  reste encore pas mal de chemin à parcourir à Babar pour qu’il dépasse Sarkozy au nombre de quolibets, de surnoms péjoratifs, de comparaisons caricaturales, dont la Gauche inspirée a « habillé » celui dont elle a fait un objet de détestation quasi hystérique.

Manifestement, le « Capitaine de pédalo » doit se préparer à affronter de nouvelles tempêtes. »Normal », non ???

 

En s’inspirant de Napoléon, François Hollande place la barre très haut. 

Certes, la ressemblance, pour le ventre, est déjà acquise.

Pour le reste, il faudra attendre encore…. 

Mais nous risquons fort de passer à côté du règne de « Nabot-Léon II »…. 

L’Islam en Inde.


Le « Grand Minaret de New Delhi. Vestige des conquêtes musulmanes.

Rajasthan (901)

 La réponse à la question posée à plusieurs guides, au cours de ce voyage en Inde, est invariable: l’Inde est un pays tolérant, où toutes les religions ont leur place et sont respectées. L’islam comme les autres.

Mais encore ??? Au quotidien, comment les Indiens vivent-ils leurs rapports avec les Musulmans ???

Réponse: au plan individuel, il n’y a pas de problème. Mais là où les Musulmans se sentent en position de force, ils essaient d’imposer leurs Lois, inspirées de la Charia.

Lors de la visite des Temples Hindouistes, les guides éprouvent une certaine gêne, lorsqu’on leur demande: « pourquoi les visages des statues de divinités sont ils si souvent défigurés » ??? Avec hésitation, ils répondent que cela résulte des dégradations commises par les Musulmans, au cours de leurs innombrables tentatives de conquête de l’Inde.

En inde, comme partout, la « tolérance » est unilatérale. Les 140 millions de Musulmans sont là et bien là, et sont chez eux dans ce pays où les traces de leurs conquêtes sont nombreuses, et s’expriment subtilement dans l’art « indo-islamique ». !!!Ils ne se contentent pas d’exister en tant que « minorité visible »….

Rajasthan (909)

Car la géographie politique de l’Inde moderne est née dans un véritable bain de sang. La division de l’Inde britannique, le 15 août 1947, donna naissance à deux Etats, la république d’Inde et la république islamique du Pakistan, provoquant la migration dans la panique de 12,5 millions de personnes. Sur fond d’effroyables massacres, hindous et sikhs fuyaient le Pakistan, proclamé nouvelle terre d’islam, alors que les musulmans situés sur le territoire indien s’empressaient de le rejoindre.

Le tracé de la frontière, la sima, fut très vite source de controverse, notamment pour le partage de l’Etat du Cachemire, territoire à majorité musulmane gouverné par un maharadjah hindou. Les frontières du Cachemire demeurent une pomme de discorde très sensible entre l’Inde et le Pakistan, déjà à l’origine de quatre guerres.

Beaucoup d’Indiens Hindouistes pensent que les attentats meurtriers commis dans ce pays, télécommandés depuis le Pakistan, ont eu lieu avec le soutien logistique de Musulmans indiens, qui agiraient comme une « cinquième colonne »….

Mais officiellement, en Inde, comme en Europe, on s’efforce de ne pas regarder les réalités en face, et les discours lénifiants entretiennent l’ambiguïté et tentent d’endormir le peuple.