Raz de marée….en Espagne.


Après les « Avis de Tempête » qui ont perturbé l’optimisme des Socialistes français, et qui ont contraint le « Capitaine de pédalo » en chef à rétropédaler grave, pour se mettre à l’abri, l’Espagne vient, à son tour, d’être victime d’un »Raz de marée »… électoral.

Nous avons « Babar » comme chef de file des socialistes. Les Espagnols avaient « Bambi » ( C’est le surnom que lui avaient donné les médias espagnols )!!!

 Celui qui avait hérité d’une Espagne en plein boum, que lui avait légué le Conservateur Aznar, ce dernier ayant été balayé à la suite d’une énorme bourde de communication, suite à l’attentat de Madrid, laisse derrière lui, une Espagne exsangue.

Quelle meilleure preuve de l’échec de la social-démocratie européenne, que la faillite d’une politique irréaliste, fondée sur un déni permanent des réalités d’une crise à laquelle l’Espagne pensait pouvoir échapper à coup d’incantations auxquelles les Espagnols n’accordent plus aucun crédit.

Les Socialistes n’ont le vent en poupe que lorsqu’ils héritent de caisses pleines, remplies par la Droite en période normale avec lesquelles ils peuvent se livrer à leur sport favori, celui de la « redistribution » !!!.

Mais lorsque la crise oblige l’Etat à racler les fonds de tiroirs, et lorsqu’il n’y a plus rien à « distribuer », les socialistes sont désemparés.

C’est le cas en Espagne. Avec 20% de chômeurs, dont 45% chez les jeunes, avec la misère qui dans certaines régions a succédé aux périodes de facilité qui ont suivi l’entrée de ce pays dans l’Union Européenne, il n’est plus question de régularisations massives de sans papiers, qui ont provoqué un appel d’air sans précédent, et qui font que l’Espagne se trouve confrontée à des afflux massifs d’immigrés venus du Maghreb.

Non seulement l’Espagne n’a plus les moyens de leur offrir l’asile et des perspectives d’intégration, mais elle voit sa propre jeunesse fuir le pays et tenter d’aller chercher « bonne fortune » ailleurs, en Europe du Nord, ou par un renversement de situation inouï, en Amérique du Sud, ou certains pays, tels que l’Argentine redécollent après avoir été au pain sec pendant plusieurs années, le temps de résorber les conséquences de ses erreurs passées.

Ainsi donc, Zapatero, dit « Bambi », c’est le « savetier » qui va laisser la place au « financier » Rajoy.

De quoi faire réfléchir « Babar »et tout ceux qui se sont embarqués avec lui sur un pédalo qui, avant même de sortir du port, a commencé à prendre l’eau….

(A suivre …)