Journalisme « de choc ».


 L’actualité est asphyxiée par le déferlement d’informations consacrées aux « primaires » organisées par le Parti Socialiste, qui occupent tout l’espace médiatique au point que l’on se demande si le « Service Public » d’information, sur les chaînes nationales, ne s’est pas déjà mis au service de ceux dont il anticipe la victoire prochaine.

Le véritable succès des socialistes, c’est d’avoir réussi à monopoliser les médias depuis plusieurs semaines pour nous offrir les spectacle de cette pantomine.

En effet, que ces primaires soient un évènement intéressant, soit. Qu’elles constituent une innovation dans la vie politique du pays, soit. Il faut l’admettre et il faudra, évidemment, que la Droite en tire les leçons. Peut-être même avant 2017….

Mais enfumer l’opinion en tentant de faire croire qu’elles ont permis de « redonner la parole au peuple », alors que deux millions et demi de Français se sont rendus aux urnes pour choisir celui ou celle qui « pourra battre Sarkozy », alors NON.

Ceux qui se sont rendus aux urnes ne représentent qu’un petite fraction de l’électorat de Gauche, et encore plus petite de l’électorat tout court.

Il suffisait de regarder les reportages passés en boucle sur toutes les télévisions, montrant « l’affluence » des électeurs, il suffisait d’écouter leurs commentaires pour être convaincu que ceux qui se sont déplacés, ce sont surtout les irréductibles détestateurs de Sarkozy, ceux qui depuis le début de son quinquennat n’auront pas cessé de vitupérer, de dénigrer, d’insulter celui dont ils ont fait l’auteur de tous leurs maux, et qui se seraient levés la nuit pour voter et pour « battre Sarkozy ».

Reste aux socialistes à convaincre, LE JOUR DU VOTE, les autres.

C’est à dire les quarante millions de Français qui voteront ce jour là, et notamment ceux qui ont été fort peu convaincus par les dernières prestations télévisées des postulants à la candidature, ceux qui savent que « l’antisarkozisme » ne constitue pas un programme, dans la période dangereuse que traverse la France aujourd’hui.

 La « gauschmoll » ou la « gauche de la mère tape-dur », ont encore du chemin à parcourir pour convaincre ces Français là, quoi qu’en disent les sondages.

Car on assiste, une fois de plus, à une avalanche de sondages, et leurs résultats sont de plus en plus entachés de doutes (même à gauche), malgré les efforts désespérés des médias qui ont renoncé à toute objectivité dans l’analyse des faits, et se prêtent à toutes les tentatives de manipulation de l’opinion, et l’omniprésence des « sondeurs » qui tentent de convaincre de la sincérité de leurs « prédictions », et de faire oublier leurs bévues antérieures…

La gauche bénéficie ainsi d’un soutien appuyé ( un peu trop peut-être ???) de la part du journalisme « engagé’. Il suffit, cependant, de parcourir le web pour se rendre compte du fait que les Français ne sont plus dupes.

La complaisance dont bénéficient les socialistes sur les antennes nationales est devenue scandaleuse. Que ce soit sur France Inter, sur France Info, ou dans les débats télévisés, certains journalistes rivalisent de clins d’oeils à une Gauche dont ils semblent avoir épousé les thèses le plus discutables.

Les sommets de cette complaisance ont été atteints lors des débats télévisés entre les candidats aux « primaires ». Pas une seule question qui dérange, pas une objection, pas un signe de scepticisme pendant un festival de promesses plus démagogiques les unes que les autres.

Quel contraste avec les comparutions de politiciens de Droite littéralement passés au laminoir par ces journaleux zélés, trop soucieux de démontrer à la « corporation » qu’ils ne craignent pas de malmener les membres de la majorité actuelle.

Il faudra soulever un jour la question des relations qui se sont nouées entre le monde des médias et le monde politique, à gauche, notamment.


Des relations souvent soudées dans les alcôves, et qui font douter de l’indépendance, et de l’impartialité, de ceux qui, chargés d’informer l’opinion, ont choisi de « former » cette opinion.

La « solidarité » au sein de la « corporation » est bien connue.

Il faut bien reconnaître qu’il est plus efficace, en politique, d’avoir une journaliste pour compagne, plutôt qu’un ancien mannequin.

A propos de solidarité corporative, quid des annonces quotidiennes, à chaque journal télévisé, du nombre de jour de détention des Français enlevés, depuis que les deux  journalistes « de choc » victimes des talibans en Afghanistan ont été libérés ???

Quel silence éloquent !!! On finit par oublier qu’il y a encore des Français qui sont privés de liberté, entre les mains de terroristes en Afrique …..

Autre exemple, n’est-il pas scandaleux de voir un Ivan Levaï, invité par ses collègues, venir sur toutes les chaînes des télévision, et sur la plupart des stations de radios, pour « défendre », -comme on dit dans le jargon du show busines-, le livre qu’il a commis pour tenter de blanchir un DSK dont plus personne n’a envie d’entendre parler, et ce, avec des arguments qui scandalisent les « féministes », et pas seulement…..

Cet Ivan Levaï que quelques collègues ont le culot de qualifier de « grand journaliste », alors que dans sa carrière, il n’a fait que présenter des revues de Presse, ce qui consiste à faire un choix fort sélectif d’articles en les accompagnant d’un commentaire approprié, et toujours bien orienté…..

L’ancien époux d’Anne Sinclair, qui tente de surfer sur la vague médiatique consécutive aux exploits sexuels de celui qui ne peut pas résister à la vue d’une femme de chambre noire, sans lui sauter dessus, cherche-t-il  au mépris de toute morale professionnelle, à « faire du fric » en faisant mine de prendre la défense du mari de son ex-femme ????

C’est scandaleux.