Bel, un Trotskiste ???


Un de plus.

Ils sont là, partout, tapis dans l’ombre et attendent leur heure….

Pour Bel, l’heure est arrivée. Enfin.

Comme la plupart de ses « camarades » de jeunesse, il est discret, un peu mystérieux, compétent, « bien de sa personne », ce qui lui vaut l’estime de ses proches en politique.

La décentralisation, puis, le poids de la crise, celui de l’accumulation des erreurs et des défaites qui en découlent,  les reculs successifs de la Droite dite « parlementaire » à tous les niveaux de la vie politique, lors des élections communales, départementales, régionales tout cela a abouti à l’implantation d’une solide nomenklatura de roitelets locaux, issus des appareils de la Gauche.

Cette mutation du paysage politique de la « France profonde » ne pouvait pas demeurer sans conséquence au niveau national.

A la faveur de tous ces phénomènes, la Gauche a conquis la majorité absolue au Sénat.

Cette majorité a porté à la Présidence de cette noble Assemblée, un homme qui semble devoir rassembler au-delà de son camp, en raison de sa personnalité attachante.

Mais ce Bel là n’a-t-il rien à voir avec celui de son passé ???

Les médias se sont précipités sur une « révélation » du « Canard Enchaîné », pour rappeler un propos malencontreux de David Douillet, datant de 22 ans, lorsqu’il n’avait que 20 ans et n’était encore qu’un sportif de talent mais pas encore un politicien de droite, afin de « requalifier » ce Douillet là de « sexiste et d’homophobe », ce qui est en train de devenir , à notre époque une insulte suprême au même titre que « raciste et xénophobe ».

Est-il permis de fouiller également le passé  ce Bel là, que l’on veut nous vendre pour du « Bon Bel » ????

Car ce Bel là a été à ses débuts dans la vie politique, un militant actif de l’extrême gauche.

Si on en croit Wikipédia, « Jean-Pierre Bel a été élevé dans une famille résistante et communiste. Son père était cadre commercial, sa mère employée aux PTT. »

« À l’adolescence, dans les années 1960-1970, Jean-Pierre Bel connaît son premier engagement au sein de réseaux de solidarité avec les mouvements espagnols en lutte contre la dictature franquiste, actifs dans le sud de la France.

Ces réseaux s’occupent en France de l’accueil des réfugiés, assurent la liaison entre les militants des deux côté des Pyrénées et apportent un soutien actif aux mouvements de lutte en Espagne en y acheminant agents et matériel. Arrêté lors d’une opération de convoyage, Jean-Pierre Bel est emprisonné quelque temps en Espagne.

Il milite à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), qu’il quitte en 1978, pour s’installer à Mijanès, le village natal de sa femme en Ariège. Il rejoint le PS en 1983, lorsqu’il se présente aux élections de la commune. »

Ce n’est pas lui faire ombrage que de dire que son « entrisme » a été couronné de succès, puisqu’il lui a permis de gravir, en silence, tous les échelons de la vie politique.

La seule vraie question qui subsiste c’est celle de savoir si, chez les « trotskistes » les choses se passent comme chez les « Chasseurs Alpins »dont la devise est « Chasseur un Jour, Chasseur Toujours« .

Ce n’est qu’une boutade ….et il n’y a pas de quoi en faire un fromage !!!