Valeurs Actuelles publie cette semaine un article sidérant, montrant l’ampleur des retournements, des reculades, des lâchetés, auxquelles la Droite française nous a habitués depuis vingt ans. Cet article peut être consulté sur:
On mesure, à la lecture des nombreuses prises de position, des déclarations en congrès, et des résolutions fermes rappelées dans cet article, à quel point, la Droite, en France, matraquée par les ayatollahs du « politiquement correct » et par les gesticulations permanentes des « Droitsdel’hommistes » accompagnant les jérémiades des musulmans les plus revendicatifs, a, de reculade en reculade, amolli son discours et renoncé à ses résolutions.
Que n’entendrions-nous pas aujourd’hui si un dirigeant de la Droite affirmait que « la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister » et dénonçant le « faux antiracisme militant », ce qui est depuis devenu l’UMP en appelait alors clairement à « la fermeture des frontières » et à la « suspension de l’immigration ». Loin, très loin, du “contrôle régulé” et de “l’immigration choisie” aujourd’hui défendus…
Seul le Front National s’aventure aujourd’hui, à prononcer des termes considérés comme « anti-républicains », et que l’UDF et le RPR des années 90 considéraient comme parfaitement légitimes.
Ainsi, « concernant l’islam, nul besoin à l’époque de “débat”, comme l’UMP va en organiser le 5 avril (contre l’avis des centristes), pour assumer que « l’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français » : « Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. » Les choses, il y a vingt ans, étaient on ne peut plus claires : « C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles. »
Aux antipodes de la voie suivie en 2007 avec la création du Conseil français du culte musulman (CFCM), la droite affirmait en 1990 que « ce n’est pas aux pouvoirs publics d’organiser l’islam ». « On n’intègre pas des communautés mais des individus », estimait-elle : « Il convient de s’opposer […] à toute tentative communautaire qui viserait à instaurer sur le sol français des statuts personnels propres à certaines communautés. »
Les nombreux rappels contenus dans cet article, donnent la mesure des reculades de la République face aux « avancées » d’un Islam qui ne cache pas ses intentions et en particulier, celle d’imposer patiemment, certaines de ses valeurs, au détriment de celles pour lesquelles nos ancêtres ont tant combattu.