C’est la première fois, à ma connaissance qu’un média national, diffuse, à une heure de grande écoute un sujet qui évoque une page noire et douloureuse de notre Histoire. Je ne voudrais pas rater l’occasion de rendre hommage à ceux qui ont eu le courage de lever un coin de voile sur des évènements passablement occultés par des médias formatés ou conditionnés par ceux qui en « tirent les ficelles »….
Chaque année, depuis bientôt 50 ans, la même polémique enflamme ceux qui ont vécu ces heures tragiques. Le 19 Mars, anniversaire de la signature du cessez-le-feu en Algérie, consécutif aux « Accords d’Evian », donne lieu à des commémorations qui réveillent la colère des Pieds Noirs et des Harkis associés dans les carnages qui ont suivi, après cette date, au mépris des Lois de la guerre, mais pire encore, au mépris des règles d’humanité les plus élémentaires.
S’il est normal que des communistes souvent regroupés au sein d’une organisation d’anciens combattants dénommée la FNACA, veuille conférer à cette commémoration une valeur symbolique particulière, il est plus que normal que les Pieds Noirs, les Harkis et ceux qui ont partagé avec eux ces heures tragiques se révoltent contre ce qu’ils ressentent comme une provocation, et comme une insulte aux soldats français qui ont versé leur sang pour défendre ce qui, à nos yeux, était encore un peu la France, et dont la mémoire continue à être profanée
N’oublions pas que le Parti Communiste français en Algérie a été le complice actif des actes de barbarie commis par le FLN algérien. Pourvoyeurs d’armes de ceux qui combattaient contre des soldats français, poseuses de bombes destinées à massacrer des victimes innocentes, militants et militantes de cette gauche toujours prête à trahir au nom de « convictions » idéologiques, dont on connaît les résultats, partout où elles ont pu être mises en application. ( Y compris en Algérie ).
L’image idéalisée du Général de Gaulle en restera profondément altérée : il est entré dans l’Histoire poursuivi par le bruit de cette casserole qui lui pendra aux fesses pour toujours.
