Islam ??? Un débat inutile.


La proposition de François Copée d’ouvrir, au sein de l’UMP, un débat sur l’Islam a fait long feu.

Fillon tente de reprendre la main en faisant dévier ce débat sur un thème récurrent, celui du respect de la laïcité.

Dans les deux cas, il est à craindre que ce genre de débat ne s’enlise, et ne se contente que de survoler superficiellement les graves questions auxquelles notre société va se trouver confrontée.

Sous la pression des « islamophiles », qui , curieusement joignent leur voix à celle des pires « anti-calotins » du siècle avant-dernier pour rejeter toute affirmation de l’identité de la France, de la spécifité de son histoire et de sa culture telle que la percevaient d’éminents esprits à l’image de Braudel, les médias vont conjuguer leurs efforts pour « enfumer » le citoyen moyen, et faire en sorte que tout cela se termine en eau de boudin.

De même que j’étais opposé au débat sur « l’identité française », je suis sceptique sur l’issue de cette initiative, qui risque d’aboutir, non pas à un renforcement de la Loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais à à la recherche d’accommodements avec cette Loi que la République a réussi à imposer au Clergé Catholique après des années de combat politique.

C’est pourquoi je suis convaincu qu’il n’y a qu’une voie qui soit acceptable: c’est celle qui consiste à exiger, partout et en toute circonstance, l’application de la Loi et des jurisprudences successives qui en ont précisé les contours et les limites.

Pour moi, c’est La Loi républicaine, rien que la Loi républicaine, toute la Loi républicaine.

Je ne partage que partiellement l’analyse publiée dans Valeurs  Actuelles, sous le titre de « UN DEBAT NECESSAIRE » par Caude Valleix ( Préfet Honoraire) et Pierre Mérand ( Procureur Général en retraite).

http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/islam-et-laïcité20110303.html

En effet, la société française est soumise à une pression lente, discrète et continue de ceux qui voudraient la voir s’accommoder de toutes sortes d’usages issus de l’interprétation de la « Charia » qui peu à peu, du moins sur certaines parties du territoire, ont tendance à se substituer à la Loi républicaine.

Comme l’indiquent les auteurs de l’article précité, dont l’analyse lucide mérite néanmoins d’être retenue sur certains points, je cite ( extrait ):

« Des revendications inconnues jusqu’ici se manifestent, les unes derrière les autres, jamais en bloc.

 Elles ne procèdent probablement pas d’une manoeuvre délibérée, mais leur succession constitue un piège qui fonctionne à merveille, car il nous contraint à réagir au coup par coup.

On mesure bien la fragilité de la riposte, qui s’exprime par des mesures d’interdiction, souvent difficilement applicables. Si l’école a su faire respecter la réglementation du port du voile, c’est parce que l’opposition à cette marque ostentatoire de religion a fait l’objet d’un large consensus, notamment au sein du monde enseignant, vigilant gardien de la laïcité. D’autres sujets, comme le port de la burqa ou la construction de lieux de culte, sont sources de débats et il faudra du temps pour que la justice dégage une jurisprudence qui s’imposera à tous les tribunaux, lesquels tranchent aujourd’hui dans des sens divers.

Si nous pensons faire front en élevant des barrières juridiques chaque fois que nos fondements culturels et politiques sont menacés, nous échouerons, car elles sauteront toutes les unes après les autres, par difficulté à les faire appliquer. Nous serons victimes de nos propres règles, tout bonnement parce que la pratique de l’islam, si éloignée de nos moeurs enracinées dans la morale judéo-chrétienne, exigera, au nom des libertés fondamentales, le droit à la nourriture halal, le droit à la pratique traditionnelle du culte à l’école et sur les lieux de travail, le droit pour un musulman d’obtenir la garde d’un enfant issu d’un couple mixte, conformément à la loi musulmane, etc.

On commence à faire appel à un islam de France, en se fondant sur l’organisation cultuelle mise en place ces dernières années. Idée cartésienne bien de chez nous, mais sans efficacité et sans avenir. L’influence du Conseil français du culte musulman sera toujours limitée, puisque l’islam, échappant à toute structuration hiérarchisée, est étranger à nos formes d’organisation. Rien ne garantit en outre son invulnérabilité à des idéologies venues de l’extérieur.

Pendant ce temps, la charia gagne du terrain dans les banlieues, dans certains milieux éducatifs, dans l’entreprise, dans le commerce, avec ces chaînes de distribution et d’alimentation qui s’adaptent à la demande d’une clientèle musulmane, quand elles ne la précèdent pas. On ne sert plus de porc dans les avions, car il est plus simple de procéder ainsi que de proposer deux menus. On tend à banaliser la pratique d’exception, par commodité, sans s’apercevoir qu’elle devient la norme. Qui peut croire que nous pouvons continuer sur cette voie sans dommage pour l’équilibre de notre société ?

Il faudra bien dire que ces dérives sociales ne sont pas compatibles avec l’ordre public français, celui qui exprime l’état de nos moeurs, en évolution constante et dont il revient au juge de préciser le contenu. Rôle redoutable, confié aux magistrats, alors que le bloc de l’institution judiciaire montre des fissures qui ne doivent s’élargir à aucun prix.

Alors, que faire ? Commençons par faire preuve de lucidité. Notre politique de la ville est un désastre qui a englouti des milliards d’euros. Des associations ont alimenté avec l’argent du contribuable un esprit communautariste au lieu de favoriser l’intégration, à défaut de l’assimilation. Nous voilà avec des centaines de milliers de Français malgré eux, qui, à ce titre, présentent une force revendicative que nous aurons du mal à contenir, et une immigration clandestine dont le poids est à redouter.

Un coup d’arrêt s’impose pour dire clairement que la charia est incompatible avec nos principes républicains et notre culture héritée de deux mille ans d’histoire. Sans doute faudra-t-il préciser, en ranimant les vertus de la laïcité, les conditions dans lesquelles la religion musulmane peut être pratiquée sur le sol national. Tâche délicate, mais si nous ne le faisons pas, nous devrons vivre dans une autre France, et nombreux seront ceux qui ne l’accepteront pas. Il sera alors trop tard pour le regretter. »

(Claude Valleix, préfet honoraire, et Pierre Mérand, procureur général e.r.).

 Le coup d’arrêt qui s’impose, doit résulter de la détermination des Gouvernements à faire respecter la LOI et toute la LOI.

 

Et la seule conclusion possible d’un éventuel « débat »,- s’il doit avoir lieu -, c’est que « la Charia » n’a pas sa place dans la société française.

POINT FINAL !!!

Censure médiatique.


Le « coup de Gueule » du Général ROUDEILLAC censuré par la presse !!

Une information qui ne sera pas diffusée par l’AFP et ses relais papier et audio télévisuels…..

LES DEUX POIDS ET DEUX MESURES DANS LES MÉDIA
 

 Selon ce général, dont le point de vue est partagé par de nombreux officiers opérant en Afghanistan, mais tenus au respect du devoir de réserve, 

LES DEUX JOURNALISTES DE FR3  N’ÉTAIENT PLUS EN REPORTAGE QUAND ILS ONT ÉTÉ ENLEVÉS.
LEUR AVION LES ATTENDAIT, LE REPORTAGE ÉTAIT TERMINE ! 
ILS ONT VOULU ALLER VOIR LES TALIBANS POUR LEUR ASSURER LE SOUTIEN DE LA PRESSE ET DE L’OPPOSITION DE LA GAUCHE FRANÇAISE A LA PRESENCE DES TROUPES FRANCAISES EN AFGHANISTAN. 
Après la mort quasi simultanée, de deux jeunes français otages au Niger et du 53ème militaire français tombé en Afghanistan, le Général ROUDEILLAC (2S) a voulu « poster », sur le Blog du Figaro, le message dont le texte est rapporté ci-dessous. 
Ce message a été refusé « au nom des dispositions de la charte d’éthique du journal ».

Cet incident est à rapprocher du matraquage médiatique quotidien à propos des deux journalistes otages en Afghanistan, alors que la détention d’autres otages français, en Somalie notamment ou au Niger sombre dans l’indifférence … 

Le Général Roudeillac pousse un coup de gueule et dénonce la différence de traitement faite par les médias entre des otages lâchement assassinés au Niger et nos militaires français qui se font tuer en service commandé en Afghanistan. 
Ce coup de gueule rejoint d’ailleurs la pétition qui commence à circuler et qui demande à ce que la mort au champ d’honneur de nos soldats soit plus traitée comme une banalité dans nos médias. 
« Deux Français se font tuer au Niger, un sous-officier français se  fait tuer en Afghanistan. Que font les médias?
Face à ces trois destins cruels, ils relèguent au second plan de leurs préoccupations la mort en service du militaire français, pour  commenter à souhait la fin tragique de deux hommes, qui avaient fait le choix de se rendre au Niger, pour des raisons qui leur étaient propres. 
Et en cela réside la différence avec le 53° militaire tué au combat. 
Ce militaire s’est rendu en Afghanistan sur ordre de la France ou plus exactement sur ordre des représentants politiques des Français.
Cette obéissance aux décisions de la Nation mériterait de ne pas  passer au second plan. 
Ce sous-officier tué au combat mérite donc notre compassion. 
La France doit se sentir responsable de ce qui lui est arrivé. 
Les médias feraient bien de souligner la grandeur du sacrifice  consenti et du métier des armes, la noblesse de l’obéissance aux décisions de la démocratie, le respect que se doit d’avoir la nation à l’égard de ses armées et de ses enfants qui acceptent de servir, sans compter.
Mais le plus insupportable demeure l’indifférence, voire le mépris de  certains faiseurs d’opinion, convaincus de détenir la vérité. »
La mort héroïque d’un soldat en mission ne mérite pas la compassion des médias.

Le Gal (2S) ROUDEILLAC précise:
« J’ai posté le commentaire ci-dessous à 09h10 … à 09h13 je recevais la mention de son rejet, au nom des dispositions de la charte d’éthique du journal. »
Et il ajoute:
« Je crois que cet incident mériterait d’être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias !! »

 

                                                                                                                                                Le Gal (2S) ROUDEILLAC

Saint-Cyrien, le général de division (2S) Daniel Roudeillac est né en 1937. Il sert dans les troupes aéroportées jusqu’en 1994, et exercera notamment les fonctions de Commandant supérieur en Caraïbe.
Chef de corps au Liban et au Tchad, il commande le Groupement aéroporté avant de rejoindre Bonn en Juin 1989 où il sera l’Attaché de Défense de l’ambassade de France en Allemagne.
Il suit à ce titre les travaux des planificateurs de la Bundeswehr et veillera à la pérennité de la coopération militaire franco-allemande.
Germaniste, co-auteur d’un dictionnaire de défense, ancien auditeur du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) et de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN), le Général D. Roudeillac est Officier du Mérite de l’Allemagne Fédérale et Commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite.
 

« Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier 
« Les 2 « touristes » farfelus irresponsables partis faire du militantisme politique perso dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une « fois leur reportage avec l’armée terminé !!
« Et pendant ce temps les médias nous bassinent sans arrêt avec leurs deux prisonniers à qui les professionnels sur place avaient vivement « conseillé de ne pas aller dans les montagnes afghanes.
« Une initiative, qui plus est, totalement personnelle et irresponsable puisque prise après leur reportage réalisé (et non dans l’exercice de leur « travail donc, comme le déclarent abusivement leurs collègues de fr3 et des JT (en toute désinformation délibérée) excursion perso au lieu de « reprendre leur avion prévu, en préférant prendre des pseudos guides, plus cupides que compétents, au lieu de ceux plus éprouves et surs que « leur avait fourni l’armée.

« Excursion politique et non journalistique puisque au seul motif idéologique gauchiste qu’ils avaient manifesté : 
 » assurer les talibans de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte «une irresponsabilité qui a déjà « coûté fort cher en recherches sur place avec la mise en danger de militaires et équipages d’aéronefs ayant effectué des recherches en zone à « risques les jours qui ont suivi leur disparition !!
« Comme déjà rapporté par des éléments de l’armée de l’air sur place ayant dû participer aux recherches de ces journaleux irresponsables !!
 
« Gérard Liebenguth
« Président Amicale Nationale du 22°BCA et des Troupes de Montagne.


A la lecture de ce qui précède, et si tout cela est exact, on peut se demander si ces deux journalistes sont réellement les « otages » des talibans dont ils se sentaient solidaires au point de prendre le risque d’aller les rencontrer……Car nul ne sait, en pareil cas, jusqu’où peut aller la solidarité !!!!

On en a vu de nombreux exemples pendant la guerre d’Algérie….

 

Islamophobie.


“Le terme d’«islamophobie», calqué sur celui de xénophobie, a pour but de faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme. Cette création, digne des propagandes totalitaires, entretient une confusion délibérée entre une religion, système de piété spécifique, et les fidèles de toutes origines qui y adhèrent. Or une confession n’est pas une race, pas plus que ne l’est une idéologie séculière : l’islam, comme le christianisme, est révéré par des Arabes, des Africains, des Asiatiques, des Européens, de même que des hommes de tous pays sont ou ont été marxistes, libéraux, anarchistes.” (Pascal Bruckner)

Ce terme, est issu comme quelques autres, de la logorrhée de ceux qui veulent condamner au silence tous ceux qui refusent de plier devant la poussée des complices plus ou moins innocents, d’un processus qui cherche à imposer sa loi, contre les Lois de la République, et à imposer à notre société des règles, des interdits, des usages qui ne sont pas compatibles avec nos conceptions d’occidentaux.

Car ce qui nourrit le sentiment de méfiance à l’égard de l’islam, ce sont les déclarations des musulmans eux-mêmes, selon les quelles, ils doivent refuser de renoncer à tout ce qui est incompatible avec nos Lois.

Je fais référence ici, aux déclarations de nombreux dirigeants musulmans, chefs d’Etat ou autorités religieuses, telles que celles reproduites ici même, sur ce blog, émanant du Roi du Maroc défunt Hassan II, d’Imams , ou de Chefs d’Etat musulman, comme le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui a dénoncé dimanche « l’Allemagne de la xénophobie », et a demandé aux travailleurs turcs dans ce pays de s’intégrer, sans renoncer à leur culture.

https://berdepas.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=10215&action=edit

“Nous voyons avec beaucoup d’inquiétude la xénophobie dans certains pays européens, en particulier l’Allemagne… Nous demandons aux responsables politiques, et plus particulièrement aux médias… de ne pas attiser ce sentiment”, a déclaré M. Erdogan lors d’un meeting réunissant des immigrés turcs à Düsseldorf (Allemagne), dans un discours retransmis par les télévisions turques.

“L’islamophobie est un crime contre l’humanité, autant que l’anti-sémitisme”, a déclaré le dirigeant, qui est à la tête d’un gouvernement islamo-conservateur. L’Allemagne accueille environ 2,5 millions de Turcs ou de personnes d’origine turque, pour la plupart des travailleurs vivant dans des communautés souvent peu ouvertes sur la société allemande.

“Je veux que tout le monde apprenne l’allemand et accède à la meilleure éducation… Je veux que les Turcs soient présents à tous les niveaux, en Allemagne, dans l’administration, la politique, la société civile”, a-t-il ajouté. “Oui à l’intégration… mais non à l’assimilation… Personne ne doit nous arracher à notre culture”, a-t-il lancé.

Nous avons là, l’une des nombreuses illustrations de l’usage ambigu du terme « d’islamophobie ».

La déclaration de M. Erdogan, répond à celle d’Angela Merkel, et aux prises de positions de plus en plus nombreuses en Allemagne, pour dénoncer l’échec du « multiculturalisme ».

Elle résume bien l’état d’esprit de nombreux musulmans qui veulent vivre en Europe, comme ils vivent chez eux, avec les mêmes usages, les mêmes coutumes, les mêmes traditions, sans renoncer, donc, à leur culture.

 

Monsieur Erdogan est allé plus loin, en déclarant que les enfants turcs « doivent  apprendre d’abord leur langue maternelle, et ensuite l’Allemand ».. Erdogan a au moins le mérite d’être clair.

Il est intéressant d’examiner ses arguments différentialistes. Ils sont défendus en France par Tarik Ramadan, notamment, qui reçoit un écho très favorable dans les cités d’immigration. Erdogan en appelle d’abord au « droit international, (où) il existe une règle selon laquelle les immigrés doivent entretenir la langue et la culture de leur pays d’origine dans les pays dans lesquels ils vivent (…)

On touche là au fond du débat sur l’Islam.

Car la plupart de ceux qui sont traités avec véhémence « d’islamophobes » par les « milices » de la pensée, acceptent, au nom de la laïcité et du droit de chacun de pratiquer sa religion, que l’Islam trouve sa place dans notre société.

Mais dans le strict respect de nos Lois, et des règles de notre « vivre-ensemble ».

Or il semble que cela se heurte à un obstacle: celui du refus de nombreux musulmans, encouragés par des propos tenus par des personnalités du monde musulman, comme celles citées ci-dessus, de renoncer à des pratiques contraires à nos Lois, refus qui prend dans certains cas, l’allure de manifestations provocatrices, qui entretiennent l’hostilité de ceux qui refusent de voir la société française se transformer en une mosaïque de cultures, et de pratiques religieuses incompatibles avec notre art de vivre.

Ce refus de se soumettre à nos Lois est d’autant plus choquant que dans les pays dont ils sont issus les musulmans ne tolèrent pas la moindre infraction à leurs usages. Et font preuve de la pire des intolérances à l’égard de ceux qui ne partagent pas leur foi.

Et afin d’éviter que soient mises en lumière les pratiques musulmanes les plus choquantes dans notre société, ils se servent de ceux qui sont devenus les « complices » des plus irréductibles, pour tenter d’interdire tout débat sur ces questions difficiles, quitte à recourir au méthodes des pires époques du « stalinisme ».

Le refus du débat, la loi du silence imposée, le déni de réalité font peser, à terme, une menace sur la santé de notre démocratie.