Certes l’Islam n’est pas AlQaida. Mais AlQaida, c’est un sous-produit de l’Islam !!!
Car il est clair que dans l’ensemble du monde musulman, un mouvement se développe, sur toute la planète, insensiblement, avec une puissance et à une vitesse « téluriques », qui aboutit à l’élimination plus ou moins silencieuse de la présence chrétienne, de ses symboles, de sa culture, de ses missionnaires, de ses fidèles et que AlQaida s’est imposé comme le vecteur de cette entreprise de conquête.
En Algérie, en Egypte, au Liban, dans les pays du Sahel, en Afrique partout où l’islam a conquis des territoires, et plus récemment, en Irak où vivent des communautés chrétiennes parmi les plus anciennes de l’Histoire, le processus se déroule, dans l’indifférence des « grandes consciences ».
Car il est clair, également, que l’Islam intégriste n’est pas seulement une religion comme les autres. C’est quelque chose de pire que les pires idéologies totalitaires. Un système qui entend régir, non seulement le comportement moral des individus, mais aussi l’organisation politique et sociale, en enfermant le peuple dans un carcan de règles primitives, en s’appuyant sur la pression sociale, afin, in fine, d’imposer sa Loi, à travers la Charia, considérée comme la « Loi de Dieu » qui se place au-dessus de toutes les Lois.
Y compris celles du pays qui les accueille…..
Pour nous, occidentaux, sauf pour quelques « angélistes », l’Islam intégriste ne peut être que synonyme de régression, et trop souvent de barbarie.
Alors nous connaissons tous la chanson de ceux qui se sont installés dans la posture de « défenseurs » d’une « civilisation » injustement décriée, selon eux. « Il ne faut pas confondre les crimes commis au nom de l’Islam intégriste avec l’Islam lui-même ». Le refrain est connu, il nous rappelle un vieil air entendu pendant toute la dernière moitié du siècle écoulé.
On nous a déjà fait le coup avec le communisme pour tenter de le dissocier de ses dictateurs sanguinaires, mégalomanes, ou gâteux.Et il y a encore aujourd’hui quelques beaux esprits pour nous rabâcher qu’il ne faut pas confondre les « crimes commis au nom du communisme avec ce bel idéal de générosité qu’est le communisme »!!!!
C’est une manière de refuser de voir que le totalitarisme est inscrit dans les gênes de ces idéologies.
Al Quaida est, en quelque sorte, une boursouflure, une excroissance caricaturale de l’Islam, nous dit-on. Mais qu’importe ??? Le résultat est le même. Ses actions criminelles poursuivent un but précis: la soumission du monde occidental considéré comme un monde dépravé et pourri, à » l’oumma ». La soumission !!! C’est d’ailleurs la traduction littérale du mot « Islam ».
Pour y parvenir, les moyens les plus barbares leur sont légitimes. Ainsi, les attentats les plus odieux tel celui perpétré à Bagdad, ces derniers jours.
« Cette attaque, l’une des plus meurtrières contre les chrétiens en Irak, devrait accélérer l’exode des membres de cette communauté, dont le nombre est passé de 800.000 à 500.000 depuis l’invasion de 2003. Elle a été revendiquée par un groupe d’Al-Qaeda, qui a donné un ultimatum de 48 heures à l’Église copte d’Égypte pour libérer des musulmanes « emprisonnées dans des monastères » de ce pays, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE). » ( Le Point).
Ecoutez la voix des autorités religieuses chrétiennes d’Irak:
« C’est inhumain. Même les animaux ne se comportent pas ainsi entre eux », a déclaré l’évêque chaldéen de Bagdad, Shlimoune Wardouni. La cathédrale Sayidat al-Najat (Notre-Dame du perpétuel secours) ressemblait à un champ de bataille. »
« Nous n’avons plus notre place ici » (Mgr Pios Kasha)
« Nous n’avons plus notre place ici. Qu’est-ce qu’ils veulent de nous ? Que leur a-t-on fait ? Ils ont tué des innocents qui priaient. Ils veulent nous faire partir, et que fait le gouvernement ? Absolument rien, a affirmé Mgr Kasha. Tout le monde va partir. » Il n’y a plus que 20.000 syriaques catholiques en Irak, contre 60.000 avant 2003. « Comme chaque dimanche, la messe a commencé vers 17 heures (15 heures à Paris). Un quart d’heure plus tard, nous avons entendu des explosions », « puis les terroristes ont pénétré (…) dans l’église », a raconté Bassam Sami Youssef, 21 ans, un rescapé de la tuerie. « Le père Wassim a (…) essayé de parlementer avec les assaillants, mais ces derniers l’ont immédiatement abattu, ainsi que le père Athir, a-t-il ajouté. C’était la panique. Les terroristes ont jeté une grenade sur sept fidèles qui tentaient de s’échapper. »
En France, la moindre profanation d’une mosquée, quelques inscriptions agressives, quelques tags, ou une explosion légère qui a endommagé le portail de la mosquée, deviennent vite une affaire d’Etat. Les médias en font leurs choux gras pendant plusieurs jours. Les plus hautes autorités de l’Etat interviennent pour désavouer ces « actes criminels et stupides », en choeur avec les autorités religieuses et les représentants de la communauté musulmane.