Suite du Programme présenté devant le Conseil National du Parti Socialiste, par le nouveau Pape de la Gauche : « l’égalité réelle » est appelée à devenir l’Evangile de selon Saint Benoît. La lutte contre les “discriminations”, est érigée en nouvelle religion d’État.
Le sexe figure en bonne place dans les préoccupations de ce nouveau Pape :
Outre le « droit au mariage » et à l’«adoption pour tous les couples» homosexuels ainsi que la « contraception gratuite et anonyme auprès des médecins généralistes » (pour les mineurs), le texte veut faire plus pour « l’égalité entre les sexes et les sexualités ».(sic!!!).
Ainsi de la création d’un «ministère des droits des femmes et de l’égalité entre les genres » (bisexuels, transsexuels, etc.). Afin de « déconstruire les préjugés […], nous formerons tous les acteurs éducatifs », prévient le PS. Qui va jusqu’à annoncer «six heures d’éducation à la sexualité [par an] pour tous les élèves, de la classe de CP à la terminale ». L’éducation sexuelle à 6 ans, une première mondiale ! Idem pour la « fin de la répression des personnes prostituées» au profit d’une « pénalisation du client prostitueur [sic] ».
L’immigration fait partie des préoccupations majeures du Parti Socialiste « décomplexé »:
Car c’est en faveur des immigrés, d’abord, que le PS entend mener une « lutte sans relâche contre les discriminations ». N’hésitant pas, cette fois, à menacer de « punir sévèrement ». Jusqu’à requérir « des instructions de fermeté aux parquets ». On notera que sous les socialistes, la question de l’indépendance du Parquet dont on nous rabat les oreilles, ne se pose plus !!!
Le projet ne se contente pas de réclamer le « droit de vote et d’éligibilité aux étrangers non communautaires pour les élections locales ». Tout le monde, désormais, devra être « formé » à « l’antiségrégationnisme » : les enseignants (« en intégrant à leur formation continue des modules » spéciaux) ; les inspections générales d’académie (qui auront « une mission annuelle sur la réalité des discriminations ») ;
Les personnes chargées du recrutement dans les entreprises (qui suivront une « formation antidiscriminations certifiée ») sont dans le colimateur du Pape , ainsi que les policiers et les magistrats qui bénéficieront « d’une formation spécifique à la lutte contre les discriminations, obligatoire »)…
Concernant l’enseignement, « les manuels scolaires du collège et du lycée » seront adaptés aux objectifs de formation des générations futures au métissage.Le texte précise: « nous proposons de mettre en place un collectif indépendant […] qui veillerait à l’enseignement de l’histoire de l’immigration, de la colonisation et des territoires d’outre-mer ». Objectif : « Montrer que la France […] s’est construite par les vagues de migrations ».
La conception totalitaire de l’éducation des masses futures s’exprime, ici, sans complexe.
Les socialistes se donnent, en outre, pour objectif d’en finir avec les « 7 millions d’emplois qui sont interdits partiellement ou totalement aux étrangers », notamment dans la fonction publique.
Le Programme s’en remet à la discrimination positive pour favoriser la mixité sociale .
Mais la discrimination positive ne suffira pas.
Aussi,en banlieue, « il faut que les emplois créés dans les quartiers […] bénéficient aux habitants des quartiers ». A la « Préférence Nationale » du Front National, le Parti Socialiste opposera la préférence aux banlieues.
Au collège, il faut créer un « indice de mixité sociale ». Chez les enseignants, il faut « garantir une plus grande mixité sociale ».
Afin d’éradiquer le « délit de faciès », deux mesures sont envisagées.
D’abord, la généralisation de l’anonymat des CV en matière d’embauche : « Concernant les recrutements, dans le domaine privé comme public (hors concours), la procédure d’anonymisation [sic !] des candidatures […] doit être généralisée. »
Quand à la Police, elle sera placée sous le contrôle des citoyens : le contrôle du policier sera effectué par… la personne contrôlée. Afin de permettre «à ceux qui s’estiment harcelés de le prouver »: «Nous proposerons l’expérimentation d’un système d’attestation, remis par le policier qui contrôle l’identité à la personne contrôlée. »