Roms, Roms, Roms,etc….(suite). »


Entretien entre un « Journaliste »du Monde et une « Scientifique » à propos du phénomène de rejet des Roms en Europe.



« Depuis la fin du Moyen Age, l’histoire des Tziganes se confond avec celle des nations européennes où ils vivent, explique l’historienne Henriette Asséo, professeure à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. »

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/04/le-nomadisme-sans-frontiere-est-un-mythe-politique-selon-l-historienne-henriette-asseo_1406566_3224.html

Après quelques considérations fumeuses de l’Historienne sur l’origine de l’appellation de « Roms », le journaliste qui conduit l’entretien, se risque (courageusement) à poser la question qui taraude tous les beaux esprits prêts à s’enflammer pour défendre la cause de ces « minorités ».

Pourquoi certaines dénominations ont-elles une connotation péjorative ?

Et voici la réponse scientifique à cette question qui est au coeur des polémiques actuelles, consécutives à la décision du Gouvernement français d’expulser vers leurs pays d’origine, les Roms vivant en France hors des Lois de la République.

« En Europe, dans les années 1907-1910, des « politiques tziganes » répressives, adoptées quasi simultanément dans chaque pays, créent des statuts collectifs d’enregistrement(!). La terminologie devient dépréciative(!). A la diversité anthropologique antérieure (!) succède une unification administrative des termes (!). En France, par la loi de 1912 – celle qui institue le carnet anthropométrique (!) –, tous les Français enregistrés sous le « régime des nomades », qu’ils aient été ou non des Tziganes au sens culturel du terme, deviennent des Romanichels ou des « vagabonds ethniques ». C’est à partir de 1969 que s’impose l’expression « gens du voyage », toujours en vigueur. »

Elle n’est pas belle cette réponse ??? Sa limpidité nous éclaire de façon définitive sur la « mauvaise réputation » qui entoure la dénomination de « Roms » !!!

Elle illustre également l’art d’esquiver toute allusion aux réalités….

Saluons, au passage, l’agilité intellectuelle de cette professeure…..

En effet, ce salmigondi de termes pseudo-scientifiques est destiné à créer un « nuage de fumée » autour du vrai problème posé par ces communautés : celui de leurs « difficultés d’insertion » dues à un comportement « culturel »souvent incompatible avec les Lois des pays traversés, de leur manque de respect fréquent vis à vis du voisinage dans lequel ils s’installent, souvent au mépris de la propriété privée de leurs voisins, sans parler des nuisances diverses provoquées par leur conception de l’hygiène et par les larcins de toute nature qui leur sont attribués dans les localités marquées par leur passage.

Et ce qui est le plus surprenant, c’est que le « journaleu » du Monde se satisfait d’une réponse « fumeuse » qui consiste à mettre des mots à la queue-leu-leu, histoire d’éviter d’avoir à appeler un chat, un chat …..

Sans doute paralysé par ses convictions et son « éthique », il se garde bien d’insister pour obtenir une réponse claire à sa question: car il ne faut pas STI-GMA-TI-SER !!!!

« Le Monde » ne stigmatise jamais…..