Ce qui m’apparait comme une évolution récente et positive de l’opinion française, c’est la chute, après l’éléction de Barak Obama, de la fièvre anti-américaine, maladie chronique d’une partie de la classe politique en France.
Cette fièvre qui avait atteint des niveaux pathologiques, s’accompagnait d’une fièvre anti-chinoise, à cause du Tibet, et d’une fièvre ant-russe, à cause de la tchétchénie. A cette allure nous étions partis pour faire la guerre à la planète entière.
Heureusement (???), quelques propos menaçants des Chinois, à l’égard de nos projets de contrats mirifiques et de leur incidence sur notre balance commerciale, et quelques signes d’énervement des Russes dont nous allons dépendre de plus en plus pour nos approvisionnements en énergie ont suffit pour calmer les ardeurs moralisatrices et combatives de notre petit pays qui non seulement n’a plus les moyens de faire la leçon aux monde entier,- car il faut être riche et puissant dans le monde d’aujourd’hui pour faire la pluie et le beau temps -, mais encore doit adapter sa diplomatie pour se mettre à l’abri des orages qui menacent la paix du monde.
Je ne sais pas si la lucidité est revenue mais le « calme » sûrement pas…
Et ce n’est pas Robert Ménard qui vient de provoquer une nouvelle colère de Pékin mais bel et bien le Président de la république en personne….
jf.
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