Aubry défend le texte de Benoît Hamon contre Hollande et Valls
TF1 News, le 09 novembre 2010 à 21h04, mis à jour le 10 novembre 2010 à 11:34
A Gauche …toute !!!!
Le Parlement du PS a voté mardi, à une large majorité, ses propositions sur l' »égalité réelle », malgré les résistances de certains « dignitaires » comme François Hollande, Manuel Valls ou Pierre Moscovici.
http://www.parti-socialiste.fr/video/convention-egalite-reelle-les-enjeux
Martine Aubry, qui a dû chausser ses talons les plus hauts pour ne pas disparaître derrière son pupitre, s’est dressée sur ses ergots et a haussé le ton pour prendre la défense de son porte-parole préféré.
En effet, Benoît XVI Hamon, le nouveau « Pape » de la Gauche socialiste a présenté, devant le Conseil National du Parti Socialiste, qui l’a adopté à l’unanimité, (moins quelques abstentions de « dignitaires » de ce Parti qui désirent garder quelques distances, à toutes fins utiles), un Programme « révolutionnaire », fondé sur la transformation de notre société, en un modèle d’égalitarisme auquel, même les tenants de Robespierre, au lendemain de 1789, n’auraient pas osé songer.
Ce rapport comporte une quarantaine de pages, toutes aussi indigestes les unes que les autres , qui montrent à quel point les Socialistes français, contrairement aux Socialistes européens, ont du mal à changer de millénaire et encore plus à changer de siècle.
Jamais, depuis le “Programme Commun” avec le PC, dans les années 1970, les socialistes n’auront été aussi loin dans le “plus d’État”, le “plus de dépenses” et le “plus d’impôts”. En érigeant, à coups de «sanctions» et de «formations obligatoires», la lutte contre les «discriminations» en véritable dogme, Benoît Hamon réussit à insuffler à ce programme un petit parfum de totalitarisme douillet, pour tenter, sans doute de plaire aux troupes de Mélenchon, et pour couper l’herbe sous les pieds de Besancenot.
En énonçant que » les socialistes souhaitent étendre le champ d’intervention de la puissance publique « , en plaidant en faveur d’un « État stratège « , le PS nous annonce le « retour de l’Etat » dans tous les domaines de la vie publique.
Ainsi, en matière d’emplois, « c’est la responsabilité de la puissance publique de garantir l’accès de tous à un premier emploi »(sic).!!!
Concernant les entreprises, celles-ci ne pourront plus décider, seules, de leur politique d’embauche : « La conclusion d’un CDI doit redevenir la norme dès la première embauche […]. De nombreux CDD et stages doivent être requalifiés en CDI. »(sic).
Ce document ne nous dit pas comment l’Etat Tout Puissant aidera les entreprises à se développer afin d’être en mesure de créer plus d’emplois. Bien au contraire, il n’envisage pour parvenir à ses fins que des mesures de contrainte du style: « Nous proposerons une surcôte progressive des cotisations employeurs […] en fonction du pourcentage d’emplois précaires. »(sic).
L’Etat Tout Puissant préconisera l’augmentation systématique de tous les bas-revenus. « La revalorisation des salaires ne peut se limiter à celle, nécessaire, du smic. » Ces revalorisations interviendront à l’occasion de « grands rendez-vous » salariaux organisés sous la tutelle de l’Etat, et « un système de bonus-malus [sera appliqué] aux cotisations des entreprises en fonction de la conclusion ou non d’un accord salarial. »(sic).
L’omniprésence de l’Etat s’appliquera au domaine du logement pour imposer aux maires la construction de de HLM. « Nous renforcerons la loi et les exigences en matière de construction de logements sociaux seront étendues à 25 % (dont 15 % de logements très sociaux) […]. Les communes contrevenantes seront lourdement pénalisées. »(sic).
Les Préfets disposeront d’un « droit de préemption pour se substituer aux maires défaillants ».(sic).
L’Etat interviendra lors des renouvellements de bail, pour lesquels « un encadrement des loyers sera mis en place ». On se demande comment, avec de telles mesures on stimulera la croissance du marché du logement locatif !!! Quand aux propriétaires de terrains ils seront placés devant l’obligation de construire ! « Un terrain, dès lors qu’il est déclaré constructible, devra être bâti dans les cinq ans. »(sic).
Concernant les propriétaires de terrain, « les plus-values réalisées […] lorsqu’un terrain est rendu constructible par la collectivité […] seront redistribuées à celle-ci ».
Concernant les prélèvements sur le patrimoine, le PS promet d’« élargir la base d’imposition, qu’il s’agisse de l’impôt sur la fortune, des droits de succession ou des donations ».
Le domaine de la Santé n’est pas épargné par ce retour de l’étatisme.
Obligation sera faite « aux jeunes médecins d’exercer dans une zone de santé prioritaire pendant deux ou trois ans à la sortie des études »(sic). En outre « la médecine libérale, dans son fonctionnement traditionnel […], sera expurgée « le paiement à l’acte ayant vocation à devenir, à terme, résiduel »(sic) . Les généralistes, rémunérés désormais au forfait, seront placés sous la tutelle de l’État, à l’image des médecins du travail…
Le projet prévoit la création de « maisons de santé […] dans les quartiers victimes de la désertification médicale .
Les freins à la croissance des dépenses publiques seront dessérés.
«Les frais inhérents à la recherche d’un emploi doivent être pris en charge par le service public de l’emploi. »(sic). En outre, la « garantie d’un revenu minimal » sera accordée aux «chômeurs en fin de droits […] en assouplissant les conditions leur permettant d’être indemnisés ».
S’ajoute à ces dépenses le versement du RSA, jusqu’alors réservé aux plus de 25 ans, à « tout jeune salarié de moins de 25 ans, s’il ne bénéficie plus d’allocations chômage»(sic).
Il sera créé un « droit à la scolarité jusqu’à 18 ans ».
L’Education Nationale bénéficiera d’un « investissement budgétaire massif » .
Le Parti Socialiste qui n’oublie pas, au passage de combler sa clientèle traditionnelle envisage une « revalorisation » des salaires des enseignants, un encadrement scolaire sensiblement augmenté « , et le « renfort éventuel d’un deuxième professeur dans certaines classes », création de nouveaux « vrais métiers d’accompagnement « (sic)…
Dans les universités, sera mis en oeuvre un «plan de titularisation » des personnels et enseignants contractuels et à contrat précaire, « recrutement d’enseignants chercheurs supplémentaires ». Pour les étudiants, création d’une «allocation d’études et de formation », lancement d’un « dispositif nouvelle chance […] comprenant un revenu » pour les non-diplômés…(sic).
Au nom des vacances pour tous, est prévue « une aide au départ en vacances de 200 euros minimum pour les mineurs qui ne partent jamais »(sic).
On comprend les réticences, au sein même du Parti Socialiste, de ceux qui s’interrogent sur la manière dont un tel programme sera financé !!!
D’autant que la guerre est déclarée à « l’ aristocratie de l’argent » et « l’hyper-richesse [qui] parasite nos sociétés et pervertit l’économie « ( sic !!!).
Manifestement, la crainte de rejoindre dans l’hyper-pauvreté le modèle des ex- démocraties « populaires », ne les perturbe pas.
La réponse du PS aux sceptiques, c’est toujours plus d’ ’impôts !
En tête de cible, les entreprises : création d’un « nouvel impôt économique […]qui compensera le manque à gagner de la taxe professionnelle » ; augmentation de « l’impôt sur les sociétés [qui] sera modulé pour taxer plus lourdement les entreprises qui versent les dividendes les plus élevés »(sic).
C’est ainsi que l’on compte favoriser les investissements créateurs d’emplois !!!
Les particuliers ne sont pas oubliés : «principales niches fiscales […] supprimées ou strictement plafonnées », « grand impôt citoyen fusionnant l’impôt sur le revenu et la CSG », « mise à contribution raisonnable [sic] de l’ensemble des revenus de la nation »(sic) pour financer la Sécu…
En matière d’éducation, le nivellement par le bas sera poursuivi: en premier lieu, la « refonte des évaluations » ; en clair : la suppression des notes.( cf mon précédent billet sur la victoire des cancres). En effet: «les insuffisances de l’évaluation chiffrée sont facteur de stress et de compétition. Nous devrons favoriser une évaluation permettant de valoriser les progrès, les efforts et les compétences acquises.»(sic).
Autre objectif, qui n’est pas nouveau, celui-là : « atteindre enfin 80% d’une classe d’âge diplômée du baccalauréat ». Quitte à en faire l’équivalent d’un « Certificat d’Etudes ».
J’aurais pu détailler encore plus les « innovations » déclinées dans ce document.
Mais ce qui précède suffit à comprendre que nos Socialistes ont « tout oublié et rien appris »de leur expérience du Pouvoir, entre 1981 et 1983…
En outre, il est clair que pour un Parti qui ne rate pas une occasion d’accuser la majorité en place de légiférer dans l’intérêt de ses électeurs, ce programme a toutes les caractéristiques d’un parti pris clientèliste, privilégiant la création tous azimuts d’emplois artificiels, d’emplois aidés, et les clins d’oeil aux fonctionnaires qui constituent la base des militants des Socialistes.
Mais, tiraillé entre les courants « réalistes » et les courants »utopistes », le Parti Socialiste aura du mal à se présenter devant les Français, à l’heure des choix décisifs, avec un programme permettant à la France de sortir, enfin, de ce que l’on a pris coutume d’appeler « l’exception française », afin d’affronter, avec des armes efficaces une mondialisation qui n’en est qu’à ses débuts.
Je me permettrais une suggestion qui alourdira un peu l’addition du contribuable français, mais qui à terme devrait aider nos révolutionnaires en peau de lapin à ouvrir les yeux: le programme pourrait prévoir que l’Etat finance des voyages d’études axés sur les facteurs de compétitivité des économies, offerts aux cadres du Parti et aux dirigeants syndicalistes, qui les conduirait en Chine, en Inde, en Corée, à Taïwan,….et se terminerait en Allemagne. ( Pardon pour ce gros mot: « compétitivité » ??? ça n’existe pas dans le vocabulaire de la Gauche, puisqu’il faut détruire toute idée de compétition dans l’éducation de la jeunesse !!!).
Avec l’obligation, pour nos « mutins de Panurge » (Philippe Murray) de présenter leurs conclusions et de réviser, au retour, la copie de Benoît XVI Hamon……
Et pour leur permettre d’approfondir leur réflexion , leur proposer de méditer sur l’opinion du Dr Adrian Rogers sur « le Socialisme »:
« Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. On n’accroît pas les biens en les divisant. »
Dr. Adrian Rogers, 1931
Ping : de la "Providence" en politique…. | Tempus Fugit….
Pas mal vos commentaires: ça vole haut. Trop haut pour moi !!!
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« ronronner en toute quiétude »
Je ne m’en veux pas d’avoir troublé votre quiétude ronronnante, néanmoins elle reste consternante de nombrilisme et d’arrogance à l’intelligence.
Au moins avec un blog on évite un déplacement jusqu’au Café du commerce…..
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C’est votre point de vue et je ne le partage pas.
Mes propos n’ont pas pour objet, ni pour ambition, de convaincre les gens comme vous. Vous n’êtes pas obligé de venir pondre vos oeufs sur mon blog. Il y a assez de blogs orientés « à Gauche toute » pour que vous puissiez y trouver votre bonheur et ronronner en toute quiétude avec ceux qui partagent, sans pédanterie aucune, vos convictions.
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« Le fonds de mon propos c’est de dénoncer une volonté de mettre la médecine « libérale » sous tutelle étroite de l’Etat. »
Elle serait un peu plus sous tutelle de l’État peut-être couterait-elle moins cher à ses « clients » et à la Sécurité sociale?
Quant à la médecine du travail ça ne coûte pas cher de savoir, grosso modo, comment ça marche, qui paye qui, etc.
Mais déblatérer, sans arrêt, toujours les mêmes propos (de droite, pour faire court) avec de pauvres exemples, à côté de la plaque, c’est assez surprenant pour quelqu’un qui voudrait apparaître comme un esprit très éclairé et sûrement très affuté.
La pédanterie des classes moyennes est assez réjouissante!!
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Vous auriez raison si L’Etat payait les études des médecins. Mais ceux qui ont fait de longues études, en les finançant grâce à des petits boulots ou des gardes de nuit, ou dont les parents se sont saignés pour leur permettre d’aller au bout de leurs ambitions, ne doivent rien à l’Etat.
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Eh oui, vous vous êtes encore planté, Cher Berdepas, et cette fois, ce n’est pas moi qui vous l’ai fait remarquer…..
Quant à moi, vous rappelant ( je vous l’ai inscrit sur un autre commentaire) que M.Sarkozy a dit à peu près la même chose que le PS -et après lui !!!-, je ne vois pas ce qu’il y a de choquant à ce que des étudiants dont les études ont été payées par l’Etat, soient redevables à celui-ci d’un certain nombre d’années à son service et que l’Etat fixe alors les affectations en fonction des besoins.
C’est exactement comme cela que fonctionnent toutes les Ecoles de Fonctionnaires, des plus prestigieuses aux plus modestes ( dont celle où j’ai eu le mérite d’être reçu)
Je ne vois vraiment pas au nom de quoi on maintiendrait le privilège des médecins d’aller où ils veulent à la sortie de leurs études.
« On » veut (vous faites partie de ces « on ») qu’il n’y ait pas de régimes spéciaux de retraites mais « on » ne s’insurge pas de la situation de privilèges abusifs des médécins en matière de localisation, privilèges dont nous commençons tous à découvrir la nocivité.
jf.
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Merci pour cette mise au point, assez « technique ». Je ne suis pas un spécialiste de la Médecine du Travail, et pour moi, qu’elle dépende du Ministère de la Santé ou de celui du Travail, c’est « kif-kif ».Le fonds de mon propos c’est de dénoncer une volonté de mettre la médecine « libérale » sous tutelle étroite de l’Etat.
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« « Historiquement l’agrément des services de médecine du travail a toujours dépendu du ministère du travail qui est leur ministère de tutelle, et non au ministère de la santé. En cas de recours contre l’avis du médecin du travail c’est l’Inspection du travail qui est saisie par l’employeur ou le salarié. » »
ça ne veut toujours pas dire que les médecins du travail sont salariés du ministère du travail.
Un peu court jeune homme!
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« Historiquement l’agrément des services de médecine du travail a toujours dépendu du ministère du travail qui est leur ministère de tutelle, et non au ministère de la santé. En cas de recours contre l’avis du médecin du travail c’est l’Inspection du travail qui est saisie par l’employeur ou le salarié. »
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« Les généralistes, rémunérés désormais au forfait, deviendront progressivement des salariés de l’État, à l’image des médecins du travail… »
Depuis quand les médecins sont des salariés de l’État?
Faudrait peut-être que Mr Berdepas se renseigne sur le fonctionnement de la médecine du travail en France, ça lui évitera d’être à côté de la plaque dans ces exemples, et donc dans le « fond » de ces articles bilieux et de parvenu.
Ah qu’elle lui a fait mal la grande fête de 1789!!!
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Combien de journaux de Droite ???
EN PLUS du Figaro
Les Echos, La Tribune, La Croix,France Soir, Le Parisien
La quasi totalité de la presse quotidienne régionale.
Le Point, L’Express, Valeurs Actuelles, Paris-Match, VSD….
Vous me paraissez être un bien piètre observateur de la presse française.
jf.
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Bonjour MR Berdepas,
Je pense que vous avez exagéré dans ce billet. L’UTOPIE n’est pas morte d’accord mais il faut bien que des politiciens dénoncent les déséquilibres et énoncent des mesures pour éviter que ce soient toujours les travailleurs qui trinquent
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1-Sarkozy n’a pas totalement convaincu son électorat, j’en conviens. Je ne savais pas que le Figaro s’en était fait l’écho.
2- Je n’ai jamais épargné Sarkozy dans mes billets: je lui ai souvent reproché de se donner bien du mal pour ressembler à la carricature que la Gauche a popularisé.
3.- Quand je parle de la Presse de Gauche, je pense principalement au Monde, à Marianne, à Médiapert, au Canard enchaîné, au NouvelObs, etc… qui sombrent parfois dans une hystérie qui les rend aveugles.
4.- Le Figaro mis à part, combien de journaux de Droite ??? Un sondage de marianne révélait en 2007 que près de 80% des journalistes estimaient avoir « une sensibilité de Gauche »…..
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C’est le Figaro qui a révélé le premier (et peut être même le seul… !!!) que Sarko n’avait pas convaincu % des Français avec sa « prestation » télévisée de mardi dernier.
Je ne savais pas que le Figaro figurait dans les rangs de la « presse de gauche ».
Et puis, quelle contradiction de votre part…
1) vous déclarez urbi et orbi que vous ne lisez jamais mon bloc-notes.
2) vous »comptez » sur moi pouir écrire sur la « feuille de route » de Farkozy.
3) vous me jetez régulièrement à la tête que je suis un antisarko obsessionnel.
Cherchez l’erreur……
jf.
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Je me gausse !!! Il n’y a pas plus de venin dans mes propos que dans ceux de la presse de Gauche sur la Droite et sur Sarkozy.
Quand au billet sur la feuille de route de Farkozy, je comptais sur vous pour l’écrire !!!!
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Quel venin…..
Ce n’est pas vous, M. Berdepas qui régulièrement me « rappelle » que tout ce qui est excessif est insignifiant ???
Il me semble bien que cela s’applique à vos commentaires acidulés ci-dessus.
je ne vais pas les reprendre point par point.
Juste un exemple…
Vous vous gaussez ainsi:
Ainsi, en matière d’emplois, « c’est la responsabilité de la puissance publique de garantir l’accès de tous à un premier emploi »(sic).!!!
Seulement vous oubliez tout simplement que le droit à un emploi figure TEXTUELLEMENT dans la Constitution de la République Française.
Au lieu de vous gausser, vous devriez trouver salutaire qu’un parti politique rappelle l’un des fondements de notre République !
jf.
PS. A quand votre billet sur la « feuille de route » de M. Farkozy pour son compère Sillon ???
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