Selon « le NouvelObs » :
« Fidel Castro pense que le modèle cubain « ne marche même plus » sur l’île communiste, selon un entretien accordé au magazine américain The Atlantic par un journaliste qui a rencontré le père de la révolution de 1959 à La Havane.
« Le modèle cubain ne marche même plus pour nous », a indiqué au journaliste américain Jeffrey Goldberg le chef historique de la révolution cubaine, dont les propos ont été retranscrits en anglais sur le site internet du mensuel. »
Ainsi donc, de sa voix puissante, le héros mythique du Grand Opéra Cubain, s’est exprimé !!!!
La nouvelle n’a pas fait grand bruit dans le Landernau médiatique. Et pourtant, elle n’est pas sans signification : pour que Fidel Castro reconnaisse que le modèle économique cubain ne marche plus, même à Cuba, il faut que ce dinosaure du communisme mondial soit bien affaibli.
En réalité, ce » scoop » n’en est pas un, car nous savons tous depuis longtemps, que le communisme ne marche pas à Cuba et qu’il n’a marché dans aucun autre pays du monde.
Une dépêche récente nous apprenait que Cuba allait même, bientôt, manquer de « papier-cul »:
(http://www.lejdd.fr/International/Ameriques/Depeches/Cuba-manque-de-papier-toilette-125129/)
Mais il est toujours réjouissant d’entendre, celui qui a si longtemps pêché par le mensonge, passer aux aveux.
Cette reconnaissance de l’échec du modèle va contrarier les rêves utopiques de tous ceux pour qui Cuba était le dernier « laboratoire » d’un système qu’ils n’ont toujours pas renoncé à voir triompher dans le monde, et la crise dans laquelle le capitalisme s’est plongé, victime de lui même, a vivifié leurs espoirs de voir « la Révolution » s’imposer…
Cette utopie meurtrière a pourtant englouti des pays entiers dans le totalitarisme au cours du siècle écoulé, réduisant les malheureux peuples sur lesquels elle s’est abattue, à la pauvreté et à la dictature.
Si cette nouvelle n’a pas fait grand bruit, c’est que dans « la corporation des journalistes » nombreux sont ceux qui, dans leur jeunesse, ont été castristes, ou guevaristes, ou trotskystes, ou maoïstes, ou plus généralement marxistes. Et parmi eux, nombreux sont ceux qui sont trop occupés à dénoncer les dérives sécuritaires du gouvernement. Ils manifestent peu d’ardeur pour brûler leurs idoles , et avouer leur crédulité devant tant de mensonges.
Pas facile de reconnaître que l’on a été les idiots utiles du communisme, les cocus de l’Histoire, et les victimes d’ un romantisme puéril…
