A près un suspense insupportable (Julien Dray dixit), le Congrès a fini par approuver, après de multiples amendements, le projet de réforme institutionnelle, préparé par une Commission Mixte, présidée par Edouard Balladur, à laquelle participaient plusieurs socialistes dont Jack Lang. Le vote d’adoption a été acquis à la majorité requise des 3/5,…. plus une voix.
Jack Lang, co-auteur du projet, même s’il n’a pas réussi à y faire inclure un certain nombre de réformes qui auraient rempli d’aise ses collègues socialistes, a voté pour l’adoption du texte proposé, considérant qu’il contenait des avancées permettant d’accroître le rôle du Parlement, « le Président de la République n’y gagnant aucun pouvoir nouveau hormis celui de s’exprimer devant le Parlement réuni en Congrès. »( Article dans « le Monde » co-signé par les Députés Socialistes Christophe Cresche, Jean Marie Leguen, Gaëtan Gorce et Manuel Valls ).
Au lendemain de ce vote historique, – en ce sens qu’il s’agit de la première grande réforme constitutionnelle depuis l’avènement de la Vème République -, nous assistons à la plus fantastique manifestation antidémocratique qui soit, de la part d’un Parti Socialiste qui a cru, en opposant un refus frontal de tout le projet, – malgré les avancées qu’il contient, dont certaines font partie de souhaits fréquemment exprimés par les leaders de ce parti -, aboutir à son rejet par le Congrès.
Les voix les plus autorisées du Parti Socialiste nous expliquent sur toutes les radios et devant toutes les Télévisions, qu’il s’agit d’un échec cuisant du Président, prenant ainsi leurs désirs pour des réalités, en raison du fait que le projet n’a été voté qu’avec une voix de majorité ( oubliant de préciser que cette voix s’ajoute aux 3/5 requis ).Faisant ainsi mine d’ignorer, qu’en Démocratie, une décision prise à la majorité, ne fut-ce que d’une seule voix est une décision légitime !!!
En outre le fait que Jack Lang, en raison de son vote, soit celui qui aura apporté cette voix aux partisans de l’adoption, les rend furieux au point de passer toutes les bornes du repect qu’ils doivent à l’un des leurs, et parmi ceux dont les convictions socialistes sont les moins suspectes.
Les Socialistes français nous administrent ainsi, si cela était encore nécessaire, une nouvelle preuve de leur sectarisme inégalable en Europe.
Obsédés par la haine que leur inspire un Président qui s’attaque systématiquement à toutes les réformes qu’il s’était engagé à conduire pendant la campagne présidentielle, incapables de proposer un projet cohérent susceptible de sortir la France de son immobilisme et enfermés dans une attitude de rejet quasi automatique de tout projet de réforme dès lors qu’il est initié par ce Président honi, ils créent jusque dans leurs rangs des interrogations sur l’efficacité de cette attitude négative. (Cf. l’article signé dans le Journal « le Monde » par les députés socialistes sus-cités).
Ce Président, qui a compris que quoi qu’il fasse, il ne regagnera plus la popularité qui fut la sienne au cours des premiers mois de son quinquenat, est décidé à mener toutes ses réformes à leur terme. N’ayant plus rien à perdre, il poursuit imperturbablement sa route. « Les chiens aboient, la caravane passe ».
En outre, l’invraisemblable diabolisation dont il a fait l’objet au début de son mandat, à la suite des erreurs de communication qui lui ont été imputées, l’a renforcé dans l’intention de ne rien céder à ses opposants, si ce n’est quelques cacahuètes…
Ainsi, la retraite, le temps de travail et les 35heures, le régime de couverture sociale, la carte judiciaire, l’école, l’université, la police, les armées, la politique étrangère, la politique d’immigration,…et j’en passe, font successivement l’objet de réformes cohérentes avec une politique de « droite sans complexe ».
Ces réformes, qui s’attaquent à des forteresses jusqu’ici inexpugnables, ne pouvaient qu’alimenter l’impopularité d’un Président dont les fréquents et surprenants écarts de comportement viennent aggraver la détérioration d’une image irréversiblement dégradée.
En outre, cette politique place la gauche française dans une situation sans précédent, habituée qu’elle fut d’avoir à s’opposer à une droite qui n’en avait que l’étiquette, et qui lorsqu’elle arrivait au pouvoir n’avait de cesse de renier ses valeurs sous prétexte que la « paix sociale » serait gravement menacée en France si le corps social était contraint d’accepter des réformes que la plupart des pays européens ont affrontées avant nous .
Au fond, le sectarisme des Socialistes français, fait le jeu de leur adversaire et concourt au resserrement des rangs d’une majorité présidentielle qui a beau jeu de se gausser des divisions (« combien de divisions » aurait dit Staline ??? ) d’une opposition déguisée en armée mexicaine comptant plus de candidats aux responsabilités suprêmes que de militants….
Ah Ah Ah AhAh !!!! C’est drôle !!!!!
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Vous n’avez pas voté Chirac , Ah Ah,
Vous avez voté Jospin alors ?????? Ah Ah….
jf.
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@jacques:
Je n’ai jamais voté pour Mitterrand, et encore moins pour Chirac que j’ai toujours considéré comme un « faux-cul », fossoyeur des projets de la Droite, dont il se servait pour se faire élire, et qui, en vertu du théorème politique selon lequel « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent », s’empressait, dès qu’il était élu de les oublier…
Consultez mes posts de l’époque où il était encore Président, vous serez édifié.
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ce J.F aboie beaucoup, mais lui que propose t-il pour redresser la France? il doit faire parti de ces sociaux qui promettent beaucoup et qui ne font rien. On les a deja vu au pouvoir! Car si nous en sommes là c’est bien à cause de pèlerins comme vous.
Bravo Berdepas!
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C’est bien ce que je disais, vous aboyez contre Mitterrand, Jospin et même Chirac….Pourtant, ce dernier vous aviez du voter pour lui, non ? Comme vous avez voté pour Sarkozy. Alors, vous finirez bien par aboyer aussi contre celui-ci !!!
jf.
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Je n’aboie pas avec les chiens et j’hurle encore moins avec les loups….Pourquoi aboyer contre un Président dont je n’approuve pas toujours les « postures », mais dont j’apprécie, sur le fond, la politique de redressement et de réveil qu’il impose à une France qui en a bien besoin, pour sortir de la léthargie où l’avaient installée des décennies de « social – mitterrandisme puis de « social -Jospinisme » et enfin de « social-chiraquisme »….?????
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On dirait que vous faites partie des chiens qui aboient….
jf.
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