« La rentrée »….


Hollande la rentrée

Hollande a raté sa rentrée.

Il s’est « embarqué » dans l’affaire Syrienne, grisé par le souvenir du « plus beau jour de sa vie »que lui avait offert un Mali en liesse, le remerciant pour son « courage » et son engagement en tant que « chef de guerre », affrontant, seul dans les sables du désert, quelques milliers de « djihadistes » partis à la conquête de cette portion d’Afrique saharienne.

Il a été victime, une fois de plus, du « syndrome de Christophe Colomb »: il s’est « embarqué sans trop savoir où il allait ».

Hollande, c’est, en quelque sorte, « le Capitaine » qui s’est aventuré dans le Vendée Globe, en « pédalo » et sans boussole….

Le G20 lui a, enfin ouvert les yeux, car depuis hier, il ne sait plus très bien où il en est.

Ajoutons que, à la tête d’un pays en ruiné sur le plan économique, il ne s’est jamais préoccupé de savoir comment il financerait cette aventure, persuadé que ce serait le Qatar et l’Arabie Saoudite qui paieraient la note, sans voir qu’il devenait ainsi, un simple « pion » de ces deux monarchies « exemplaires » sur le plan des « Droits de l’Homme »…..

Le voici, au milieu du gué, faisant mine de savoir où il va, espérant recevoir un signe encourageant dans la décision que prendra le Congrès américain, à laquelle la France est désormais suspendue, au bord de l’humiliation.

Car nous vivons un moment inédit de notre Histoire: c’est la première fois que la mise en oeuvre de nos forces armées est subordonnée au vote des représentants de l’Illinois ou du Massachussets !!!

Ce lamentable épisode de notre Histoire devrait inciter à la réflexion, tous les électeurs qui, par sarkophobie, lui ont offert la courte majorité qui lui a permis, ainsi qu’à une génération d’apparatchiks socialistes, qui depuis l’ère Mitterrand piaffaient d’impatience,  d’accéder, enfin, aux délices du pouvoir….

Ils ont élu un Homme et des équipes qui pendant qu’ils étaient condamnés à « faire de l’opposition », se sont concentrés sur le pilonnage et, in fine, la destruction politique d’un Sarkozy trop sûr de lui-même, et qui n’a cessé de prêter le flan aux attaques ciblées sur sa personne.

Aveuglés par leur désir de se « débarrasser », enfin de ce Sarkozy qui leur donnait le tournis, ils ont écouté d’une manière distraite le programme de campagne sans contenu de « Zigounette »…. 

Une fois parvenu à l’Elysée, « Zigounette » a cru qu’il suffisait de faire le contraire de tout ce qu’avait voulu faire Sarkozy, – sans toujours parvenir à un résultat convaincant -, pour piloter la France en pleine tempête. 

Les Socialistes sûrs eux, de parvenir à leurs fins, se sont contentés de cette stratégie, drapés dans leurs certitudes idéologiques.

Ils ont beaucoup trop négligé le travail de préparation et d’approfondissement indispensables pour mettre à niveau la compétence de leurs équipes et leur faire prendre la mesure des bouleversements de l’état du monde auquel ils sont aujourd’hui confrontés et auquel ils ne comprennent rien.  

Je ne m’étendrai pas ici sur l’étendue de leur incompétence sur le plan économique, qui les amène, peu à peu, à « revoir leur copie », au fur et à mesure des prises de conscience que leur imposent les réalités d’une « mondialisation » qu’ils pensaient pouvoir ignorer, en s’enfermant dans leur surprenant déni de réalité.

Il s’agit ici, de leur méconnaissance des nouveaux enjeux stratégiques auxquels la France doit faire face, au même titre, d’ailleurs, que la plupart des nations qui jusqu’ici, avaient la capacité d’imposer au reste du monde leur conception du droit et de la morale internationale.

L’affaire syrienne en est une parfaite illustration. On pourrait en citer d’autres….

Car ce qui se joue, en Syrie, c’est une partie extrêmement serrée, dans laquelle s’affrontent des forces nouvelles, à la recherche d’un équilibre fragile, dont la rupture entraînerait cette région du monde, et même au-delà, dans une conflagration dont personne n’est en mesure de prévoir l’ampleur.

Cette carte empruntée à l’hebdomadaire « Le Point », donne une idée de la position stratégique occupée par la Syrie, au carrefour de toutes les tensions qui montent dans cette patie du monde.

[Infographie] Dix aberrations sur le conflit en Syrie > http://bit.ly/17SbfAA
Légende:En rouge: pays qui soutiennent Assad. En bleu: pays favorables à une frappe. En gris: pays qui ne se prononcent pas.En vert clair: majorité sunnite. En vert foncé: majorité chiite.En gris: autres religions.

Ces « forces », notre diplomatie semble les ignorer, sans doute parce qu’elle vit dans la conviction ( l’illusion ???) que la France est encore un acteur majeur sur cet échiquier, est que son « message » la place dans une catégorie à part….

Ces forces quelles sont-elles ???

La Syrie, qui fut un protectorat français, où la langue et la culture française ont laissé des traces profondes, située au carrefour où toutes ces forces convergent, est devenue un pion essentiel sur l’échiquier sur lequel s’affrontent l’Iran chiite, l’Arabie Saoudite et le Qatar sunnites soutenus par les Etats Unis qui, à travers ces deux états monarchiques, contrôlent la production mondiale de pétrole.

Car, « l’intérêt stratégique des Américains est le maintien d’un pétrole et d’un gaz conventionnels chers pour rentabiliser les investissements considérables qu’une multitude de sociétés et de financiers réalisent dans le pétrole et le gaz de schiste avec en prime le rétablissement de leur indépendance énergétique. Pour atteindre cet objectif, les Etats-Unis ont besoin d’une part, d’une alliance forte avec l’Arabie Saoudite pour qu’elle limite ses exportations de pétrole contre une garantie de protection militaire, et, d’autre part de maintenir une tension au Moyen-Orient avec l’Iran pour obtenir un embargo sur son gaz. » (Cf, à ce sujet l’excellent article d’Atlantico):

http://www.atlantico.fr/decryptage/lost-geopolitical-translation-et-syrie-fit-reveiller-dans-monde-que-ne-connaissons-plus-stephane-gere-jean-bernard-pinatel-836099.html#WXRTgOqddtwK1Bdo.99

Autre acteur majeur de cet échiquier, la Turquie qui, forte d’un développement récent, en partie dû aux transferts de technologie venus d’Europe, cherche à retrouver un rayonnement auquel elle avait renoncé à la suite de la chute de l’Empire Ottoman, et qui déploie ses initiatives diplomatiques tant au Maghreb qu’au Machrek, en profitant de l’effacement de la France, comme pour faire payer à celle-ci son opposition à l’entrée dans l’Union Européenne de ce pays qui, sous la férule d’Erdogan, bascule lentement dans un islam rigoureux après avoir été longtemps un modèle de laïcité dans cette partie du monde.

La Russie de Poutine qui, – quoi que l’on pense du personnage -, voit dans ce conflit régional, l’occasion de retrouver la place qu’elle avait perdue sur le plan international, et qui a retrouvé, grâce au troc « Pétrole et Gaz contre Technologies »dont l’Allemagne est l’un des principaux bénéficiaires en Europe, une croissance économique et une capacité de nuisance, à défaut d’une puissance militaire perdue depuis l’effondrement du « bloc soviétique ».

Poutine, qui est le contraire d’un rêveur et pour qui la seule morale qui compte est celle des rapports de force, ne peut faire abstraction de l’existence sur le territoire russe d’une cinquantaine de millions de musulmans appartenant plus ou moins à des courants religieux proches de ceux qui agitent les pays voisins de la Russie.

Poutine suit avec vigilance l’évolution de cette partie du monde où se prépare un affrontement majeur entre Sunnites qui constituent la force montante qui s’exprime à travers un djihadisme menaçant, et Chiites minoritaires dans plusieurs pays de la région, soutenus par l’Iran qui disposera sans aucun doute, tôt ou tard, de la force nucléaire et qui deviendra un acteur incontournable dans la région.

Poutine est convaincu que la France, l’Europe, l’Amérique font le jeu des « islamistes » qui rêvent d’un Califat sunnite qui irait du fond de l’Afghanistan, jusqu’au Maroc, en passant par le Pakistan, l’Irak, les Pays du Golfe, et ceux du Moyen-Orient. Si ce « projet » qui n’est pour l’heure, qu’un rêve lointain, prenait corps, la Russie se trouverait enserrée dans un « croissant vert »qu’elle redoute car ce serait la résurgence d’une menace qui existait déjà à l’époque de la grande Catherine de Russie.

Protecteur traditionnel des chrétiens orthodoxes d’Orient, Poutine sait que la disparition de Assad signerait le glas de la minorité chrétienne alliée aux alaouites en Syrie. Il ne peut se permettre de les abandonner à un sort tragique, sous peine de perdre le précieux appui politique que lui apporte le soutien de l’Eglise Orthodoxe de Russie redevenue extrêmement influente depuis l’effondrement du Communisme. La Russie soutient Assad pour les mêmes raisons que celles qui lui ont dicté son soutien à la Serbie contre le Kosovo. 

La Chine, elle, n’a qu’un seul objectif, au Moyen Orient comme en Afrique : celui de sécuriser ses sources d’approvisionnement en matières premières vitales pour sa croissance économique, et elle partage avec les pays émergents du BRIC le même souci, celui d’éviter toute déstabilisation de cette partie du globe, avec une envolée des prix du pétrole qui remettrait en question leurs perspectives de développement.

On comprend , par conséquent, que Hollande se soit retrouvé seul, au milieu d’un « tunnel diplomatique »jouant les seconds rôles, et avec un talent qui semble naturel chez lui, le rôle de « l’agneau égaré parmi les loups ».

Chercher à introduire un soupçon de morale dans une partie serrée où il n’y a que des tricheurs, c’est se condamner à un isolement pathétique, que même Mme Merkel, la meilleure ennemie de « Zigounette », a tenu à souligner, suivant en cela la majorité de nos « partenaires » européens, en refusant de s’associer à l’option militaire défendue par notre « va-t-en-guerre » de Président.

On voit mal quelle peut être l’issue de la partie qui se joue sous nos yeux.

Ce qui est certain, c’est que la France y laissera un peu de ce qui lui reste de crédibilité sur le plan international.

« Zigounette » se consolera probablement en mettant en avant qu’il n’est pas seul dans ce cas. Il est en excellente compagnie puisqu’il est devenu le caniche d’Obama, et le meilleur compagnon d’infortune d’un « Prix Nobel de la Paix »!!!

Mais,… à propos: que sont devenus tous les Obamaniaques qui avaient vu dans l’élection de ce Président sans envergure, l’avènement d’une nouvelle Amérique ???

Petite frappe ???


Ou Grosse Frappe ??? That is the question !!!

Les atermoiements des « Occidentaux », dont la France fait partie, face aux décisions à prendre, concernant une intervention en Syrie, montrent que peu à peu, le doute s’installe dans les esprits de ceux-là mêmes qui « anti-militaristes » viscéraux, n’hésitent pas quand l’opportunité s’en présente, à jouer les « va-t-en-guerre », pour tenter de redorer leur blason.

Les exemples ne manquent pas, dans notre Histoire récente, de dirigeants socialistes, qui dans leurs discours militants ne cachent pas leur défiance, pour ne pas parler de détestation, vis à vis de l’Armée, mais qui n’hésitent pas à « s’en servir » dès lors que cela peut « servir » leurs intérêts ou leur « prestige ».

La Droite de Sarkozy, elle aussi, manipulée par quelques « intellectuels » et « philosophes » auto-proclamés a cédé à la tentation de montrer ses muscles sur la scène internationale, au nom de valeurs, certes, respectables, mais au mépris des réalités complexes d’un monde arabe auquel nos « élites » ne comprennent pas grand chose.

Face à l’épouvantable drame que traverse la Syrie, la tentation est de retour, et Normal 1er, dit « Zigounette », brûle d’envie d’en découdre avec celui que l’on considère en Occident comme l’un des dictateurs les plus sanguinaires de notre époque.

Une fois de plus, l’opinion que je voudrais développer dans ce billet, s’inscrira à contre-courant des opinions « médiatiquement », donc politiquement correctes.

On pourra se reporter à mes précédents billets pour constater mes réserves, pour ne pas dire mes objections à propos de « l’enthousiasme » suscité par les « Printemps arabes », dans lesquels nos « zozos » voyaient le signe d’une évolution du monde arabe, en faveur de la Démocratie, telle que nos « intellectuels » occidentaux la conçoivent.

Car nos « penseurs », imbibés d’eurocentrisme, formés à l’école marxiste, sont convaincus que l’Histoire du Monde s’écrira sous la poussée d’une sorte de déterminisme inspiré par les révolutions européennes, – la Française et la Russe (!!!) – et qu’aucune portion de notre planète n’y échappera….Ils sont « formatés » pour raisonner, en toute circonstance, de manière « binaire » ( la bourgeoisie, le peuple, ou les riches, les pauvres, ceux qui ne sont pas pour la révolution sont des traîtres, les progressistes , les réactionnaires, etc…)

Le « déni de réalité » qui, en outre, aveugle nos « élites » contemporaines, masque l’échec de toutes les tentatives d’installer la Démocratie dans des pays habitués à une gouvernance ferme, autoritaire, souvent à l’excès, exercée par un pouvoir personnel fort s’appuyant sur une connaissance profonde et la manipulation des courants qui traversent ces pays, courants issus des différence ethniques, de leur culture tribale, et de la complexité de leur histoire religieuse, même là où existent de réelles aspirations à plus de liberté et de justice.

L’Histoire retiendra qu’en terre musulmane, toutes les interventions militaires occidentales, toutes, sans exception, se sont soldées par des échecs douloureux, que par « pudeur », on évite d’évoquer aujourd’hui.

La mise au pas de Serbes -( qui furent pendant la guerre de 1914-18, nos précieux alliés et que nous avons trahis) -, confrontés à une présence musulmane envahissante, héritée de l’occupation ottomane, vaincus après avoir été écrasés par l’aviation occidentale, a permis la naissance d’un Etat musulman, le Kosovo, qui dès que sa souveraineté a été reconnue, s’est empressé de se livrer à une épuration ethnique sans précédent destinée à éliminer les Serbes d’un territoire sur lequel ces derniers avaient des droits historiques légitimes, avant de sombrer dans une sorte d’anarchie corrompue, et de devenir un des foyers, à nos portes, de l’islamisme européen.

L’omerta médiatique sur le résultat de ce piteux exploit de nos dirigeants,- c’est « Tonton Mitterrand » qui à l’époque, était aux manettes, en France -, a été rompue, il y a déjà quelques temps, par le journaliste d’investigation Pierre Péan, qui dans un ouvrage remarquablement documenté, décrit la réalité du Kosovo, devenu un Etat maffieux,…mais « musulman » !!!

KosovoUn ouvrage assez peu commenté dans nos médias, sans doute peu motivés pour faire l’éloge d’un brûlot qui montre comment, avec de « bons sentiments », on peut faire une guerre « juste », dont le résultat est tragiquement désastreux.

Je n’aurai pas la cruauté de m’étendre sur le résultat des guerres « justes », destinées à installer la « Démocratie », en Afghanistan, en Irak, et plus récemment en Libye…..

S’agissant de la Syrie, je considère que la France a tout à perdre dans cette affaire.

En n’intervenant pas, elle encourt la condamnation des « belles âmes » au nom des valeurs de générosité, et de compassion à l’égard des souffrances réelles d’un peuple martyr. Elle subit, de surcroît la pression de pays arabes amis, qui eux n’enverront jamais un soldat ni un avion au combat, mais qui tirent, par dessous, les ficelles de ce conflit aux multiples dimensions, ethniques, religieuses, tribales, dans un affrontement dans lequel certaines minorités, dont la minorité copte, tout comme en Egypte, jouent leur survie.

En intervenant, elle met le doigt dans un engrenage infernal, car nul n’est capable de prévoir jusqu’où les multiples affrontements qui se produisent en Syrie, conduiront cette région du monde qui est en train de devenir un baril de poudre. Car quelques missiles et quelques « bombinettes » ne suffiront pas à abattre Bachar El Hassad.

Pour comprendre la complexité des forces qui s’affrontent dans toute cette région, il est utile de parcourir un ouvrage que viennent de publier conjointement deux auteurs dont nul ne peut nier leur profonde connaissance du monde arabe.

Deux auteurs que vous verrez rarement sur vos écrans….

Il s’agit d’Alexandre Adler et de Vladimir Fedorovski.

Le premier est un historien et politologue qui entretient des relations anciènnes avec de nombreux chefs d’Etat arabes, et avec de nombreuses personnalités du monde diplomatique international.

Le second a exercé de hautes fonctions diplomatiques sous la Russie soviétique: c’est un « arabisant » qui maîtrise non seulement la langue, mais également la culture du monde arabe. Car, ne l’oublions pas si on veut comprendre l’attitude Russe dans le conflit syrien, la Russie est un grande puissance musulmane, et elle est attentive à tout ce qui peut susciter des vagues de fond dans l’espace politique du Moyen-Orient, dont elle redoute le ressac.

La Russie redoute, pardessus tout, un affrontement dont le risque se profile, entre l’Islam Chiite et l’Islam Sunnite, un affrontement qui embraserait une vaste partie de son territoire, avec à ses portes l’Iran doté d’ici peu, avec le Pakistan, de la force nucléaire.

islam

Cet ouvrage, dans un dialogue passionnant, entre deux « vrais experts »pose la vraie question à laquelle, les générations actuelles vont devoir trouver une réponse.

L’islamisme va-t-il gagner ?

L’actualité en France et dans le monde n’en finit pas de provoquer cette question: Hamas vengeur en Palestine, tensions dangereuses en Egypte et en Libye, crise syrienne, et l’Iran en train de se doter de l’arme nucléaire.

Et peut-être aussi, demain, une nouvelle coalition, une « internationale » islamique, un « croissant » allant de l’Afghanistan et du Pakistan au Maghreb en passant par la Turquie.

Les auteurs ont enquêté auprès de tous les protagonistes, modérés ou extrémistes.
L’ouvrage n’esquive aucune question : les réfugiés du Moyen-Orient, la « rue » et les révolutions islamiques, la guerre des lobbies aux Etats-Unis, le rôle de Barack Obama, le droit international, le poids des théologies, la démographie.

A travers un échange vif et argumenté, Alexandre Adler et Vladimir Fédorovski nous donnent les quelques clefs qui nous manquent pour comprendre de fragiles équilibres actuellement menacés.

Petites frappes, ou grosse frappe en Syrie ???

La question paraît presque dérisoire, face aux enjeux que recèle l’avenir de ce petit Etat qu’est la Syrie. Un « petit » Etat exposé à un conflit qui synthétise toute la complexité d’un Moyen Orient qui ne peut surtout pas être abordé avec des idées simples.

En refermant ce livre, je me suis demandé, si ce n’est pas Poutine qui fait l’analyse la plus juste de l’évolution du monde arabe. Car la prudence, le pragmatisme, le réalisme, en l’occurrence, paraissent mieux adaptés que les rêves ambitieux mais irréalistes des « zozos »….