Ce n’est pas la première fois que j’use de cette comparaison « audacieuse », pour évoquer la clique qui gouverne la France.
Entre le Croquignol qui « trône » à l’Elysée, et les « Ribouldingues » du Parti Socialiste, il manquait le chaînon de l’inimitable « Filochard ».
Ce dernier vient de se manifester, à l’occasion des circonstances tragiques de la mort de Christophe de Margerie.
« De Margerie est mort. Famille Taittinger en deuil. Les grands féodaux sont touchés. Ils sont fragiles. Le successeur nous volera t il moins?« , s’est interrogé sur son compte Twitter Gérard Filoche. Avant d’ajouter dans un nouveau tweet: « Un hommage à l’humain? Oui! Au suceur de sang? Non ».
Ce personnage, qui sue par tous les pores le parfum d’une Gauche haineuse et sectaire, vivant encore au XIXème siècle, et imprégnée d’un mélange de Proudhon, de Marx et Zola, ce « trotskyste » modèle d’héritier des pires « coupeurs de tête » de la Révolution Française, s’est exprimé, avec la délicatesse dont on devine qu’elle est la marque de sa personnalité.
Il porte sur son visage , la marque de ce qu’il est, au quotidien….
Il a été successivement facteur, conducteur de train, manutentionnaire, chauffeur-livreur, maître-auxiliaire, enseignant de philosophie, journaliste, un des dirigeants du quotidien Rouge du 15 mars 1975 au 29 janvier 1979, ouvrier du livre, puis contrôleur du travail à la formation professionnelle de 1982 à 1985. Ce qui s’appelle « naviguer à vue dans la Fonction Publique avec le bouclier syndicaliste »….
Nommé inspecteur du travail en 1985, il est depuis l’arrivée de la Gauche au pouvoir, Inspecteur Général du Travail. Une vraie carrière d’apparatchik « révolutionnaire »qui lui a permis de se hisser parmi l’oligarchie qui, à Gauche, prospère dans l’arrière cour de l’Etat.
En tant que « personnalité qualifiée » il a été nommé au Conseil économique et social par Lionel Jospin.
Une bonne « planque » d’où il peut exercer, à loisirs, ses activités de militant d’une gauche archaïque. Celle qui « déteste la Finance », « n’aime pas les riches », et encore moins « les patrons ».
Pour l’avoir entendu s’exprimer à la télévision sur des questions touchant au Droit du Travail, je me suis souvent dit que, patron, je n’aurais pas aimé me trouver en face d’un tel personnage: convaincu que chez tout chef d’entreprise sommeille un « buveur de sang », un « exploiteur », un « délinquant » en infraction vis à vis d’un Code du Travail, dont il s’oppose à toute perspective de refonte et de simplification. Et pour cause: dans le maquis des Lois et des règlements, il est de ceux qui trouveront toujours l’article qui permettra de vous faire condamner, par principe….
De la même veine que ceux qui verront toujours, derrière un « Colon », un « esclavagiste ».
Manuel Valls a déclaré, devant la Représentation Nationale, qu’un tel personnage n’avait plus sa place dans le Parti Socialiste.
Hélas, ce Filochard appartient à la catégorie de ceux qui tirent la France vers le bas. Aveuglés par leurs « convictions » d’un autre âge, ils participent, avec un syndicalisme obtus, au travail de sape qui mine, une à une, les Entreprises françaises et décourage les volontés d’entreprendre.
Ils sont les fossoyeurs de notre économie, et le cancer qui ronge, dans ses profondeurs, l’unité de la Nation, car ils portent en eux, des pulsions d’une violence dont on sent bien qu’il suffirait d’une étincelle pour qu’elle s’exprime, autrement que par des éructations verbales….