Trotski n’est pas mort !!!(bis!!!).


Débat tendu hier soir dans l’émission d’Yves Calvi, Mots croisés sur France 2. En pleine affaire Karachi, Henri Guaino affrontait Edwy Plenel. Le premier est conseiller spécial du Président Sarkozy à Élysée, le second est à la tête du site Médiapart qui multiplie les accusations contre le pouvoir.

L’affrontement entre Henri Guaino et Edwy Plenel, hier soir sur France 2, dont le contrôle a failli échapper à l’excellent animateur qu’est  Yves Calvi, m’a confirmé dans l’une de mes fortes certitudes: Léon Trotski n’est pas mort.

Il bouge encore et ses disciples n’ont rien oublié de son enseignement et de ses méthodes.

Pourrir la société bourgeoise qu’ils détestent, en se faufilant partout, et en étant présents, en pratiquant « l’entrisme » dans tous les milieux où ils peuvent agir, en douce, pour contribuer à la décomposition de cette même société, tel est leur « sacerdoce », et le but qu’ils poursuivent avec opiniâtreté.

Le mensonge, ou l’affirmation, dans un torrent de verbe haut, à partir de preuves approximatives, l’amalgame qui consiste à porter des accusations à partir de documents réels mais qui ne prouvent rien, nourrit les insinuations perfides, les allusions haineuses…

Toutes ces méthodes qui firent la réputation sulfureuse des « procès à la soviétique », ils les maîtrisent parfaitement. Et devant eux, les meilleurs débatteurs sont désarmés, même lorsque leurs arguments ne manquent pas de logique et de sincérité.

C’était le cas de Henri Guaino, hier soir…

https://berdepas.wordpress.com/2010/07/18/trotski-nest-pas-mort-il-bouge-encore/

En cas de doute on se reportera aux déclarations du Sieur Plenel :  à la suite de la diffusion de l’émission, Edwy Plenel analyse dans Médiapart ce débat houleux.

Il confie :

http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-plenel/270911/mediapart-face-lelysee-cetait-mots-croises-sur-france-2

Je cite:

 « Décidant de ne pas rentrer dans ce jeu élyséen, j’ai alors choisi de monter au filet, comme l’on dit au tennis (sport que je ne connais guère, ce n’est donc qu’une image), c’est-à-dire d’attaquer en passant d’une information à l’autre, d’une interpellation à une question, d’un fait à une révélation, etc., contraignant ainsi Henri Guaino à courir d’un côté à l’autre du court télévisuel. »

Si certains téléspectateurs ont trouvé le discours du journaliste un peu décousu, il apporte une explication :

 Ce zigzag a peut-être nui à la clarté ou à la cohérence de l’échange, mais c’était, me semble-t-il, la seule façon de casser les codes »……

…. et d’empêcher son interlocuteur d’argumenter, en ne lui laissant pas le temps de développer ses réponses, et en passant d’un sujet à l’autre, amalgamant les « révélations » et les « affirmations », afin de créer la confusion dans l’esprit des télé-spectateurs, et « nourrir » le doute et la suspicion .

Selon les bonnes méthodes de « dialectique » enseignées dans les « groupuscules de l’extrême gauche »……

PS: Votre esprit curieux vous pousse à chercher à en savoir plus sur les objectifs et les méthodes de ces éternels « révolutionnaires » ??? Lisez ce petit ouvrage que l’on trouve encore en livre de poche: