Publié le 10/12/2007 sur mon ancien blog » berdepas.blog.lemonde.fr ».
Je ne puis me retenir de publier, sur mon blog, cette lettre ouverte à Bouteflika, Président de la République « Démocratique » Algérienne, qui émane d’un Professeur Agrégé de Médecine, exerçant au Val de Grâce, Hopital militaire où le sieur Bouteflika est venu se faire soigner à plusieurs reprises, sans craindre d’être « victime d’atrocités » de la part de médecins militaires français.
Je tire un coup de chapeau à son auteur, car il a su résumer en une page, ce que je m’efforce de dire en une dizaine de notes sur mon blog, poursuivant, avec d’autres, comme le Docteur SAVELLI, mon combat pour la restitution d’une mémoire bafouée et instrumentalisée par des « historiens de pacotille ».
LETTRE OUVERTE A Mr BOUTEFLIKA
Président de la République « Démocratique » algérienne.
Monsieur le Président,
En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !
C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadrami , Histoire des Berbères,T I, p.36-37,40,45-46. 1382) .
Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme ,sans rien construire en contre partie.
Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.
Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !
Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.
Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » – j’accepte).
Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, – il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle – mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles,un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie .
Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.
Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.
Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?
Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il y a eu plus de200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !
Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones.
Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées – ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -.
La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?
En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ?
Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.
Un citoyen français, André Savelli, Professeur agrégé du Val de Grâce.
D’accord avec vous Docteur SAVELLI. Il ne faut rien oublier. Puisque « Devoir de Mémoire » il faut remplir,Français et Algériens, remplissons le ensemble.
Mais,Messieurs le aparatchiks de la République « Démocratique » Algérienne, tirez les premiers !!!!
Archives mensuelles : mai 2008
Reprises.
J’ai décidé de reprendre sur ce blog, quelques unes des pages que j’avais consignées sur « berdepas.blog.lemonde.fr » dont certaines ont été sources de déplaisir pour les nouveaux inquisiteurs de la pensée unique, et m’ont valu d’être exclu de la blogosphère bobo-gaucho qui fréquente les colonnes de ce journal « de référence »(!!!).
Provocations….
Promenade sur l’autre planète. Celle où subsistent quelques esprits sains, parceque non pollués par les « idées reçues », dont le dictionnaire est aujourd’hui dépassé, tant le conformisme intellectuel qualifié de pensée unique par ceux qui ne pensent plus à rien,s’est répandu, noyant toute autre forme de pensée, comme un fleuve sorti de son lit….
Plaisir de lire les propos caustiques et décapants, de ceux qui ne se privent pas « d’en remettre une couche », d’apprécier l’ironie mordante qui terrorise ceux qui n’ont plus de dents, et de saisir , de-ci , de-là, l’occasion de sourire un bon coup au dépens de ceux qui se vautrent dans « l’abus de conscience » que constitue le discours « politiquement correct ».
Incursion sur le site de: http://legrandcharles.wordpress.com/, l’instant d’un grand éclat de rire, et détour par le site de: http://bigpouf.wordpress.com/ où d’inéffables « alter-sexuels » luttent pour la reconnaissance de leur droit d’aimer sans entrave ….
Réconfort de savoir, qu’à notre époque, survivent quelques esprits hardis et peu soucieux de se couvrir du manteau de « la Bonne Conscience Universelle » comme on s’enveloppait, autrefois, du le manteau blanc de la Vertu.
Two genius for a Blues in C….
Au cours d’une ballade sur Youtube, rencontre avec deux pianistes géniaux, qui, sur un mode jubilatoire, improvisent sur un Blues en Do.
Le regretté Oscar Peterson dialogue avec le non moins regretté Count Basie.
C’est le Pied !!!!
Batavitude…
Les Pays-Bas bloquent l’immigration musulmane.
Extrait d’un aricle paru récemment dans le Figaro sous la signature de Stephane Kovacs:
A quelques mois des élections législatives aux Pays-Bas, « les partis de l’opposition de gauche semblaient en passe de remporter les municipales. Selon des résultats partiels, le Parti chrétien-démocrate (CDA) du premier ministre Jan Peter Balkenende disposait de 596 sièges (– 72) et son allié libéral (VVD) de 555 sièges (– 37). Dans l’opposition, le Parti social-démocrate (PvdA) gagnait 169 sièges à 550, les écologistes de GroenLinks un siège à 97 et le Parti socialiste (extrême gauche) en gagnait 37 à 56. Les listes populistes proches du parti LPF perdaient 21 sièges à 38.
AUX PAYS-BAS, «le temps des discussions conviviales avec les musulmans est révolu».
Dans un pays qui autorise le mariage gay, l’euthanasie ou le cannabis, «Rita de fer», la ministre de l’Immigration Rita Verdonk, ne fait, elle, aucun compromis. Ses nouvelles mesures, qui entrent en vigueur la semaine prochaine, font des Pays-Bas l’Etat européen le plus strict envers les immigrés, et surtout les musulmans.Certains disent qu’elle est le seul «vrai mec» du gouvernement chrétien-démocrate.
Car cette ancienne directrice de prison ne s’en laisse pas conter : elle a renvoyé des réfugiés dans des pays tels que l’Iran, l’Irak ou encore la République démocratique du Congo. Environ 26 000 réfugiés en fin de procédure, dont certains étaient dans le pays depuis plus de dix ans, ont été expulsés. En quatre ans, Rita Verdonk a réduit le nombre de demandeurs d’asile de moitié (41 000 en 2005).
Lorsqu’un imam refuse de lui serrer la main «pour des raisons religieuses», elle annule tout de go la rencontre. «Et quand nous nous reverrons, j’espère que vous parlerez néerlandais !», lui lance-t-elle.
C’était juste après l’assassinat, en novembre 2004, du cinéaste Theo Van Gogh par un islamiste. Un assassinat qui a rendu, selon une enquête, 47% des Néerlandais moins tolérants envers les musulmans.
«Le problème est que nous avons toléré les intolérants, et maintenant nous payons l’addition, explique Bart Jan Spruyt, directeur de la Fondation Edmund Burke, un «think-tank» conservateur. Cette addition doit être réglée avant que nous ne redevenions tolérants.».
Après la France, c’est le pays qui détient le plus fort taux de musulmans au sein de l’Union européenne : près de 6%. Or, près de 90% des Turcs et des Marocains résidant aux Pays-Bas choisissent leur conjoint dans leur pays d’origine. «Un gros handicap pour l’intégration», explique-t-on au ministère, puisque ces nouveaux venus ne parlent pas le néerlandais et ne connaissent pas grand-chose des coutumes bataves.
Imposer «le néerlandais dans la rue».
En 2010, selon une étude gouvernementale, les quatre principales villes, Amsterdam, Rotterdam, La Haye et Utrecht, auront une population à majorité musulmane. Ces villes ont, depuis des années déjà, testé différentes politiques vis-à-vis de leurs immigrés.
Traumatisée, en 2002, par l’assassinat du populiste Pim Fortuyn, qui qualifiait l’islam de «culture arriérée», Rotterdam a établi un «code de bonne conduite». Parler néerlandais en public, refuser la discrimination, rejeter le radicalisme : les «recommandations» de la grande cité portuaire seraient passées largement inaperçues si Rita Verdonk n’avait pas décidé de s’en inspirer. «Nous n’attendons pas des étrangers qu’ils fassent du patin à glace !, clame-t-elle. Mais qu’ils apprennent notre langue et qu’ils acceptent des valeurs de base, comme l’égalité homme-femme.»
Son idée d’imposer «le néerlandais dans la rue» n’aura pas fait long feu. En revanche, dès la semaine prochaine, des tests de langue et de culture néerlandaise seront obligatoires pour tous les candidats à l’immigration. Une première dans le monde !
Les examens auront lieu dans les ambassades et consulats néerlandais à l’étranger. Ils seront payants (350 euros), tout comme les livres, cassettes et CD-Roms de préparation. «Où siège le Parlement ?», «Qui était Guillaume d’Orange ?», les candidats devront répondre, au téléphone, à des questions permettant d’évaluer «leurs capacités d’adaptation à la vie néerlandaise». Au bout du fil… un logiciel de reconnaissance vocale ! Linguistes et défenseurs des droits de l’homme ont bien sûr critiqué la méthode, d’autant que les citoyens originaires de l’UE, d’Amérique du Nord, du Japon ou d’Australie sont exemptés.
Des «cours d’intégration».
La loi est clairement destinée à freiner l’immigration des Marocains et des Turcs : après avoir relevé, en 2004, à 21 ans l’âge minimum pour faire entrer son conjoint aux Pays-Bas, La Haye espère faire encore reculer le nombre de mariages arrangés.
Quant aux immigrés de moins de 65 ans installés de longue date aux Pays-Bas, mais qui y ont fait moins de huit ans d’études, ils se voient désormais obligés de suivre des «cours d’intégration». Il y aurait aux Pays-Bas quelque 700 000 immigrés qui ne maîtriseraient pas la langue.
Mais c’est Utrecht qui a inspiré à Rita Verdonk son idée la plus décriée. La quatrième ville du pays vient de supprimer les allocations-chômage aux femmes qui s’obstinent à porter leur burqa, ce vêtement islamique qui recouvre le corps entier, lors d’entretiens d’embauche. «On fait de notre mieux pour sortir les gens du chômage, explique Mostapha el-Filali, responsable de l’Intégration à la mairie. Alors, si ces femmes ne se donnent aucune chance d’en trouver, qu’elles en assument les conséquences !».
La mesure ne concernerait qu’une centaine de femmes aux Pays-Bas. Mais en suggérant, en octobre dernier, l’interdiction du port de la burqa dans les lieux publics, «pour des raisons de sécurité», la ministre a déclenché l’ire de toutes les associations musulmanes.
«Là, cela va trop loin, affirme Mostapha el-Filali. Les musulmans ont l’impression d’être constamment en ligne de mire ! Beaucoup n’acceptent plus cette pression et préfèrent, malgré les problèmes, rentrer chez eux.» En 2004, plus de 4 000 Turcs et 2 600 Marocains sont retournés dans leur pays d’origine.
A méditer par tous ceux qui pensent qu’en Europe « tout le monde il est beau et il est gentil », sauf en France…..
Bruxellistan.
Bruxelles, « la capitale européenne sera musulmane dans vingt ans ».
C’est du moins ce qu’affirme une étude publiée récemment dans le quotidien « La Libre Belgique ». Près d’un tiers de la population de Bruxelles étant déjà musulmane, indique Olivier Servais, sociologue à l’Université catholique de Louvain, les pratiquants de l’islam devraient, en raison de leur forte natalité, être majoritaires «dans quinze ou vingt ans».
Depuis 2001, Mohamed est, chaque année, et de loin, le premier prénom donné aux garçons nés à Bruxelles.
«Il faut relativiser ces chiffres, insiste Mahfoud Romdhani, député socialiste et vice-président du Parlement francophone bruxellois. Les immigrés de pays musulmans ne sont pas tous musulmans ! Moi-même, je suis de culture musulmane, mais agnostique.»
Olivier Servais se veut d’ailleurs prudent sur les projections à long terme, Bruxelles subissant des flux de population importants en tant que capitale de l’Union européenne.
Reste, constate « La Libre Belgique », que «si leurs parents n’étaient guère pratiquants», pour faciliter l’intégration dans leur pays d’accueil, «les jeunes marquent un retour important vers le fait religieux». Quelque 75 % des musulmans s’estiment aujourd’hui pratiquants. Auteur d’Infiltrée parmi les islamistes radicaux *, la journaliste flamande Hind Fraihi va plus loin : «Les jeunes sont de plus en plus radicalisés, affirme-t-elle. Ils rejettent les valeurs occidentales, même leurs parents s’en inquiètent. À Bruxelles, il existe des îlots, comme Molenbeek, où l’on a parfois du mal à se croire en Belgique…»
Du bazar Tafoukte à la bijouterie Mohammed, les musiques du Maghreb envoûtent le passant (!!!). Encombrée de seaux en plastique multicolores, de chaussures de sport et de caftans chatoyants, la ruelle piétonnière du Prado conduit à la mairie de Molenbeek, le quartier marocain de Bruxelles. Presque toutes les femmes sont voilées et les commerçants parlent arabe. «On se sent mieux, ici, qu’en France ou en Espagne, assure Akim, gérant d’un magasin de vêtements. Peut-être parce qu’on est une grande communauté. C’est comme au pays !» ( Même mieux, sans doute ???)
Selon Alain Escada, président de l’association Belgique et chrétienté, «on va d’abandon en abandon». «De plus en plus de cantines introduisent des menus halal aux dépens des chrétiens, déplore-t-il. Les autorités ne font plus leur travail : les politiques, qui, avec une vision à court terme, sont prêts à tout pour séduire un nouvel électorat, mais aussi le clergé, qui met les musulmans et les chrétiens sur un pied d’égalité, alors que c’est loin d’être réciproque : voyez cet archevêque assassiné récemment en Irak !»
Certes, je ne suis pas Belge, mais ayant de profondes attaches à Bruxelles, je ne puis demeurer indifférent à ce qui se passe en Belgique.
Je ne suis pas non plus, un Chrétien pratiquant et irréprochable, mais je ne puis que regretter que les « racines chrétiennes de l’Europe » s’effacent peu à peu et se fassent plus discrètes afin de faire une place de plus en plus visible à une religion dont on ne pourra pas continuer longtemps à nier le caractère conquérant, religion qui subtilement « se coule » dans le moule de la laïcité pour faire son trou, surtout dans les pays du Nord de l’Europe, relativement peu peuplés et dont les élites intellectuelles et politiques ont baissé la garde.