Au cours d’une ballade sur Youtube, rencontre avec deux pianistes géniaux, qui, sur un mode jubilatoire, improvisent sur un Blues en Do.
Le regretté Oscar Peterson dialogue avec le non moins regretté Count Basie.
C’est le Pied !!!!
Au cours d’une ballade sur Youtube, rencontre avec deux pianistes géniaux, qui, sur un mode jubilatoire, improvisent sur un Blues en Do.
Le regretté Oscar Peterson dialogue avec le non moins regretté Count Basie.
C’est le Pied !!!!
Les Pays-Bas bloquent l’immigration musulmane.
Extrait d’un aricle paru récemment dans le Figaro sous la signature de Stephane Kovacs:
A quelques mois des élections législatives aux Pays-Bas, « les partis de l’opposition de gauche semblaient en passe de remporter les municipales. Selon des résultats partiels, le Parti chrétien-démocrate (CDA) du premier ministre Jan Peter Balkenende disposait de 596 sièges (– 72) et son allié libéral (VVD) de 555 sièges (– 37). Dans l’opposition, le Parti social-démocrate (PvdA) gagnait 169 sièges à 550, les écologistes de GroenLinks un siège à 97 et le Parti socialiste (extrême gauche) en gagnait 37 à 56. Les listes populistes proches du parti LPF perdaient 21 sièges à 38.
AUX PAYS-BAS, «le temps des discussions conviviales avec les musulmans est révolu».
Dans un pays qui autorise le mariage gay, l’euthanasie ou le cannabis, «Rita de fer», la ministre de l’Immigration Rita Verdonk, ne fait, elle, aucun compromis. Ses nouvelles mesures, qui entrent en vigueur la semaine prochaine, font des Pays-Bas l’Etat européen le plus strict envers les immigrés, et surtout les musulmans.Certains disent qu’elle est le seul «vrai mec» du gouvernement chrétien-démocrate.
Car cette ancienne directrice de prison ne s’en laisse pas conter : elle a renvoyé des réfugiés dans des pays tels que l’Iran, l’Irak ou encore la République démocratique du Congo. Environ 26 000 réfugiés en fin de procédure, dont certains étaient dans le pays depuis plus de dix ans, ont été expulsés. En quatre ans, Rita Verdonk a réduit le nombre de demandeurs d’asile de moitié (41 000 en 2005).
Lorsqu’un imam refuse de lui serrer la main «pour des raisons religieuses», elle annule tout de go la rencontre. «Et quand nous nous reverrons, j’espère que vous parlerez néerlandais !», lui lance-t-elle.
C’était juste après l’assassinat, en novembre 2004, du cinéaste Theo Van Gogh par un islamiste. Un assassinat qui a rendu, selon une enquête, 47% des Néerlandais moins tolérants envers les musulmans.
«Le problème est que nous avons toléré les intolérants, et maintenant nous payons l’addition, explique Bart Jan Spruyt, directeur de la Fondation Edmund Burke, un «think-tank» conservateur. Cette addition doit être réglée avant que nous ne redevenions tolérants.».
Après la France, c’est le pays qui détient le plus fort taux de musulmans au sein de l’Union européenne : près de 6%. Or, près de 90% des Turcs et des Marocains résidant aux Pays-Bas choisissent leur conjoint dans leur pays d’origine. «Un gros handicap pour l’intégration», explique-t-on au ministère, puisque ces nouveaux venus ne parlent pas le néerlandais et ne connaissent pas grand-chose des coutumes bataves.
Imposer «le néerlandais dans la rue».
En 2010, selon une étude gouvernementale, les quatre principales villes, Amsterdam, Rotterdam, La Haye et Utrecht, auront une population à majorité musulmane. Ces villes ont, depuis des années déjà, testé différentes politiques vis-à-vis de leurs immigrés.
Traumatisée, en 2002, par l’assassinat du populiste Pim Fortuyn, qui qualifiait l’islam de «culture arriérée», Rotterdam a établi un «code de bonne conduite». Parler néerlandais en public, refuser la discrimination, rejeter le radicalisme : les «recommandations» de la grande cité portuaire seraient passées largement inaperçues si Rita Verdonk n’avait pas décidé de s’en inspirer. «Nous n’attendons pas des étrangers qu’ils fassent du patin à glace !, clame-t-elle. Mais qu’ils apprennent notre langue et qu’ils acceptent des valeurs de base, comme l’égalité homme-femme.»
Son idée d’imposer «le néerlandais dans la rue» n’aura pas fait long feu. En revanche, dès la semaine prochaine, des tests de langue et de culture néerlandaise seront obligatoires pour tous les candidats à l’immigration. Une première dans le monde !
Les examens auront lieu dans les ambassades et consulats néerlandais à l’étranger. Ils seront payants (350 euros), tout comme les livres, cassettes et CD-Roms de préparation. «Où siège le Parlement ?», «Qui était Guillaume d’Orange ?», les candidats devront répondre, au téléphone, à des questions permettant d’évaluer «leurs capacités d’adaptation à la vie néerlandaise». Au bout du fil… un logiciel de reconnaissance vocale ! Linguistes et défenseurs des droits de l’homme ont bien sûr critiqué la méthode, d’autant que les citoyens originaires de l’UE, d’Amérique du Nord, du Japon ou d’Australie sont exemptés.
Des «cours d’intégration».
La loi est clairement destinée à freiner l’immigration des Marocains et des Turcs : après avoir relevé, en 2004, à 21 ans l’âge minimum pour faire entrer son conjoint aux Pays-Bas, La Haye espère faire encore reculer le nombre de mariages arrangés.
Quant aux immigrés de moins de 65 ans installés de longue date aux Pays-Bas, mais qui y ont fait moins de huit ans d’études, ils se voient désormais obligés de suivre des «cours d’intégration». Il y aurait aux Pays-Bas quelque 700 000 immigrés qui ne maîtriseraient pas la langue.
Mais c’est Utrecht qui a inspiré à Rita Verdonk son idée la plus décriée. La quatrième ville du pays vient de supprimer les allocations-chômage aux femmes qui s’obstinent à porter leur burqa, ce vêtement islamique qui recouvre le corps entier, lors d’entretiens d’embauche. «On fait de notre mieux pour sortir les gens du chômage, explique Mostapha el-Filali, responsable de l’Intégration à la mairie. Alors, si ces femmes ne se donnent aucune chance d’en trouver, qu’elles en assument les conséquences !».
La mesure ne concernerait qu’une centaine de femmes aux Pays-Bas. Mais en suggérant, en octobre dernier, l’interdiction du port de la burqa dans les lieux publics, «pour des raisons de sécurité», la ministre a déclenché l’ire de toutes les associations musulmanes.
«Là, cela va trop loin, affirme Mostapha el-Filali. Les musulmans ont l’impression d’être constamment en ligne de mire ! Beaucoup n’acceptent plus cette pression et préfèrent, malgré les problèmes, rentrer chez eux.» En 2004, plus de 4 000 Turcs et 2 600 Marocains sont retournés dans leur pays d’origine.
A méditer par tous ceux qui pensent qu’en Europe « tout le monde il est beau et il est gentil », sauf en France…..
Bruxelles, « la capitale européenne sera musulmane dans vingt ans ».
C’est du moins ce qu’affirme une étude publiée récemment dans le quotidien « La Libre Belgique ». Près d’un tiers de la population de Bruxelles étant déjà musulmane, indique Olivier Servais, sociologue à l’Université catholique de Louvain, les pratiquants de l’islam devraient, en raison de leur forte natalité, être majoritaires «dans quinze ou vingt ans».
Depuis 2001, Mohamed est, chaque année, et de loin, le premier prénom donné aux garçons nés à Bruxelles.
«Il faut relativiser ces chiffres, insiste Mahfoud Romdhani, député socialiste et vice-président du Parlement francophone bruxellois. Les immigrés de pays musulmans ne sont pas tous musulmans ! Moi-même, je suis de culture musulmane, mais agnostique.»
Olivier Servais se veut d’ailleurs prudent sur les projections à long terme, Bruxelles subissant des flux de population importants en tant que capitale de l’Union européenne.
Reste, constate « La Libre Belgique », que «si leurs parents n’étaient guère pratiquants», pour faciliter l’intégration dans leur pays d’accueil, «les jeunes marquent un retour important vers le fait religieux». Quelque 75 % des musulmans s’estiment aujourd’hui pratiquants. Auteur d’Infiltrée parmi les islamistes radicaux *, la journaliste flamande Hind Fraihi va plus loin : «Les jeunes sont de plus en plus radicalisés, affirme-t-elle. Ils rejettent les valeurs occidentales, même leurs parents s’en inquiètent. À Bruxelles, il existe des îlots, comme Molenbeek, où l’on a parfois du mal à se croire en Belgique…»
Du bazar Tafoukte à la bijouterie Mohammed, les musiques du Maghreb envoûtent le passant (!!!). Encombrée de seaux en plastique multicolores, de chaussures de sport et de caftans chatoyants, la ruelle piétonnière du Prado conduit à la mairie de Molenbeek, le quartier marocain de Bruxelles. Presque toutes les femmes sont voilées et les commerçants parlent arabe. «On se sent mieux, ici, qu’en France ou en Espagne, assure Akim, gérant d’un magasin de vêtements. Peut-être parce qu’on est une grande communauté. C’est comme au pays !» ( Même mieux, sans doute ???)
Selon Alain Escada, président de l’association Belgique et chrétienté, «on va d’abandon en abandon». «De plus en plus de cantines introduisent des menus halal aux dépens des chrétiens, déplore-t-il. Les autorités ne font plus leur travail : les politiques, qui, avec une vision à court terme, sont prêts à tout pour séduire un nouvel électorat, mais aussi le clergé, qui met les musulmans et les chrétiens sur un pied d’égalité, alors que c’est loin d’être réciproque : voyez cet archevêque assassiné récemment en Irak !»
Certes, je ne suis pas Belge, mais ayant de profondes attaches à Bruxelles, je ne puis demeurer indifférent à ce qui se passe en Belgique.
Je ne suis pas non plus, un Chrétien pratiquant et irréprochable, mais je ne puis que regretter que les « racines chrétiennes de l’Europe » s’effacent peu à peu et se fassent plus discrètes afin de faire une place de plus en plus visible à une religion dont on ne pourra pas continuer longtemps à nier le caractère conquérant, religion qui subtilement « se coule » dans le moule de la laïcité pour faire son trou, surtout dans les pays du Nord de l’Europe, relativement peu peuplés et dont les élites intellectuelles et politiques ont baissé la garde.