La « Bobocratie » n’aime pas Zemmour !!!


ZemmourCela vous étonne ??? Pas moi.

Alors que je viens de terminer la lecture du « pavé » de plus de 500 pages qu’il a jeté dans le marigot, je comprends mieux l’agressivité, la violence même, de ceux que Zemmour a dû affronter sur de nombreuses chaînes de télévision, dans une sorte de procès « à la stalinienne », où des procureurs à deux balles utilisent tous les artifices de la dialectique marxiste, et les mots les plus violents et les plus blessants, pour tenter de le déstabiliser et de lui faire faire « amende honorable ».

Car les « zintellectuels » de la « bien-pensance » ne font pas le détail quand il s’attaquent à celui qui ose piétiner les idées reçues, que dis-je , assénées depuis tant d’années par ceux qui, du haut de leur magistère intellectuel se sont arrogé le droit de dire ce que l’on a le droit de dire ou de penser. Dans ce monde là, on ne discute qu’avec les gens qui partagent ses idées.

On ne supporte donc pas que l’on puisse s’écarter de « la ligne » devenue « la norme » en matière d’analyse et d’expression politique. On ne débat pas avec celui qui s’en écarte. On cogne.

Et s’il le faut on utilise tout l’arsenal des méthodes éprouvées dans l’univers « totalitaire »: on extrait une citation à partir de laquelle on procède à des extrapolations, à des « manipulations » destinées à discréditer l’ensemble du livre que, manifestement, on n’a même pas lu dans son entier.

Mais peu importe. Le but est d’empêcher que le livre soit lu, afin que les idées « rances » qu’il véhicule ne se diffusent pas.

Car dans ce monde là, on ne lit et n’encourage à lire que les livres qui respectent la norme de la « pensée » autorisée. Car ces « zintellectuels » redoutent ceux qui, dans la petite musique qui est la leur, viennent introduire les quelques bémols qui nuisent au succès de leur « mélodie », la seule autorisée…

Le passage du livre qui a donné lieu au plus grand nombre de contestations horrifiées est celui où Zemmour critique les jugements, devenus « vérités historiques », de l’Américain Praxton historien de l’occupation,qui a longuement analysé, dans un ouvrage célèbre, le rôle de Vichy dans l’extermination de Juifs français.

Les critiques du livre laissent entendre que Zemmour-  le Juif Pied-Noir – aurait tenté de réhabiliter Pétain auquel il attribue un rôle de protecteur des juifs de France, au détriment des juifs étrangers vivant en France. J’ai lu et relu ce passage – qui dans un livre de 544 pages n’occupe que les pages 87 à 93 – et je n’ai trouvé aucun argument tendant, de manière manifeste, à « réhabiliter » le Gouvernement de Vichy.

Par contre j’y ai trouvé de nombreux arguments s’inscrivant en opposition aux thèses radicales de l’Historien américain dont la doxa de l’après-guerre a fait une sorte d’icône dont on ne devrait apprécier les travaux qu’avec une déférence absolue.

Il est clair qu’en concentrant le tir de barrage sur ces quelques pages, on a tenté de discréditer la totalité des thèses de ce livre, ne serait-ce que parce qu’il dénonce les méthodes dialectiques utilisées par une « élite » intellectuelle « soixante-huitarde » dans son combat contre les structures traditionnelles de la société: « dérision, déconstruction, destruction » appliquée à la famille, à la nation, au travail, à l’Etat, à l’école, en s’appuyant sur les thèses de quelques « gourous » en Sciences humaines devenus, avec la complicité des médias, les « maîtres à penser » de notre époque.

En concentrant le débat sur cette douloureuse question, on met de son côté tous ceux qui, à des titres divers ont eu à souffrir de cette période tragique de notre Histoire. Mais en même temps, on esquive tout débat sur les nombreuses questions soulevées par ce livre, et qui bousculent pas mal d’idées reçues et finalement assimilées comme des vérités par une opinion soumise au matraquage permanent du discours convenu, qualifié aujourd’hui de « politiquement correct ».

Dans les confrontations aux quelles j’ai pu assister, il était évident que ce qui semble avoir ulcéré les apôtres de la « bien-pensance », c’est le succès rencontré par le livre, dans un public qui, depuis longtemps attendait que s’exprime, enfin, une voix qui traduise ses frustrations, ses colères, et ses révoltes.

Le peuple de la « majorité silencieuse » a trouvé en Eric Zemmour, un interprète qu’il ne trouvait pas, jusqu’ici, dans le microcosme politique.

Personnellement, même si j’ai quelques reproches mineurs à formuler à son auteur, j’ai apprécié la lecture de ce livre écrit dans un style alerte, facile à lire, un livre qui a fait resurgir de ma mémoire de vieil homme des évènements, des faits, des déclarations, des dates que j’avais oubliées et que l’auteur a su faire revivre en les contextualisant, grâce à une étonnante érudition historique, une culture politique et littéraire peu communes à notre époque, de même que grâce à une capacité d’analyse des phénomènes économiques qui, en exhumant, à partir de circonstances oubliées, les renoncements, les lâchetés, les escroqueries intellectuelles qui ont marqué les années écoulées, explique le processus de déclin de notre pays.

Cette lecture m’a entraîné dans une rétrospective qui couvre un large spectre de mes souvenirs d’observateur engagé de la vie politique de mon pays.

Sa démonstration, Zemmour l’appuie sur l’analyse d’une foule de livres, de documents, de films, d’émissions télévisées, de chansons, qui font partie de nos souvenirs, et qui, selon lui, sont révélateurs de l’évolution de la société française, et marquent les étapes du processus de délitement des valeurs sur lesquelles reposait la cohésion nationale.

Pour ma part, j’ai trouvé quelques chapitres du livre inutilement longs, de même que je n’ai pas toujours apprécié les « redondances » de certains passages où Zemmour semble exprimer , sur les femmes en particulier, des a-priori discutables qui semblent inspirés par des fantasmes assez courants dans l’opinion.

Mais dans l’ensemble, les observations sont justes et correspondent au ressenti de chacun d’entre nous. Ainsi, et à titre d’exemple, comment ne pas avoir observé dans l’expression cinématographique, ou dans la publicité, la tendance nouvelle à mettre en avant des hommes stupides, indécis, ou efféminés face à des femmes fortes, avisées, dégourdies, libérées….La « féminisation » de l’homme dans la représentation qu’en donne certains médias, au cinéma notamment, n’échappera à personne.

Tout au long de cette lecture, j’ai admiré le « sens de la formule » qui fait mouche, les raccourcis suggestifs, la précision du trait lorsqu’il s’agit de caractériser la mièvrerie, l’infantilisme de certaines thèses chez les partisans du discours « officiel » sur l’immigration, du « prêchi-prêcha » sur la « tolérance » sans frein, de ceux qui n’ont pas encore compris que «  »l’Islam » a tout compris et a acquis une vraie expertise dans l’exploitation des « faiblesses » de nos Démocraties.

Ce livre mérite donc son succès, n’en déplaise aux commentateurs et faiseurs d’opinion…

Un succès qui est le désaveu cinglant d’une véritable propagande tendant à promouvoir une société où la virilité est assimilée au machisme,  où le métissage est érigé en inéluctable nécessité, où toute culture venant d’ailleurs est sublimée au détriment de la nôtre dont nous devrions presque avoir honte. Une société dont le salut ne se trouve que dans l’acceptation d’une immigration sans limites , une société dont ceux qui refusent d’accepter ces pseudo-évidences ne méritent que d’être traités de « xénophobes », racistes ou « homophobes », des qualificatifs devenus injures suprêmes qui justifient que ceux qui en sont affligés – « stigmatisés », en quelque sorte -, soient rejetés aux marges d’un peuple silencieux, mais de plus en plus lassé du conformisme hypocrite de la « bien-pensance ».

Contrairement à ce que les commentateurs ont exprimé à travers les médias, ce livre ne sonne pas à mes yeux, l’heure d’un déclin inéluctable, mais bien plutôt l’heure d’un réveil populaire, d’un retour au bon sens, et d’un refus, surgi des profondeurs de notre pays, de se laisser anesthésier par les idées fumeuses de ceux qui, ne parvenant pas à trouver leur juste place dans une société que la mondialisation a transformée en un espace de compétition, tentent d’en saper les fondements en vue de s’emparer de l’opinion, avant de s’emparer d’un pouvoir. Un pouvoir dont, d’ailleurs, ils ne savent que faire dès lors qu’il est entre leurs mains….

« Puisque « le peuple » n’accepte pas nos idées, il ne nous reste plus qu’à « changer le peuple ». C’est du moins ce qu’ils pensent. L’idée n’est pas nouvelle. Berthold Brecht, en pleine période du « communisme triomphant » ne proclamait-il pas :

« J’apprends que le gouvernement estime que le peuple à ‘trahi la confiance du régime’ et ‘devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités. A ce stade, ne serait-il plus simple de dissoudre le peuple et d’en élire un autre? »

Mais le peuple français est un vieux peuple, qui a traversé tant d’épreuves, qui, riche de sa longue histoire ne se laisse pas dissoudre aussi facilement que nos « zélites » le souhaiteraient. De plus, il est doté d’un solide « bon sens », qui finit toujours par avoir le dernier mot.

Le succès du livre de Zemmour serait plutôt, à mes yeux, une source d’espoir pour ceux qui ne croient pas que le progrés d’une civilisation nécessite la négation, voire l’abolition des valeurs et des traditions héritées de son passé.

Ce succès serait plutôt le signe annonciateur d’un réveil des forces vives de la République lui-même annonciateur d’un renouveau.

Patience et détermination: telles sont les vertus nécessaires à ceux qui, avec obstination, refusent de céder au « chant des sirènes » d’un progressisme « mondain » devenu, lui, synonyme de décadence…..

Ne lâchons rien !!!

Aldous Huxley.


Huxley

Il m’est arrivé fréquemment, sur ce blog, de citer Aldous Huxley, dont les oeuvres qui font partie de mes lectures d’été favorites, sont, à mes yeux, prémonitoires. Je le cite chaque fois que les circonstances ou le contexte de la vie politique française me semblent justifier de faire en sorte que cet auteur ne tombe pas dans l’oubli.

On ne peut s’empêcher de rapprocher l’anticipation de Huxley dans son imaginaire « Meilleur des Mondes », de la prétention de celui qui s’était promis de « ré-enchanter le rêve français »….

Je l’ai « invoqué » lorsque les Socialistes au pouvoir, en France, ont été pris d’une crise sémantique, qui selon un processus dénoncé avec talent par Aldous Huxley, se sont attaqués à la réforme de notre vocabulaire, en préconisant, par exemple, la suppression du mot race dans notre Constitution et en élevant des tabous multiples autour de certains mots jugés « discriminants » ou « stigmatisants »…..Le chantage à l’islamophobie en est une illustration. Parmi d’autres.

Il est clair que les mots étant le prolongement naturel de la pensée, si l’on veut réduire le champ de la liberté de penser, il faut s’attaquer aux mots qui sont le véhicule de cette pensée. La tentation totalitariste est incompatible avec l’acceptation du moindre espace de liberté susceptible de contrarier « le projet de société » socialiste.

On se référera à :  https://berdepas.wordpress.com/2014/01/23/novlangue-2/.

J’ai aussi invoqué Orwell, tout aussi prémonitoire, et son légendaire « Big Brother », lorsque sont apparues les tentations d’espionner le citoyen sous des prétextes « vertueux », qui se manifestent par des écoutes téléphoniques qui frôlent l’illégalité mais que l’on justifie toujours par des motifs « vertueux ». Sous Mitterrand, ces écoutes participaient à une sorte de délire de méfiance à l’égard de toute personne susceptible, par ses propos d’attenter à l’image « vertueuse » du Président. Les écoutes « à filet dérivant » dont Sarkozy et son Avocat sont l’objet, sont également habillées de la même intention vertueuse: en fait Sarkozy est devenu l’obsession d’une Gauche qui se sait en perdition et qui sait qu’il est probablement le seul, malgré tous ses défauts, à pouvoir rassembler la Droite, du centre jusqu’à la frontière des extrêmes…Il faut donc l’abattre, car il est devenu un obstacle majeur sur la route d’un « socialisme triomphant » !!!

(https://berdepas.wordpress.com/2013/06/27/big-brother/)

J’ai éprouvé le besoin, ces derniers jours de replonger dans la lecture du « Meilleur des Mondes ».

J’ai retrouvé dans le texte d’Aldous Huxley des accents, notamment dans les premières pages du livre où il évoque des « manipulations génétiques » qui rappellent les élucubrations de ceux pour qui la GPA représente une perspective incontournable dans l’évolution de notre humanité. . Rappelons que « Le Meilleur des Mondes » date de 1932…..

Huxley n’est pas le seul auteur à avoir , par ses anticipations, laissé entrevoir le monde qui nous guette, et dont rêvent tout un grouillement de « pédagogues », de « sociologues » et de politiciens prétendûment « progressistes ».

Dans un texte souvent attribué – par erreur – à Huxley, tant il exprime avec une sorte de dérision amère le fil conducteur de la philosophie de Huxley,  Serge Carfantan, aurait décrit le processus de « dépersonnalisation » de l’individu par lequel ces « progressistes » croient nécessaire de passer pour permettre à « l’Homme Nouveau » d’émerger :

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées.« 

Cela ne vous rappelle rien ??? L’ABCD de l’égalité, par exemple, ça ne vous dit rien ???

« Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.« 

Car il est clair que « les gens qui pensent » sont des gens dangereux.

« On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.« 

Comment ne pas voir que la sexualité a envahi notre quotidien, à travers les médias, le cinéma, la publicité et même, … la Littérature ???

« Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. »

D’où le mesage, martelé sur ce blog : « Français, réveillez-vous ». Et ne tardez pas à vous réveiller, car un beau matin, il sera trop tard !!!!

« Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »

Il y a très probablement des « belles âmes » pour considérer que mes écrits, qui, sur ce blog « politiquement incorrect », » mettent en cause le système« , comme des « écrits subversifs ».

Et je sais que, dans l’ombre, veillent des « modérateurs »attentifs, et des cellules discrètes qui passent au crible tout ce qui se publie dans les « réseaux sociaux », à l’affût de tout ce qui peut contrarier les intentions de ceux qui, incapables de s’adapter au monde tel qu’il est, ne rêvent que de changer le monde pour qu’il se plie à leurs rêves….

Car « ré-enchanter le rêve français » n’est pas chose facile, dans un monde sur lequel « ils » n’ont aucune prise….

(1).- J’utilise le conditionnel car l’attribution de cette citation semble controversée : http://ab2t.blogspot.com.es/2014/01/texte-de-huxley-1931-cest-plutot.html

PS: Merci à Frederic, un lecteur qui par ses commentaires m’a permis de corriger mon texte initial qui comportait une grave erreur dans l’attribution à Huxley de la citation dont l’auteur est ??? Réponse: http://ab2t.blogspot.com.es/2014/01/texte-de-huxley-1931-cest-plutot.html