Le « mérite »et la « bobocratie »…


images« Femmen » symbolisant « La France ». On s’interroge : Sont-ils « timbrés » ???

Les Socialistes au pouvoir laisseront le souvenir d’un Parti ardent dans le combat contre « le mérite ». La « méritocratie » ne fait apparemment pas bon ménage avec la « bobocratie » qui tient le haut du pavé dans le Parti préféré des « fonctionnaires ».

L’abaissement du niveau des concours aux Grandes Ecoles pour les rendre accessibles aux « classes populaires » des banlieues, la suppression des « bourses au mérite », la suppression des notes à l’école et au lycée, tout cela est conçu pour laisser une chance aux « cancres » dans l’accession sociale. On est tenté de dire qu’en terre socialiste, « les sots » sont bien gardés…..

« Ils » ne sont pas encore allés jusqu’à sanctionner les bons élèves en les obligeant à aller s’asseoir au fond de la classe, près du radiateur, mais ils n’en sont pas loin, surtout lorsque ces « bons élèves » ne sont pas issus de « familles désavantagées »… Mais ça viendra peut-être, si on leur en laisse le temps.

Rien d’étonnant dans tout cela: « le mérite », « l’effort », « le travail accompli », « les résultats obtenus » ne font pas partie des qualités valorisées dans ce petit monde où ce qui compte, c’est « l’engagement », « les fidélités », « les convictions », et pourquoi ne pas ajouter, le « sectarisme », la « provocation », « l’esbroufe », et « l’entregent ».

Moscovici appartient à la « clique » de ces Socialistes: il possède, semble-t-il, les qualités requises pour occuper les plus hautes fonctions, puisque « le mérite »qui lui a été reconnu, dans son cas, c’est son « engagement », d’abord au côtés de Strauss-Kahn, puis de Hollande, ainsi que …..  ses « convictions ».

Dans son dernier numéro, Marianne ne l’a pas raté !!!

Marianne qui « fit fortune » dans « l’Anti=Sarkozysme », s’est recyclée dans le « Hollande bashing », et l’exécution publique de ceux qui se sont fourvoyés dans le « hollandisme » à deux balles fait désormais partie intégrante de son « fonds de commerce »….

Quand « la Gauche » se paie « la Gauche », ça vaut le détour. Surtout quand l’opposition de Droite , empêtrée dans ses combats de coqs, a d’autres chats à fouetter que de faire son travail d’opposition, et de crier au scandale en dénonçant les « magouilles » de la « bobocratie socialiste ».

Aussi je ne me priverai pas du plaisir de faire partager ce savoureux article à mes lecteurs.
http://www.marianne.net/Le-scandale-Moscovici-ou-la-magouille-pour-les-nuls_a242377.html?TOKEN_RETURN#

Je cite : « A priori, tout devait rouler comme sur un skate. Pour cause de fidélité à François Hollande, Pierre Moscovici était transféré du gouvernement (où il fut d’une rare nullité) (sic ) à la Commission de Bruxelles (où il sera surveillé de près). Ce fût compliqué à obtenir.

Certains – on les comprend – eurent du mal à admettre que l’échec patenté méritait promotion. D’autres se demandèrent s’il était opportun d’aller apporter la caution du PS à une Commission qui ne jure que par l’orthodoxie. Mais les obstacles furent levés les uns après les autres.

Ne restait plus qu’un problème : comment faire pour empêcher une législative partielle dans la 4ème circonscription du Doubs, celle où Pierre Moscovici fut toujours élu d’extrême justesse et où le « hollandisme récessionnaire » laisse un boulevard au candidat du FN. On imagina alors un système aux petits oignons.

Du haut de sa superbe, et au nom de l’éthique qui l’anime, François Hollande confia à Pierre Moscovici une mission au titre pompeux : « La place de la France dans l’Europe ». Le sujet importait peu. Il s’agissait juste de gagner les six mois légalement nécessaires pour que le député démissionnaire soit remplacé par son suppléant, afin de se jouer du suffrage universel, de s’asseoir sur l’avis des électeurs du Doubs et de préserver la majorité absolue des socialistes à l’Assemblée nationale (289 sièges).

On a beau se dire de gauche, on n’en reste pas moins homme de magouille. En ce domaine, d’ailleurs, entre François Hollande et Pierre Moscovici, c’est plus que l’entente cordiale : la fusion du cœur et de l’esprit.

Voilà donc nos deux hommes se tapant sur le ventre, contents de leur bon coup : l’un parce qu’il sauve les meubles à l’Assemblée (c’est à ça qu’on reconnaît un grand dirigeant) ; l’autre parce qu’il va bien gagner sa vie dans un poste où il pourra être ce qu’il est vraiment (un technocrate converti au dogme néolibéral). Seulement voilà. Les socialistes de gouvernement sont tellement nuls que même quand ils mettent au point un stratagème de gamins, ils réussissent à se prendre les pieds dans le tapis.

En l’occurrence, ils ont fait une erreur de calendrier. Pierre Moscovici n’est entré en « mission » que le 5 mai dernier. Pour que le plan échafaudé fonctionne, il fallait donc que la Commission de Bruxelles n’entre en fonction que le 6 novembre, six mois et un jour après la date fatidique. Or, la Commission Juncker a respecté son propre agenda. En vertu de celui-ci, elle devrait être opérationnelle dès le 1er novembre. Dans ce cas, tout tomberait à l’eau. Le suppléant de Mosco devrait aller devant les électeurs, perspective qu’il vit avec l’enthousiasme de la chèvre de Monsieur Seguin.

Pierre Moscovici, lui, s’en moque comme de la première veste qu’il a retournée. Il est déjà recasé. Pour lui, c’est la seule chose qui compte. Grand seigneur, il s’est même permis de lancer, avec le courage de celui qui bat sa coulpe sur la poitrine d’autrui : « Le PS peut très bien conserver mon siège s’il y a une élection partielle ».

Ben voyons. Son bilan est si flatteur, son aura si grande, son talent si reconnu, son dévouement à la cause populaire si ancrée, que c’est gagné d’avance. Et si, par hypothèse funeste, c’était perdu, cela ne pourrait s’expliquer que par l’incapacité du successeur désigné à s’élever à la hauteur de ce personnage historique. En attendant, les socialistes brûlent un cierge chaque matin pour que Jean-Claude Juncker retarde de quelques jours la mise en place de sa Commission.

C’est à ce genre d’histoire que l’on apprécie la grandeur de l’engagement en politique, qui tient parfois de la mission sacrificielle. Montherlant disait : « La plupart des hommes recèlent en eux-mêmes leur propre caricature. Et cette caricature ressort un jour, à l’improviste, sous le coup de l’événement ». ( Fin de citation ).

Ces Socialistes là sont tous plus vrais que leur caricature !!!

Malheureusement pour nous, le ridicule ne tue pas, en politique. Dommage, car cela ferait un peu de ménage dans les allées du pouvoir, et nous débarrasserait de quelques uns de ces « nuls » pour qui « le mérite » est une tare.

Je demande pardon à tous ceux à qui trouveront à cet article un goût « un peu rance »……

Une réflexion au sujet de « Le « mérite »et la « bobocratie »… »

  1. A la lecture de cette analyse,je pensais que les socialos communistes verdatres allaient réagir c’est à croire qu’ils n’avaient rien à dire.

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